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Avec plus de 30 ans d’expérience dans la création et l’entretien des espaces verts, idverde assure le bien-être des utilisateurs et la préservation de l’environnement dans chacune de ses activités. Chaque jour, nos 8 000 collaborateurs transforment des endroits gris en lieux verts et respectueux de l’environnement.
Au croisement des besoins humains et du changement climatique, la végétalisation des villes émerge comme une priorité grandissante. Avantages, méthodes, exemples… Aujourd’hui, partons à la découverte de la végétalisation urbaine !
Le premier intérêt de la végétalisation urbaine concerne le rafraîchissement des villes.
Premièrement, les arbres apportent de l’ombre. Celle-ci permet de réduire le passage des rayons solaires, ainsi que la chaleur absorbée et émise par les surfaces bétonnées.
De plus, la transpiration naturelle des plantes, ou évapotranspiration, contribue activement à abaisser la température ambiante.
Les toits végétalisés et les murs verts agissent comme des isolants naturels, réduisant l’absorption de chaleur par les bâtiments. Cette double fonctionnalité favorise une régulation thermique plus efficace dans les environnements urbains.
Dans cette optique, la végétalisation urbaine, grâce à l’ombrage, l’évapotranspiration et l’isolation des bâtiments, atténue significativement l’effet d’îlot de chaleur urbain.
En dynamisant la circulation de l’air et en absorbant le rayonnement solaire, cette approche crée des espaces urbains plus confortables et agréables, tout en atténuant les conséquences néfastes des vagues de chaleur croissantes dans les zones urbaines.
Enfin, selon plusieurs études, une ville fortement végétalisée voit sa température ambiante réduite entre 3 et 5 °C, tandis que la consommation énergétique liée à la climatisation peut être réduite jusqu’à 60 %.
La végétalisation urbaine sert de catalyseur pour le développement, la restauration et la préservation de la biodiversité en milieu citadin. En créant des espaces verts, elle favorise la cohabitation harmonieuse entre la vie urbaine et la nature.
Les parcs et les jardins urbains abritent une diversité d’espèces végétales indigènes, devenant des refuges pour les oiseaux, insectes et petits mammifères.
La présence de végétation crée des microclimats et des habitats naturels propices à la prolifération d’espèces, contribuant ainsi à la restauration des écosystèmes urbains dégradés.
En préservant la biodiversité locale, elle assure la continuité des cycles écologiques, favorise la pollinisation des plantes, la régulation des nuisibles et le maintien de l’équilibre écologique au cœur même des agglomérations.
Ainsi, la végétalisation urbaine émerge comme une solution multifonctionnelle, participant activement au développement durable, à la restauration des écosystèmes et à la protection de la biodiversité en milieu urbain.
Lorsqu’il est question d’amélioration de la santé publique, la végétalisation urbaine émerge comme un remède incontournable.
Tout d’abord, les végétaux agissent comme de véritables filtres naturels. Les espaces verts contribuent à purifier l’atmosphère des polluants, améliorant ainsi la qualité de l’air respiré quotidiennement.
Ainsi, grâce à la végétalisation, la réduction de la pollution atmosphérique agit comme un remède préventif face aux maladies respiratoires.
Le second avantage sanitaire de la végétalisation des villes concerne la santé physique et mentale.
Selon plusieurs études, la présence de végétaux encourage à l’activité physique régulière, essentielle pour rester en forme à tout âge.
De plus, la végétation agit comme un réducteur naturel du stress tout en contribuant à un meilleur équilibre émotionnel.
Grâce à des espaces verts plus calmes, propices à la détente, à la contemplation ou au repos, la végétalisation des villes contribue alors à une meilleure santé mentale.
Par ailleurs, en contribuant à la régulation des températures, et à l’augmentation du confort thermique, la végétalisation contribue également à prévenir les problèmes de santé liés aux épisodes de chaleur extrêmes.
Enfin, la végétalisation des villes est un puissant vecteur de lien social. Les possibilités d’interactions sociales offertes par les villes vertes ont des répercussions positives sur la santé mentale, renforçant le tissu social et créant des communautés urbaines plus résilientes et épanouies.
Pourquoi et comment végétaliser davantage les villes ?
L’installation de ruches en milieu urbain s’inscrit comme une pratique complémentaire à la végétalisation des villes qui contribue de manière importante à la biodiversité urbaine.
Tout d’abord, les ruches favorisent la pollinisation des plantes, essentielle à la reproduction de nombreuses espèces végétales, qu’elles soient ornementales ou alimentaires.
Les abeilles, principaux pollinisateurs, butinent les fleurs à la recherche de nectar, stimulant ainsi la reproduction et la croissance des plantes.
En retour, cette pollinisation renforce la diversité végétale dans les zones urbaines, participant ainsi à la végétalisation de l’environnement.
De plus, les ruches urbaines peuvent agir comme des indicateurs de la santé environnementale.
En surveillant la santé des colonies d’abeilles, on peut obtenir des informations sur la qualité de l’environnement local, notamment en ce qui concerne la présence de pesticides ou d’autres facteurs de stress.
Finalement, l’installation de ruches devient un moyen concret d’encourager la biodiversité végétale, tout en sensibilisant la communauté urbaine à l’importance de préserver les écosystèmes locaux.
Débitumer les villes est une démarche centrale pour favoriser la biodiversité urbaine et accroître la surface dédiée à la nature.
L’excès de revêtements imperméables, comme le bitume, contribue à l’effet d’îlot de chaleur urbain et entrave la régulation naturelle du cycle de l’eau.
En débitumant les zones urbaines et en limitant l’artificialisation des sols, on améliore l’infiltration des eaux de pluie dans le sol, réduisant ainsi le ruissellement et les risques d’inondation.
Cette mesure permet également de rétablir une connexion directe avec la pleine terre, offrant un substrat naturel propice à l’implantation et à la croissance des végétaux.
De plus, la débitumation facilite la recharge des nappes phréatiques et contribue à la préservation de la biodiversité locale en offrant des habitats plus naturels.
Enfin, l’élargissement de la surface naturelle grâce à la débitumation contribue à atténuer les îlots de chaleur urbains en favorisant l’évapotranspiration et en diminuant la rétention de chaleur.
Ainsi, débitumer les villes est une action essentielle pour restaurer l’équilibre écologique en milieu urbain, améliorer la gestion de l’eau, et offrir des espaces propices à la végétalisation et au bien-être des citoyens.
La végétalisation verticale des villes, par le biais de jardins verticaux, de façades végétalisées et de toitures vertes, offre une approche innovante pour maximiser l’utilisation de l’espace urbain restreint.
En cultivant des espaces en hauteur, on maximise l’utilisation de l’espace urbain limité, contribuant, au passage, à la lutte contre l’étalement urbain.
Ces structures végétales améliorent la qualité de l’air, réduisent l’effet d’îlot de chaleur, et créent des habitats pour la biodiversité.
Les murs végétaux sont des structures verticales qui accueillent des plantes, améliorant l’esthétique urbaine, la qualité de l’air, et offrant des avantages thermiques et acoustiques.
Les toitures végétales sont des surfaces recouvertes de plantes, offrant isolation, rétention d’eau, biodiversité urbaine, et contribuant à la durabilité environnementale des bâtiments. Les toits verts peuvent être utilisés de manière ornementale, mais aussi pour la production de nourriture.
En résumé, au-delà de ses avantages esthétiques, la végétation verticale contribue à améliorer la qualité de l’air, à réduire l’effet d’îlot de chaleur, tout en fournissant des habitats pour la faune urbaine.
Initié par la Ville de Paris en 2015, Le “Permis végétaliser” s’est désormais répandu dans plusieurs villes françaises. Le permis végétaliser permet aux résidents de demander l’autorisation d’installer des végétaux dans l’espace public.
Ces permis visent à encourager la végétalisation urbaine en permettant aux citoyens de contribuer à verdir leur environnement immédiat.
En obtenant ce permis, les habitants peuvent participer activement à l’amélioration de l’esthétique urbaine, à la qualité de l’air, à la réduction des îlots de chaleur urbains et à la promotion de la biodiversité en introduisant des éléments végétaux dans le paysage urbain.
Il peut être demandé par des particuliers ou des collectifs, tels que des associations. Les objectifs initiaux du permis végétaliser incluent le retour de la nature en ville, la préservation de la biodiversité, l’amélioration de la qualité de vie, et la participation des habitants à l’embellissement du cadre urbain.
Le processus de demande peut varier entre les municipalités, mais généralement, il nécessite une proposition détaillée incluant les types de végétaux et les emplacements prévus.
Une autorisation temporaire est délivrée si le projet est validé, assortie d’une charte de végétalisation.
Les espèces végétales autorisées sont spécifiées dans cette charte, visant généralement à promouvoir des pratiques écoresponsables.
La durée de validité du permis dépend de la commune, mais il est souvent tacitement reconductible.
Les zones végétalisables peuvent inclure des bacs urbains, les pieds d’arbre, les trottoirs et les terre-pleins, offrant une variété d’options aux habitants pour enrichir le paysage urbain.
Partons maintenant à la découverte de plusieurs villes qui utilisent des solutions basées sur la nature contre le dérèglement climatique !
Le premier exemple de ville végétalisée a été réalisé par les équipes d’Idverde en 2023, il s’agit de la végétalisation des toits dans la ville de Nantes.
Le chantier a eu lieu dans le quartier Euronantes, un centre d’affaires à dimension européenne situé le long de la Loire et avec une vue imprenable sur le cœur de la ville.
Avec plus de 200 000 m² de bureaux, 40 000 m² d’équipements publics et plus de 2000 logements, le quartier Euronantes, en déploiement depuis plusieurs années, devrait être complètement achevé à l’horizon 2025.
Pour contribuer à la végétalisation du site tout en participant à la protection de l’environnement, nos équipes ont œuvré pour la mise en place d’une toiture végétale de 1000 m², répartis sur différents bâtiments de l’îlot 4B.
En partenariat avec Ecovegetal, nos équipes ont mis en place deux typologies de végétation sur les toitures grâce à l’offre SAXATILIS, un système de végétation semi-intensive créé pour les structures en béton, en bois ou en acier.
Ainsi, la toiture végétale posée est composée de micro-mottes de Sedum et de vivaces avec 15 cm d’épaisseur de substrat. Des baliveaux ont également été implantés sur des buttes de végétation intensive.
Enfin, nos équipes ont aussi participé à l’aménagement des abords de l’îlot, ainsi que du patio.
Finalement, la toiture végétale réalisée permet une meilleure rétention des eaux de pluie, tout en contribuant à lutter contre les îlots de chaleur de l’espace urbain nantais.
Mise en œuvre grâce à la collaboration de nos équipes danoises de Malmos Landskaber et de SLA, la seconde réalisation du jour nous mène à Copenhague au Danemark.
Au terme d’un chantier d’envergure, un centre de valorisation des déchets dernière génération au cœur de la ville : Copenhill.
Fruit d’un investissement massif et au centre de la transition écologique du Danemark, la centrale de Copenhill couvre une superficie de 41 000 m².
Elle permet la combustion de plus de 400 000 tonnes de déchets par an, tout en permettant l’alimentation de 160 000 foyers en eau chaude et plus de 62 500 en électricité.
L’autre particularité de l’édifice est sans conteste son architecture exceptionnelle qui permet de remplir plusieurs fonctions.
Le bâtiment est en forme de parallélépipède aux angles arrondis, culmine à plus de 85 mètres de haut et est surtout doté d’un toit en pente d’une superficie de 16 000 m² !
Sur la toiture du bâtiment, une piste de ski de 600 mètres rajoute au caractère unique et remarquable de l’architecture du bâtiment.
Autres preuves de la multifonctionnalité du site : un café, un parcours de randonnée, un pôle éducatif, ainsi que le plus grand mur d’escalade artificiel du monde au cœur du bâtiment !
En plus de sa fonction récréative, le toit est garni de nombreux végétaux qui permettent d’une part la réduction du ruissellement des eaux de pluie, mais aussi l’absorption de la chaleur environnante.
Comment restaurer la nature en ville ?
De plus en plus répandue dans le cadre de la transition écologique et de la lutte contre le dérèglement climatique, la végétalisation urbaine fleurit partout à travers le monde.
La végétalisation des villes peut prendre de nombreuses formes. Il peut s’agir de la création d’espaces verts, de parcs et de jardins urbains, mais aussi de nouvelles formes de végétalisations verticales comme pour les murs et les toits végétaux.
La végétalisation urbaine offre de nombreux bienfaits en matière de qualité de vie et de préservation de l’environnement.
Parmi eux, le rafraîchissement des villes, l’absorption du CO2, la dépollution de l’eau, des sols et de l’air, le développement de la biodiversité urbaine, sans oublier les nombreux bénéfices pour la santé publique !
