La nature, une solution pour lutter contre le dérèglement climatique
Face à la crise environnementale, la nature s’impose plus que jamais comme une solution pour lutter contre le dérèglement climatique.
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Avec plus de 30 ans d’expérience dans la création et l’entretien des espaces verts, idverde assure le bien-être des utilisateurs et la préservation de l’environnement dans chacune de ses activités. Chaque jour, nos 8 000 collaborateurs transforment des endroits gris en lieux verts et respectueux de l’environnement.
Le charbon, le pétrole et le gaz sont ce que l’on appelle des énergies fossiles. Les hommes dépendent de ces ressources depuis de nombreuses années mais cela ne durera pas indéfiniment car les réserves sont limitées. De plus, elles sont polluantes et dangereuses pour l’environnement.
L’énergie solaire apparaît comme la solution de substitution idéale : illimitée, propre et disponible sur toute la planète. Les chercheurs ont depuis longtemps planché sur les différents moyens de la transformer en ressource utilisable. Aujourd’hui, les particuliers comme les industriels ont la possibilité de s’équiper en panneaux solaires pour se fournir en énergie verte à moindre coût.
Au niveau mondial, ce sont les pays émergents qui s’y intéressent de plus en plus car les coûts de production ont fortement chuté et la tendance se poursuit. Les villes ne sont pas en reste, et s’équipent de plus en plus en mobilier urbain intelligent et connecté. Aux États-Unis, un homme a même fait le pari de créer une ville 100 % autonome et ne fonctionnant qu’à l’énergie solaire. Loin d’être une utopie, 2 000 habitants y vivent déjà depuis 2018.
Voyons pourquoi cette énergie semble si intéressante, aussi bien d’un point de vue économique qu’écologique.
Les ressources servant à produire les énergies fossiles se sont formées il y a des millions d’années, à partir de la décomposition de matière vivante. Leur renouvellement, qui s’effectue sur une échelle de temps géologique, est trop lent pour subvenir aux besoins d’une demande toujours en hausse. Le défi à présent est de limiter leur utilisation pour différentes raisons.
Le CO2 est présent dans notre atmosphère dans une certaine proportion. Son action est importante car il absorbe le rayonnement infrarouge émis par la Terre en direction de l’espace. Cette absorption limite la perte d’énergie, ce qui augmente la température de la Terre. Sans cet effet, notre atmosphère serait aux alentours de -18°C mais grâce à lui, la température moyenne se situe aux environs de 15°C.
Maintenant, si la proportion de CO2 augmente, son action va suivre la tendance : c’est ce qu’on appelle le réchauffement climatique. Seulement 3°C de plus pourraient faire monter le niveau des océans de telle sorte qu’ils inonderaient les plaines, provoquant un déplacement massif de population.
En brûlant, le pétrole et le charbon dégagent de la chaleur mais aussi d’autres éléments qui s’échappent dans l’atmosphère : des oxydes d’azote, de soufre et de carbone, de la suie et des métaux lourds comme le plomb. Ces éléments engendrent, chaque année, des pics de pollution dans les villes car, par manque de vent, ils stagnent et se déposent sur les sols.
Cela a un impact sur les populations, avec de plus en plus de personnes souffrant de maladies respiratoires mais aussi sur les bâtiments. En effet, les particules issues de la pollution atmosphérique se déposent sur les sols et sur les murs. Leur composition est telle qu’elles attaquent les matières minérales comme la pierre des monuments historiques.
Pour transporter les 65 millions de barils de pétrole brut consommés chaque jour sur Terre, on utilise principalement les voies maritimes. Les pétroliers les plus grands peuvent embarquer jusqu’à 350 000 tonnes de pétrole brut chacun.
Les accidents sont rares mais lorsqu’ils ont lieu, ils sont catastrophiques pour les écosystèmes. Les images de marées noires montrent souvent des oiseaux englués dans du pétrole mais il ne faut pas oublier que les fonds marins sont eux aussi impactés. Chaque marée noire détruit des zones sous-marines entières : les algues, les poissons, les crustacés mais aussi les micro-organismes. Les dégazages sauvages sont aussi à prendre en compte car ils représenteraient plus d’un million de tonnes d’hydrocarbures rejetés à la mer chaque année.
Lorsque l’on parle de pollution des eaux, on pense immédiatement aux usines qui déversent des produits chimiques dans les cours d’eau, alimentant les cultures environnantes. Le plus souvent, ce sont des accidents industriels comme ceux-là, qui contaminent les cours d’eau. Mais ce ne sont pas ceux qui polluent le plus.
Pour exploiter les hydrocarbures et les rendre utilisables, les fabricants doivent utiliser de grandes quantités d’eau potable. L’extraction du gaz de schiste, par exemple, s’effectue grâce à la méthode de la fracturation hydraulique, où l’on injecte de l’eau et des additifs dans la roche pour la fissurer. En limitant ces pratiques, c’est autant de litres d’eau potable qui sont préservés.
L’énergie solaire est l’énergie renouvelable par excellence. En moins d’une heure, le Soleil fournit assez de puissance pour subvenir aux besoins de toute la planète pendant un an. Peu de zones habitées sont privées de soleil car les populations humaines se sont implantées dans des régions au climat agréable et idéal pour les cultures.
Disponible aussi bien dans les grandes villes que dans les zones isolées, l’énergie solaire est une solution facilement accessible à toutes les populations du globe. Au fil des ans, les ingénieurs ont développé plusieurs manières de transformer cette ressource, inépuisable et non polluante, afin de pouvoir s’en servir de manière optimale.
Ce principe est basé sur la transformation des rayons du soleil en électricité. Cette conversion est possible grâce à des panneaux exposés aux rayonnements et recouverts de cellules photovoltaïques.
Ces cellules sont composées de matériaux semi-conducteurs comme le silicium. Lorsque les atomes des semi-conducteurs sont bombardés de photons (éléments qui constituent la lumière), leurs électrons s’agitent et créent de l’électricité. Cette électricité est alors récupérée puis distribuée pour être utilisée.
L’installation de panneaux photovoltaïques se destine aussi bien aux particuliers qu’aux grandes structures. En effet, il est possible de recouvrir de panneaux solaires, une partie du toit d’une maison individuelle, et ainsi assurer son autonomie électrique. À plus grande échelle, des centrales solaires exploitent des terrains de plusieurs centaines d’hectares, recouverts de panneaux, afin d’alimenter en énergie verte des villes entières.
L’idée est de capter directement la chaleur du soleil et de la transférer à un fluide caloporteur, qui est ensuite dirigé vers le lieu d’utilisation. Cette technique est idéale pour des dispositifs dont le besoin en chaleur est inférieur à 100°C :
Il est possible d’utiliser l’énergie solaire thermique en la transformant en énergie mécanique puis en électricité. Cette ressource est alors nommée “énergie solaire thermodynamique”.
Des collecteurs concentrent les rayons du soleil pour chauffer un fluide caloporteur à une température assez élevée. Grâce à cette chaleur, un dispositif produit de la vapeur d’eau et ainsi, actionne une turbine qui génère de l’électricité.
La part de l’utilisation de l’énergie solaire dans le monde n’est pour le moment pas majoritaire. Elle n’est que quatrième derrière le charbon, le gaz et les barrages hydroélectriques. Néanmoins, sa proportion augmente chaque année.
Les énergies fossiles occupent, encore aujourd’hui, une place dominante dans la répartition du mix énergétique mondial.
L’énergie solaire captée possède la capacité d’être injectée directement dans les réseaux électriques existants. Au niveau des infrastructures, il n’existe donc aucun frein à son développement. C’est sûrement pour cela que sa croissance est plus rapide que celles des autres énergies vertes.
L’Afrique, avec un taux d’ensoleillement très important, s’y intéresse fortement mais les industriels restent frileux. Il existe pourtant une forte demande des pays émergents comme l’Inde, par exemple, qui met en place un programme de renouvellement de son réseau électrique à grande échelle.
L’Europe reste en retard dans la course à l’énergie solaire. Pourtant, le coût de production des cellules photovoltaïques connaît une forte évolution à la baisse. Les progrès des ingénieurs et des chercheurs ainsi que la fabrication en masse de panneaux solaires ont permis de réduire considérablement le coût de production des cellules photovoltaïques.
Chez idverde, nous sommes convaincus que le solaire est une solution d’avenir. L’électricité verte fait d’ailleurs partie de notre quotidien. 80% de nos agences françaises utilisent déjà un mix d’énergies vertes dont le solaire fait partie.
Quand les végétaux deviennent des sources d’énergie
Les politiques locales ont compris l’intérêt d’intégrer l’énergie solaire dans leurs projets de villes. Cette énergie verte va devenir un enjeu majeur pour les villes de demain, d’où l’importance de mettre en place des solutions durables pour produire l’énergie localement et assurer leur autosuffisance.
Beaucoup de villes misent aujourd’hui sur le solaire et se positionnent sur deux axes majeurs.
Tout d’abord, le mobilier urbain qui fonctionne à l’énergie solaire. On trouve des bancs solaires dotés de prises pour recharger un smartphone, des poubelles intelligentes capables de transmettre des données sur les déchets qu’elles renferment (poids, quantité, etc.), ou encore des bornes interactives produisant leur propre énergie solaire.
Tous ces éléments fonctionnent en autonomie grâce à leurs propres panneaux solaires. Ils peuvent donc être placés n’importe où sans devoir effectuer de travaux de raccordement au réseau électrique. C’est un gain de temps et d’argent non négligeable pour les communes.
D’autre part, ce mobilier urbain est capable d’enregistrer les données concernant leur utilisation et de les transmettre à des data centers. Cela ouvre la voie à une utilisation de ces informations pour optimiser toujours plus la qualité de vie des citoyens dans la ville. Chez idverde, nous encourageons le développement de ces espaces urbains innovants.
Au-delà du mobilier urbain, les villes investissement également dans la mise en place d’un nouveau réseau électrique intelligent, aussi appelé smart grid. Ce type de réseau est capable d’augmenter ou de diminuer la production d’électricité en fonction des besoins des habitants. Lors des pics de consommation, le smart grid produit plus pour subvenir à la demande tandis qu’il diminue son rendement s’il y a moins de besoins. Il est aussi capable de stocker une partie de l’énergie solaire produite en cas de nécessité.
Née dans l’esprit d’un ancien footballeur devenu promoteur immobilier, Babcock Ranch est aujourd’hui une ville de 2 000 habitants qui ambitionne d’en accueillir 50 000 dans 20 ans. Implantée au cœur de la Floride, cette ville est entièrement autonome en électricité, grâce à une ferme de 700 000 panneaux solaires construite aux abords de la ville.
Des pistes cyclables, peu présentes aux États-Unis, ont ici été intégrées aux routes pour favoriser les déplacements non polluants. Le réseau d’eau a, lui aussi, été pensé de manière à fonctionner en circuit fermé et à réutiliser les eaux usées pour arroser la végétation.
Chaque foyer est invité à installer un panneau solaire individuel pour alléger sa facture énergétique et naturellement, la voiture électrique prend toute sa place dans cette nouvelle ville verte.
Depuis le 1er janvier 2021, 80 % des agences idverde françaises ont déjà adopté l’électricité verte. L’installation, en début d’année, de notre direction, dans de nouveaux locaux à Levallois-Perret, a été l’occasion de franchir le pas pour le siège également. Les 20 % d’agences restantes devraient s’y mettre d’ici l’été 2021.
L’énergie solaire semble être l’une des réponses à donner face aux problèmes environnementaux que provoque l’utilisation des énergies fossiles. C’est également un enjeu économique à intégrer dans la démarche climatique mondiale. L’accélération de sa mise en place prouve que les dirigeants ont compris l’urgence et que la volonté de changement est bien présente.
Chez idverde, nous avons déjà engagé cette transition depuis plusieurs mois et nous la voyons enfin aboutir en 2021. Les actions pour la préservation de l’environnement sont une des valeurs qui nous tiennent à cœur. Notre politique est toujours orientée vers le vivre ensemble, de manière à maintenir des espaces de vie pérennes et écologiques.