Pourquoi faut-il planter des espèces locales ?
Les premiers à s’être posé la question de “pourquoi planter local ?” furent les ingénieurs du génie écologique qui ont pour objectif de s’assurer de la protection de l’environnement.
Cette question survient face à l’urbanisation rapide, à l’érosion des sols et à la chute de la biodiversité. Il devient alors plus que nécessaire de recréer la nature et cela passe par le paysagisme durable. Planter des espèces locales présente alors plusieurs avantages.
Des végétaux adaptés à l’environnement
Les plantes locales qui poussent naturellement sont, comme le mot local l’indique, adaptées à l’environnement et aux spécificités du sol. Cela signifie moins d’eau pour l’arrosage, moins d’engrais à semer et un résultat tout aussi attrayant.
Aussi, d’un point de vue esthétique, les végétaux locaux s’harmonisent avec le paysage et sa typologie. Ainsi, cela participe à préserver les paysages qui font l’identité d’une région.
Des végétaux plus résistants
Les plantes indigènes sont présentes sur nos territoires depuis des centaines d’années. Elles sont donc parfaitement résistantes au climat ainsi qu’à ses aléas météorologiques (sécheresse, humidité, ensoleillement, vent, sel du littoral, etc.).
Qu’elles se trouvent en forêt, dans les champs, près des plages ou dans les jardins, elles sont robustes et ne nécessitent donc pas d’équipement de protection contre les insectes ravageurs et les agents pathogènes présents dans la région.
Ces caractéristiques font de la plante indigène une plante facile à cultiver, faisant partie du patrimoine et de la biodiversité.
Planter local pour préserver la biodiversité
Enfin, les plantes locales participent également à la préservation de la biodiversité.
Elles sont un maillon essentiel pour l’écosystème et abritent une microfaune d’auxiliaires utiles aux jardins. Ces derniers y trouvent à la fois un habitat, mais également de la nourriture comme du pollen et du nectar pour les insectes pollinisateurs butineurs, ainsi que des baies et des fruits pour la faune locale.
À l’inverse, les espèces exotiques, c’est-à-dire des fleurs qu’on ne trouve pas naturellement proches de chez soi (pavots de Californie, fougères du Japon, miscanthus de Chine ou phormium de Nouvelle-Zélande pour ne citer que quelques exemples) finissent par poser problème. Certaines ont besoin de grands espaces et finissent par envahir les zones où elles prennent la place d’autres espèces locales.
C’est pour cette raison qu’il est important de choisir des espèces locales afin de maintenir cette biodiversité.