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25 novembre 2022

Comment restaurer la nature en ville ?

Pourquoi avons-nous besoin de la nature en ville ? Quels sont ses avantages pour la planète et ses habitants ? Comment la réintroduire et en faire l’un des piliers de l’aménagement urbain ?

Pourquoi est-il urgent d’agir pour restaurer la nature en ville ?

En moins d’un siècle, les villes ont connu une croissance phénoménale. Entre les années 1950 et aujourd’hui, la part de la population en zone urbaine est passée de moins de 30 % à plus de 50 % et pourrait atteindre les 70 % en 2050.

L’expansion des zones urbaines a eu de nombreuses conséquences pour la planète. Nous pensons ici à l’artificialisation et à la dégradation progressive des espaces et des habitats naturels, à l’augmentation de la pollution atmosphérique et des émissions de gaz à effet de serre.

L’urbanisation galopante provoque également une forte pression sur les ressources naturelles. Finalement, ces différents facteurs aggravent chacun le dérèglement climatique.

Générant plus de 80 % du PIB mondial et concentrant une majorité de la population, les villes renferment un potentiel d’innovations et de changements inestimable. Ce potentiel s’accompagne aussi d’une urgence et d’une responsabilité à la hauteur des défis contemporains. Développer et protéger la nature en ville devient alors un impératif de la ville durable de demain.

Végétaliser la ville pour lutter contre le changement climatique

Le réchauffement climatique est un, si ce n’est le défi majeur auquel est confrontée l’humanité de notre époque. Mis en lumière par la communauté scientifique et par de nombreux acteurs de la société, ce phénomène peut heureusement être ralenti, notamment grâce à la nature.

En effet, restaurer la nature en ville, dans une logique d’urbanisme durable et écologique, permet de réduire les effets du changement climatique.

Penchons-nous sur les moyens concrets pour restaurer la nature en ville. Les possibilités d’aménagement urbain végétal sont nombreuses.

Parmi elles, les espaces verts, qui comprennent les parcs et jardins publics, les espaces verts en zone résidentielle, les voies de circulations vertes, les aires de jeux pour enfants ou encore les jardins thérapeutiques.

La nature en ville prend également la forme d’espaces verts suspendus (toitures, balcons, terrasses ou façades végétalisées), de parcs d’affaires ou de jardins partagés.

D’autres types d’aménagements comme le mobilier urbain végétal (abris de vélo et de bus végétalisés, canopées végétales autonomes…) émergent partout dans le monde. Enfin, les écoquartiers regroupent ces différents types d’aménagements.

Voyons maintenant comment ces différentes manières de restaurer la nature en ville luttent contre le réchauffement climatique.

Introduire plus de nature en ville permet de lutter contre les îlots de chaleur, accentués lors des périodes de canicule, grâce à la création d’îlots de fraîcheur.

En effet, végétaliser 25 % d’une ville permet de faire baisser sa température moyenne de 2 à 4 °C, notamment grâce à la photosynthèse, à l’ombrage et à l’évapotranspiration des plantes.

Verdir les villes pour réduire les risques d’inondation

Restaurer la nature en ville permet également de lutter contre les inondations, ces dernières étant de plus en plus fréquentes à cause du changement climatique.

Les inondations urbaines sont des phénomènes fréquents. En effet, lors d’épisodes pluvieux soutenus, les villes, et plus particulièrement les zones bétonnées, sont sujettes aux inondations.

Ceci est dû au fait que les sols artificiels sont beaucoup plus imperméables. Ainsi, lorsque des quantités importantes d’eau s’accumulent, les zones bétonnées, souvent totalement imperméables, bloquent ces eaux excédentaires qui ruissellent ensuite vers les canalisations.

Ces dernières reçoivent alors brutalement ces quantités d’eau massive et débordent. L’eau ressort des canalisations pour revenir sur le béton. Elle se mélange à l’eau de pluie qui continue de tomber, s’ensuit alors logiquement une inondation.

Afin de réduire les risques d’inondations, plusieurs solutions sont déjà mises en place par les villes durables. Les jardins de pluie et autres bassins d’orage permettent de retenir le trop-plein d’eau en cas de fortes précipitations.

Dans la même veine, de nombreuses installations, simples à mettre en place, telles que des zones de pleine terre au pied des bâtiments, mares au pied des gouttières, toitures végétalisées, allées végétales et revêtements poreux, fleurissent ici et là.

Ces différents types d’aménagement ont tous la même fonction : augmenter la perméabilité des sols urbains afin que l’eau s’infiltre dans la terre pour enfin rejoindre les nappes phréatiques.

Plus de nature en ville pour réduire la pollution

La pollution atmosphérique est le troisième défi majeur de la ville durable. Ici aussi, restaurer la nature en ville permet de lutter contre ce problème. Tout d’abord, rappelons brièvement la nature, l’ampleur et les conséquences de ce phénomène.

La pollution atmosphérique fait référence à la concentration excessive de particules et de gaz nocifs dans l’air. Cette pollution est principalement d’origine artificielle, autrement dit en provenance des activités humaines, avec 80 % des émissions de GES dues à la combustion d’énergies fossiles.

La pollution atmosphérique impacte gravement notre santé (entre 4 et 9 millions de décès prématurés par an dans le monde selon l’OMS).

Elle aggrave le réchauffement climatique (baisse de la photosynthèse des plantes, de la réflexion des glaciers…).

Enfin, la pollution contamine et détruit progressivement l’écosystème naturel ou l’environnement de manière globale qui abrite la faune et la flore (sols, végétation, eau, animaux, cultures nourricières…).

Restaurer la nature en ville permet à la fois de lutter contre la pollution, tout en améliorant la qualité de l’air que nous respirons. En effet, grâce à la photosynthèse, les végétaux absorbent le dioxyde de carbone (CO²), puis rejettent de l’oxygène (O²).

Les bienfaits des végétaux vis-à-vis de la pollution ne s’arrêtent pas là. Selon plusieurs études et notamment grâce à une triple action des plantes, la pollution peut être réduite de 15 à 20 % pour une zone urbaine entièrement végétalisée.

Ceci est possible grâce au dépôt des particules polluantes en suspension dans l’air sur les feuilles et les branches. Certains des polluants sont ensuite absorbés, piégés et transformés par la plante via les stomates (minuscules ouvertures à la surface des feuilles) pour alimenter son processus de photosynthèse.

En résumé, restaurer la nature en ville peut réduire de 15 à 20 % la concentration de polluants dans un secteur donné grâce au filtrage et à l’absorption des polluants par les végétaux.

Comment réintroduire la nature en ville ?

Restaurer la nature en ville offre de nombreux bienfaits tant pour l’environnement (lutte contre le changement climatique, réduction des risques d’inondations, réduction de la pollution atmosphérique), que pour la santé publique (bien-être physique, émotionnel, mental, incitation à l’activité physique extérieure…).

Une fois ce constat posé, penchons-nous sur les moyens concrets pour restaurer la nature en ville.

Intégrer la nature comme élément essentiel de chaque projet d’aménagement urbain

Le besoin de nature est désormais au cœur des priorités de la majorité des citadins. Et pour cause, la ville verte ou ville durable offre un cadre de vie agréable, des performances environnementales remarquables, une préservation et un développement de la biodiversité, ainsi qu’une barrière efficace face aux aléas climatiques.

Le meilleur moyen de développer la ville verte tout en répondant aux besoins des citadins est d’intégrer la nature comme élément de base pour chaque projet d’aménagement urbain. Ainsi, les habitations, commerces et différents services urbains sont progressivement structurés autour des espaces verts.

Précédemment évoqués, ceux-ci regroupent les grands parcs et jardins publics, les squares, corridors verts et espaces récréatifs, les jardins collectifs, les abords de voies de circulation végétales, ainsi que les cours d’immeubles, jardins privatifs et autres installations végétales aériennes.

L’intégration de la nature en ville doit être axée autour de principes clairs. Parmi eux :

  • La préservation : habitats et sols naturels fragiles…
  • La restauration : milieux propices au développement d’écosystèmes, berges, zones humides…
  • Le développement : création de nouveaux habitats (haies, vergers, mares…), diversification et adaptation des espèces, mise en place d’une continuité écologique, création d’un lien habitants / nature (jardins collectifs, nichoirs, ruches…)…

À partir de là, l’aménagement urbain structuré autour de la nature nécessite la coordination des différents acteurs locaux (institutionnels, associatifs, gestionnaires…), mais aussi des experts (expertise écologique / génie écologique…) afin de concevoir le projet étape par étape et d’identifier les différents enjeux écologiques.

Préserver les milieux humides dans l’aménagement urbain

Historiquement utilisés comme ressources pour l’élevage puis progressivement délaissés et détruits au fil de l’urbanisation des territoires, les milieux humides, et leur rôle, reviennent sur le devant de la scène.

Aujourd’hui, l’aménagement urbain vert cherche à valoriser et à intégrer les zones humides dans ses projets. Cependant, les spécificités de chaque site doivent être prises en compte afin de respecter les trois principes (préserver, restaurer, développer), tout en étant bénéfiques pour les populations.

Les zones humides répondent à deux enjeux principaux :

  • L’enjeu urbain : cadre de vie agréable, îlot de fraîcheur, nature, détente, bien-être
  • L’enjeu écologique: zones protégées, habitats naturels, diversité biologique, régulation des volumes d’eau et des risques d’inondations, protection des biens et des personnes

Les opérations d’aménagement des zones humides peuvent par exemple intégrer la mise en valeur paysagère et pédagogique (découverte de la faune et de la flore aquatique), des activités de loisirs (baignade, pédalo, canoë…), des niches écologiques (oiseaux migrateurs, poissons, mammifères…), tout en assurant la continuité écologique des espèces, la gestion des eaux pluviales et les risques d’inondations.

Enfin, ici aussi, le projet d’aménagement durable structuré autour d’une zone humide doit impérativement passer par plusieurs étapes clés (état des lieux, programmation, conception, chantier, gestion, suivi), en coordination avec tous les acteurs.

Innovations environnementales : les solutions de demain pour protéger l’environnement

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idverde, entreprise paysagiste engagée pour plus de nature en ville

Verdir la ville : la mission du groupe idverde

Depuis plus de 30 ans, notre entreprise, leader du paysagisme français et européen, agit au service des villes et de la nature.

Experts dans la création, la rénovation et l’entretien d’espaces verts variés, innovants et écoresponsables, nos équipes vous accompagnent à travers toutes les étapes de votre projet.

Afin de restaurer la nature en ville, idverde met à votre disposition un savoir-faire d’excellence dans ses 5 domaines d’expertises : espaces verts, espaces urbains, espaces sportifs et récréatifs, paysagisme d’intérieur et arrosage.

idverde, ce sont aussi des bureaux d’études intégrés, un parc matériel unique et constamment mis à jour, une section Recherche et Développement active, un personnel qualifié en formation continue, ainsi qu’une politique de sécurité renforcée pour garantir le bien-être de nos collaborateurs.

Fiers d’une solide expérience et d’un engagement sans cesse renouvelé au service de l’environnement et des collectivités, nous vous proposons une large gamme d’installations pour créer la ville durable de demain.

idverde, entreprise paysagiste engagée pour la protection de l’environnement

La transition écologique et environnementale est également au cœur des priorités d’idverde. Pour garantir un paysagisme écologique et responsable, un outil bilan carbone est utilisé pour chacun de nos chantiers. De plus, la majorité de notre parc matériel est électrique afin de réduire au maximum nos émissions de GES.

Enfin, nos équipes et collaborateurs bénéficient régulièrement de formations sur le développement durable et la protection de l’environnement.

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idverde, acteur de la protection de la biodiversité au cœur des villes

La gestion écologique des espaces verts de nos équipes se traduit aussi par la gestion différenciée (plantation et entretien adaptés à l’usage de l’espace vert).

Nous mettons en œuvre une large gamme de techniques afin de créer des espaces économes en ressources (paillage, politique de gestion de l’eau responsable…) et utilisons des méthodes de prévention et d’actions naturelles et réfléchies pour lutter contre les nuisibles et les maladies.

Enfin, nous évitons au maximum d’utiliser des produits phytosanitaires et privilégions le choix d’espèces végétales adaptées à leur milieu et enrichissant la biodiversité urbaine.

Conclusion

Ville durable rime inévitablement avec développement, restauration et préservation de la nature en ville. Végétaliser les villes permet non seulement de lutter contre le réchauffement climatique, mais aussi de réduire la pollution, les risques d’inondations, tout en protégeant la biodiversité et la santé des populations.

idverde, entreprise engagée pour la protection de l’environnement et experte dans la création, la rénovation et l’entretien d’espaces verts écologiques, vous accompagne chaque jour un peu plus loin, pour restaurer la nature en ville.

Les engagements d’idverde en faveur du développement durable

Crédit photos : WK Films

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