La nature, une solution pour lutter contre le dérèglement climatique
Face à la crise environnementale, la nature s’impose plus que jamais comme une solution pour lutter contre le dérèglement climatique.
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Mises sur le devant de la scène par un contexte environnemental et géopolitique sans précédent, l’optimisation et la réduction de la consommation énergétique sont plus que jamais au cœur de l’actualité.
Dans cet article, découvrez quelles sont les principales sources d’énergie, leur répartition, leur impact sur l’environnement et la santé, sans oublier les astuces indispensables à connaître pour réduire efficacement et intelligemment notre consommation énergétique.
Les énergies fossiles désignent les sources énergétiques qui utilisent la combustion fossile. Utilisés massivement depuis la révolution industrielle, les combustibles fossiles sont issus de matières organiques enfouies dans la terre depuis des millions d’années, d’où le terme fossile.
Ces sources d’énergie sont ensuite extraites et transformées dans le but de répondre aux besoins des sociétés humaines.
Les combustibles fossiles appartiennent aux énergies non renouvelables. En effet, celles-ci sont limitées en quantité et nécessitent de vastes périodes de temps afin de se reconstituer.
Les combustibles fossiles sont riches en carbone et sont principalement des hydrocarbures. Parmi les énergies fossiles dites conventionnelles, nous trouvons :
Parmi les combustibles fossiles non conventionnels nous trouvons :
En 2019, les énergies fossiles occupaient de loin la première place du mix énergétique mondial, soit plus des trois quarts (80 à 85 %) de la consommation mondiale d’énergie primaire.
Les produits pétroliers représentent environ 33 % du mix, suivis par le charbon (27 %) et par le gaz naturel (24 %).
Enfin, le mix énergétique mondial est complété par les énergies renouvelables (biomasse, hydroélectrique, solaire, éolien…), à hauteur d’environ 15 % et par l’énergie nucléaire (5 %).
En 2021, les États-Unis, la Russie et l’Arabie saoudite occupaient les trois premières places des plus grands producteurs de pétrole avec respectivement 16,8 %, 12,7 % et 12,2 % de part de la production mondiale.
Pour la production de gaz naturel, nous retrouvons à nouveau les États-Unis et la Russie, accompagnés cette fois-ci par l’Iran avec respectivement 23,1 %, 17,4 % et 6,4 % de part de la production mondiale.
La production mondiale de charbon est essentiellement le fait de la Chine (50,8 %), suivie par l’Indonésie (9 %) et par l’Inde (8 %).
La consommation énergétique mondiale d’énergies primaires varie en fonction du niveau de développement des pays, créant de fortes inégalités.
La Chine domine la consommation énergétique mondiale primaire (24 %), suivie par les États-Unis (16,2 %), l’Europe (14,3 %), l’Inde (5,8 %) et l’Afrique (3,4 %).
Bien qu’elle permette l’approvisionnement énergétique de milliards d’êtres humains, la consommation d’énergies fossiles n’est pas sans conséquences. Décryptage.
Selon la dernière édition du rapport du GIEC, les activités humaines, et plus précisément les émissions de gaz à effet de serre, sont en grande partie responsables du dérèglement climatique.
Les gaz à effet de serre sont des composants gazeux qui absorbent le rayonnement infrarouge émis par la terre. Ces gaz à effet de serre, à l’origine présents de manière naturelle dans l’atmosphère, deviennent, du fait des activités humaines, excédentaires et atteignent des taux de concentration sans précédent.
À cause des gaz à effet de serre, l’atmosphère terrestre laisse passer une grande partie du rayonnement solaire et retient une partie du rayonnement infrarouge émis par le sol. C’est ce que l’on nomme l’effet de serre.
La consommation énergétique de combustibles fossiles porte une grande part de responsabilité dans ce phénomène. En effet, la combustion d’énergie fossile émet des quantités importées de gaz à effet de serre (CO2 et méthane, entre autres). Ainsi, 80 % des émissions de CO2 dans le monde sont dues à la combustion d’énergies fossiles.
Finalement, advient le réchauffement climatique, provoqué par la combustion massive des ressources fossiles et leurs émissions de gaz à effet de serre.
Celui-ci prend de nombreuses formes et se traduit par exemple par la montée générale des températures, des pics caniculaires et des périodes de sécheresse, par l’augmentation de la fréquence et de la violence des catastrophes naturelles ou encore par l’élévation générale du niveau des mers.
La pollution atmosphérique est l’autre conséquence majeure de la consommation énergétique fossile.
En effet, selon l’AIE (Agence Internationale de l’Énergie), la combustion d’énergie fossile serait responsable de 80 % des émissions de CO2, d’au moins 85 % des émissions de particules fines et de la quasi-totalité des oxydes de soufre et d’azote.
La consommation énergétique fossile est principalement utilisée dans les secteurs du transport, de l’industrie, de l’habitat, ainsi que pour la production d’électricité.
Le secteur des transports représente 80 % de la balance des émissions polluantes, tandis que les autres secteurs occupent les 20 % restants.
Au niveau des conséquences sanitaires, le bilan de la pollution de l’air est plus que préoccupant. En effet, la moyenne des chiffres publiés par différentes recherches et études table sur un total de 8 millions de morts prématurées par an dans le monde dus à cette pollution, soit 20 % des adultes décédés, la Chine et l’Inde portant à elles seules plus de la moitié de ce bilan.
À l’échelle européenne, le nombre de décès par an dus à la pollution atmosphérique s’élèverait à 500 000. En France, ces chiffres varient entre 40 000 et 100 000 décès prématurés par an.
La pollution atmosphérique, majoritairement due à la consommation énergétique fossile, est non seulement une cause et une conséquence du dérèglement climatique, un facteur de mortalité important pour l’homme, mais contribue également au déclin de la biodiversité dans son ensemble.
Dans le cadre de la transition énergétique, qui consiste en une modification profonde des modes de production, de distribution et de consommation d’énergie, de nombreuses mesures peuvent être prises dès à présent afin de réduire efficacement notre consommation énergétique.
Socle indispensable de la vie en société, le secteur de l’habitat occupe lui aussi une part importante de la consommation énergétique des entreprises et des particuliers.
En effet, la rénovation énergétique des bâtiments fait partie des mesures phares de la loi de transition énergétique adoptée à partir de 2015.
Le secteur du bâtiment est responsable de 17 % des émissions de GES et de 45 % de la consommation énergétique finale en France.
La transition énergétique permet de répondre aux enjeux environnementaux et climatiques (baisse de la consommation énergétique et des émissions de gaz à effet de serre), mais aussi aux défis économiques et sociaux de ce secteur (lutte contre les passoires thermiques, baisse des factures énergétiques).
Pour cela, un grand plan de rénovation énergétique doit être amorcé pour les bâtiments publics, les logements privés, le parc locatif social ainsi que pour les bâtiments tertiaires et professionnels.
La rénovation énergétique des bâtiments dans le cadre de la transition énergétique contient de nombreuses mesures reposant sur 3 axes majeurs :
Plus concrètement, l’isolation des bâtiments vise les toitures (une toiture mal isolée peut faire perdre jusqu’à 30 % de chaleur) ; les murs (jusqu’à 25 % de perte de chaleur) et les fenêtres.
Enfin, de nombreuses aides de l’État sont disponibles pour inciter à la rénovation énergétique des bâtiments.
D’après les chiffres de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie), le chauffage représente plus de 60 % de la consommation énergétique des ménages, pour 16 % des dépenses totales consacrées au logement. Pour les entreprises, la part de dépenses liées au chauffage s’élève quant à elle à plus de 50 %.
Dans les deux cas de figure, les systèmes de production de chaleur à partir des énergies gaz et électricité représentent les deux tiers des modes de chauffage.
Afin d’optimiser le chauffage et de diminuer sa consommation énergétique, plusieurs solutions existent.
Tout d’abord, veillez à choisir la bonne température, c’est-à-dire d’environ 19 °C dans les pièces à vivre et de 16 à 17 °C dans les chambres.
La deuxième astuce consiste à ne chauffer que lorsque c’est nécessaire. En d’autres termes, cela consiste à baisser le chauffage la nuit ou lorsque vous n’êtes pas présents. Les pièces comme la salle de bain ou encore les toilettes ne nécessitent pas non plus un chauffage permanent. Enfin, si vous vous absentez plusieurs jours, privilégiez le mode hors gel.
L’aération de l’habitation permet le renouvellement de l’air et l’évacuation de la vapeur d’eau accumulée. Une fois le chauffage réduit au minimum durant ces plages d’aérations, vous constaterez ensuite qu’un air sec nécessite moins d’énergie pour être chauffé, entraînant alors une réduction de votre consommation.
La traque des courants d’air consistera à placer des joints ou des films plastiques sur les fenêtres qui laissent passer l’air ou encore sur celles à simple vitrage en attente de remplacement.
Pour ne pas laisser la chaleur s’échapper, fermez les portes des pièces ou la température est plus basse pour ne pas refroidir les espaces chauffés. Vous pouvez également installer des rideaux épais dans les pièces chauffées, sans oublier de fermer les volets la nuit.
Les dernières astuces consistent à laisser entrer la chaleur du soleil durant la journée (ouverture des volets et des rideaux), à optimiser le fonctionnement de vos radiateurs (entretien et installation d’une plaque réfléchissante).
Enfin, pensez à procéder à l’entretien régulier de votre chaudière, à vous équiper d’un thermostat d’ambiance qui permet de réguler et de programmer la chaleur de tout votre logement ou encore de robinets thermostatiques à équiper sur chaque radiateur.
Les appareils électriques représentent la deuxième source de consommation énergétique la plus importante des ménages, soit environ 15 %.
L’astuce la plus efficace pour diminuer sa consommation d’énergie et les dépenses de ces appareils consiste premièrement à remplacer les plus énergivores.
En effet, depuis 1992, vous pouvez comparer l’étiquetage électrique de vos appareils grâce à une note allant de A +++ jusqu’à G. Chaque écart de note représente entre 15 et 20 % d’économie d’énergie. Une différence non négligeable pour les appareils du quotidien utilisés à l’année, tels que le réfrigérateur, le congélateur, le lave-linge ou encore le téléviseur.
Indispensable et actif toute l’année, l’éclairage doit lui aussi être optimisé pour réduire la consommation énergétique globale.
En associant des ampoules à LED, l’utilisation maximale de la lumière naturelle (bureaux à proximité des fenêtres) et en éteignant systématiquement la lumière dans les pièces non occupées, la consommation énergétique issue de l’éclairage sera nettement allégée.
Les lumières ne sont pas les seules sources de consommation énergétique à éteindre. En effet, de nombreux appareils en veille pompent en permanence de l’énergie. En éteignant les veilles des appareils en question, des économies sur votre facture d’électricité peuvent être réalisées jusqu’à 10 %.
En dehors du chauffage, de nombreux appareils tels que la machine à café, les équipements audiovisuels, informatiques ou encore la box internet consomment en permanence de l’électricité de manière inutile si vous ne vous en servez pas.
Pour pallier ces dépenses, privilégiez des blocs multiprises à interrupteur pour pouvoir éteindre tous vos appareils en même temps.
Dans un contexte de crise énergétique et climatique en partie due à la consommation massive d’énergies fossiles, la transition énergétique est au cœur des enjeux actuels.
Afin de limiter l’avancée du dérèglement climatique, de mettre fin à la pollution atmosphérique, tout en soulageant la planète, la santé publique et le portefeuille des ménages, l’ensemble de la société doit évoluer pour réduire efficacement sa consommation énergétique.
Avant d’atteindre l’objectif de neutralité carbone et de 100 % d’énergies renouvelables dans les prochaines décennies, nous pouvons tous agir dès maintenant.
Notamment grâce à la rénovation énergétique des bâtiments, à l’optimisation des modes et des habitudes de chauffage, mais aussi grâce au remplacement des appareils électriques énergivores et à une utilisation plus économe de ces derniers.
Énergies vertes : où en est-on ?
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