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31 mars 2022

Innovations environnementales : les solutions de demain pour protéger l’environnement

Préserver l’environnement et nos ressources devient de plus en plus urgent. Mais alors, quelles sont les innovations environnementales pour permettre cela ?

Le réchauffement climatique n’est plus une chimère, au contraire. Plus les années passent et plus nous constatons les effets néfastes des actions de l’Homme sur l’environnement. Déforestation, rejet de CO², pollution des sols… Tout cela contribue à la hausse des températures et donc à la destruction de la biodiversité. Bien sûr, dans cette équation, les entreprises ont aussi leur part de responsabilité.

Toutefois, on constate désormais, au sein des entreprises, une volonté de changer les choses pour mettre l’environnement au cœur de leurs préoccupations. Et heureusement, de nouveaux acteurs font leur apparition, apportant avec eux des solutions innovantes et durables pour protéger l’environnement.

Voyons donc aujourd’hui pourquoi le développement durable est la clé et quelles sont ces solutions innovantes au service de l’environnement.

Le développement durable au cœur de la stratégie des entreprises

Le développement durable : un secteur d’avenir

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le développement durable peut être un secteur porteur et rentable. C’est en tout cas ce qu’indiquait déjà le rapport « Better Business, better world », de la Business & Sustainable Development Commission (BSDC) en 2017.

Pour réaliser cette étude, ils se sont basés sur les 17 objectifs mondiaux de développement durable à l’horizon 2030. Ces objectifs ont été définis et adoptés lors du sommet des Nations Unies en 2015. À titre d’exemple, un des objectifs est l’égalité entre les sexes. Si celle-ci était atteinte en 2030, cela pourrait engendrer une hausse progressive de 11 à 26 % du PIB global.

Au total, ces 17 objectifs mondiaux de développement durable des Nations Unies ouvriraient la porte à environ 60 opportunités commerciales, écologiques et durables. 60 opportunités, qui, a minima, pourraient rapporter environ 12 000 milliards de dollars par an au niveau mondial. À cette échelle, si cela s’accompagnait d’une hausse de la productivité de la main-d’œuvre et des ressources, ce chiffre pourrait même doubler, voire tripler. Sans oublier que ce changement de modèle économique permettrait également de créer 380 millions d’emplois dans le monde d’ici à 2030.

Cela comprend les secteurs de l’alimentation, l’agriculture, les villes, l’énergie et matériaux, ainsi que la santé et le bien-être. Des chiffres non négligeables qui prouvent donc que le développement durable peut générer des profits, par le biais d’une économie verte. Il est également important de noter que pour bon nombre de secteurs, la production se ferait dans les pays en voie de développement, ce qui représente une grande opportunité pour ceux-ci (source Harvard Business Review).

Zoom sur les secteurs les plus dynamiques de l’économie verte

De façon générale, il est possible de remodeler tous les secteurs d’activité pour tendre vers un modèle de société plus respectueux de l’environnement. Toutefois, certains secteurs sont plus dynamiques et déjà en avance en termes d’innovations écologiques.

Prenons pour commencer l’exemple des énergies renouvelables, qui viennent, petit à petit, remplacer les énergies fossiles, grande source de pollution. Ce secteur est certainement celui dont on entend le plus parler aujourd’hui lorsque l’on parle d’économie verte. Selon une étude de la WWF effectuée en collaboration avec le cabinet Ernst & Young Global Limited, à l’horizon 2030, ce secteur pourrait comptabiliser environ 256 000 emplois. Ce qui représente une hausse de 70 % par rapport à l’année 2019. Avec la création de nouveaux emplois, se développeraient de nouvelles compétences : développeurs, fabricants d’équipements, constructeurs, exploitants, opérateurs de maintenance et producteurs de matières premières, entre autres…

Un autre secteur qui fait de plus en plus parler de lui dans le domaine du développement durable, c’est la rénovation énergétique. En effet, il n’est plus à prouver que les anciens bâtiments sont énergivores car conçus avec des matières peu durables. Ils sont donc mal isolés et consomment plus. Depuis quelques années, des aides sont mises en place pour permettre aux ménages d’améliorer leur isolation et donc de faire des économies d’énergie.

D’ailleurs, la Convention Citoyenne pour le Climat avait développé un scénario qui rendrait obligatoire la rénovation énergétique des bâtiments d’ici 2040. Toujours selon l’étude de la WWF et du cabinet Ernst & Young Global Limited, si celui-ci est mis en place, cela ferait augmenter considérablement le nombre d’emplois dans ce secteur dans les années à venir. De 167 000 à 278 000 emplois à l’horizon 2022, puis 406 000 emplois d’ici à 2030.

Sans oublier bien sûr les secteurs des transports, qu’ils soient collectifs ou individuels (trains, bus, voitures ou vélos électriques…), ou encore l’éco-tourisme ! De façon globale, les investissements dans les secteurs de l’économie verte permettraient de soutenir plus d’un million d’emplois à temps plein, voire même près de 2 millions d’emplois d’ici à 2030 (source Le Figaro Economie).

Économie circulaire : une nouvelle façon de penser l’économie

Par définition, l’économie circulaire vient en opposition à l’économie linéaire. L’économie linéaire, c’est notre système actuel. Elle prône une société de consommation qui prélève selon ses besoins dans les ressources naturelles. Le problème étant que depuis la révolution industrielle, les besoins et les prélèvements ont été multipliés par 10. Le programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) révèle qu’en continuant sur ce modèle, le niveau de consommation des ressources naturelles sera inacceptable avant la moitié de ce siècle. Tout en prenant en compte le fait que les pays en voie de développement aspirent à des modes de consommation similaires à ceux des pays occidentaux.

C’est pourquoi il devient urgent de troquer notre modèle d’économie linéaire contre un modèle d’économie circulaire, qui tend à une gestion sobre et raisonnée des ressources de la planète. Bien sûr, ce mode de consommation obligera, à terme, à changer sa façon de consommer et de vivre. Nous connaîtrons donc une réelle mutation des organisations, mais pour le bien de tous.

Mais alors, comment passer d’une économie linéaire à une économie circulaire ? Selon l’ADEME, « l’économie circulaire peut se définir comme un système économique d’échange et de production qui, à tous les stades du cycle de vie des produits (biens et services), vise à augmenter l’efficacité de l’utilisation des ressources et à diminuer l’impact sur l’environnement tout en développant le bien-être des individus ». Cela passe notamment, par exemple, par une meilleure gestion des déchets, ou encore un choix de matières plus durables et/ou éco-conçues (source ADEME).

économie circulaire - meilleure gestion des déchets

Comment agir contre le changement climatique ?

Innovation environnementale : zoom sur 5 solutions tournées vers l’avenir

Vous l’aurez compris, les innovations au service de l’environnement sont des moyens de continuer à faire marcher l’économie mondiale, tout en étant plus respectueux de la planète. Nous pouvons également parler d’ « éco-innovation ».
La Commission européenne INNOVA donne d’ailleurs une définition de ce qu’est l’éco-innovation : « L’éco-innovation est la création de nouveaux biens, processus, systèmes, services et procédures pour satisfaire les besoins humains et offrir une meilleure qualité de vie à tous, avec une utilisation minimale des ressources naturelles tout au long du cycle de vie (matériaux, y compris l’énergie et la superficie) par unité de production et un rejet minimal de substances toxiques. »

La question qui se pose est donc la suivante : quelles sont, concrètement, les solutions innovantes qui respectent cette définition ? Zoom sur 5 solutions !

La micropile en papier de BeFC

C’est la société BeFC qui est l’instigatrice de cette solution : la micropile en papier. C’est une entreprise française, basée à Grenoble. Cette dernière a eu l’idée de concevoir des piles écologiques à biocarburants, fabriquées à base de papier et de catalyseurs biologiques.

Le procédé ? Convertir des substrats naturels comme le glucose et l’oxygène en électricité, grâce à des enzymes. Et l’intérêt environnemental est non négligeable. Car aujourd’hui, ce sont moins de 3 % des piles miniatures au lithium qui sont recyclées. Ces piles écologiques peuvent équiper des appareils jetables ou portables basse puissance. Ce peut être le cas par exemple des emballages connectés, des tests de grossesse ou encore des patchs santé.

Une alternative écologique pour un produit fortement utilisé aujourd’hui (source Big Média).

Les plantes purificatrices d’air de Néoplants

La deuxième innovation au service de l’environnement qui nous a convaincus, ce sont les plantes purificatrices d’air de la start-up Néoplants. Ici encore, c’est une initiative française. Le concept est d’utiliser l’ingénierie biologique pour développer des plantes absorbant davantage de polluants.

Pourquoi est-ce une innovation importante ? Parce qu’aujourd’hui, l’air de nos intérieurs est 2 à 5 fois plus pollué que l’air extérieur. C’est pourquoi les fondateurs de Noeplants ont voulu mettre la Nature au service d’un air plus pur dans les intérieurs. Pour ce faire, ils utilisent les derniers outils de biologie de synthèse, afin de développer des plantes capables d’éliminer les principaux polluants de l’air (oxydes d’azote, monoxyde de carbone, moisissures, allergènes domestiques, etc.) (source Néotech).

Combattre les îlots de chaleur en ville grâce à Urban Canopée

La troisième innovation écologique qui vaut le détour, c’est Urban Canopée. Cette société, encore une fois française, propose des structures insolites en forme de corolles, sur lesquelles viennent pousser des plantes grimpantes. Il est donc possible d’y trouver du jasmin, de la clématite, du lierre…

Le but de cette société est avant tout de permettre de réduire le phénomène d’îlot de chaleur dans les villes. Phénomène notamment provoqué par les matériaux utilisés en ville : le béton en particulier, qui retient la chaleur et ne permet pas à l’eau de circuler. Donc, le but de ces innovations vertes est de faire baisser les températures des villes, tout en permettant aux riverains de profiter d’un environnement verdoyant (source Les Echos).

Le biométhane pour tous grâce à Waga Energy

Cette innovation offre une alternative durable au gaz naturel. Là encore, c’est une entreprise grenobloise, appelée Waga Energy, qui a eu l’idée de cette solution, pour rendre accessible à tous le biométhane. Il s’agit de valoriser le biogaz des sites d’enfouissement sous forme de biométhane.

Le processus est simple, faire passer le biogaz dans des stations d’épuration pour le transformer en biométhane. Cette méthode leur permet ainsi de proposer le biométhane le moins cher du marché tout en étant une alternative écologique.

Améliorer le traitement des eaux usées grâce à Bamboo for life

Enfin, la dernière innovation écologique que nous souhaitions mettre en lumière, c’est celle de la société Bamboo for life, basée dans le sud de la France. Cette entreprise a choisi de s’attaquer à un problème écologique d’actualité et grandissant : le traitement des eaux usées. L’eau, qui va devenir une denrée de plus en plus rare.

Bamboo for life, c’est plusieurs objectifs, tous en faveur de l’environnement. Traitement des eaux usées par un processus de phytoépuration, production et valorisation de biomasse grâce au bambou, absorption de CO² et rafraîchissement bioclimatique. Une solution fondée sur la Nature pour proposer une alternative propre pour le traitement des eaux usées.

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Innover pour la recherche constante de solutions écologiques, une préoccupation idverde

Bien sûr, chez idverde, trouver des solutions écologiques fait également partie de notre ADN. Nous consacrons d’ailleurs une grande partie de nos budgets à notre service Ressources et Développement. Nous utilisons également des outils innovants, comme BIM-Espaces Extérieurs, qui nous permet de créer une numérisation partielle ou complète desdits espaces. Cette modélisation numérique permet une meilleure gestion des plannings d’exécution ainsi qu’une meilleure visualisation entre les interfaces des différents intervenants potentiels. Une numérisation qui permet aussi le respect total des budgets impartis et garantit une qualité quant à la construction.

Tout cela fait partie de notre politique RSE, qui repose sur trois piliers : people, planet, performance.

Conclusion

Nous arrivons aujourd’hui à un tournant décisif dans nos sociétés actuelles. Aujourd’hui, la protection de l’environnement et le développement durable sont des données qui doivent entrer dans nos modèles économiques. Nous devons d’ailleurs changer ces modèles économiques pour en adopter de plus propres, comme c’est le cas avec l’économie circulaire.

Mais alors comment y arriver ? Si nous avons vu que de nombreux secteurs de l’économie verte sont déjà très dynamiques et porteurs, certaines sociétés sont encore plus en avance sur leur époque et proposent des innovations écologiques dont il faut s’inspirer pour le futur ! Voire même les adopter dès maintenant…

Chez idverde, nous mettons également tout en œuvre pour favoriser la protection de l’environnement et sa biodiversité.

Favoriser le développement de la biodiversité, une préoccupation au cœur des projets idverde

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