L’importance des espaces verts accessibles pour les personnes âgées et à mobilité réduite
L’importance des espaces verts accessibles apparaît désormais comme majeure pour une société inclusive.
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Avec plus de 30 ans d’expérience dans la création et l’entretien des espaces verts, idverde assure le bien-être des utilisateurs et la préservation de l’environnement dans chacune de ses activités. Chaque jour, nos 8 000 collaborateurs transforment des endroits gris en lieux verts et respectueux de l’environnement.
Les cours d’école traditionnelles sont souvent de vastes espaces minéraux qui ne favorisent ni le bien-être des élèves, ni la biodiversité locale.
Face à l’urbanisation grandissante et aux modifications climatiques, de nombreuses collectivités et entreprises privées cherchent donc à rendre les cours d’école plus vertes.
Transformer ces espaces en véritables « cours oasis » implique cependant d’y planter des arbres, des jardins, pelouses et d’autres éléments naturels en désimperméabilisant le sol.
Cette démarche répond à des enjeux éducatifs et écologiques forts.
Végétaliser les cours d’école signifie donc redonner vie à ces lieux de récréation et à les transformer en environnements apaisants, ludiques et durables.
Cela bénéficie aux élèves, aux enseignants et à la collectivité.
Comment, alors, transformer ces espaces en lieux d’apprentissage, de fraîcheur et de biodiversité ?
Pour en apprécier la portée, il convient de distinguer les effets sur les apprentissages des impacts sur la vie collective et le bien-être.
La végétalisation des cours d’école ouvre de nouvelles perspectives pédagogiques.
Les espaces verts stimulent en effet les sens des enfants. Ils leur offrent aussi un terrain d’apprentissage en plein air.
Comme le relève Marianne Laloy Borgna, Chargée d’études à La Fabrique de la cité4, « une cour d’école bien aménagée, où la nature aurait toute sa place, peut être propice à l’apprentissage. C’est un espace qui peut devenir une extension de la salle de classe ».
Les « potagers scolaires » ou les « coins nature » invitent en effet les élèves à expérimenter concrètement les enseignements de sciences, d’écologie ou de biologie.
Ils renforcent également l’éducation environnementale en sensibilisant les enfants au cycle de l’eau, à la croissance des plantes ou à la protection des insectes.
Cette immersion dans la nature dès le plus jeune âge est riche d’enseignement.
Le biologiste et écologue Marc-André Selosse le souligne : « Il est fondamental de savoir vivre dans un monde vivant ».
La végétalisation des cours aide donc à développer la prise de conscience écologique des futurs citoyens.
Sur le plan social, les cours de récréation végétalisées diversifient les jeux et les activités.
Les aménagements naturels (troncs d’arbres, monticules, sentiers de découverte) invitent à des jeux créatifs et moteurs qui soutiennent le développement psychomoteur et l’équilibre des enfants.
Par exemple, des aires de jeux en bois ou des labyrinthes de buissons encouragent la socialisation et la coopération entre élèves.
Ces espaces verts favorisent, de plus, le bien-être émotionnel. Passer du temps dehors réduit le stress et la fatigue, améliorant alors la qualité de vie des élèves et du personnel.
La présence de végétation en milieu scolaire fait baisser les niveaux de cortisol (l’hormone du stress) chez les enfants. Des récréations en plein air parmi les plantes offrent donc un cadre de vie plus serein et plus stimulant pour tous.
Rendre les cours d’école plus vertes encourage enfin la circulation des élèves et favorise les activités physiques et éducatives en extérieur.
Cela offre des « îlots de fraîcheur » l’été et des zones calmes à l’ombre, dans lesquelles les enfants peuvent se détendre ou observer la vie qui réapparaît autour d’eux.
Pour réussir à rendre les cours d’école plus vertes dans la durée, il est indispensable de raisonner comme pour tout projet de transition écologique : diagnostic, concertation, conception et suivi.
Cette approche est d’ailleurs documentée par des organismes publics comme le CEREMA et des programmes tels que les « Cours Oasis ».
Un état des lieux précis est d’abord mené : surfaces minérales, température de sol, gestion des eaux pluviales, usages des élèves et contraintes du milieu scolaire.
Ces données permettent alors d’objectiver les besoins, en lien avec les impératifs de sécurité et d’accessibilité aux personnes à mobilité réduite.
Ensuite, une phase de coconstruction réunit les enseignants, les parents, les élèves et les services techniques.
La concertation nourrit alors la prise de conscience des enjeux environnementaux. Et favorise l’appropriation du futur aménagement.
Vient ensuite la conception bioclimatique : intégration d’arbres d’ombrage et de strates végétales variées, désimperméabilisation des sols pour gérer l’eau de pluie, création d’îlots de fraîcheur et d’espaces pédagogiques.
Le choix des plantes privilégie des espèces locales et mellifères, adaptées au climat et faciles d’entretien, ce qui limite les coûts et favorise la biodiversité.
Un volet pédagogique est aussi pensé en parallèle. Il concerne l’éducation environnementale, les classes de plein air ou les potagers scolaires.
Comme l’explique Lorraine Malzy (urbaniste et coordinatrice du programme Cours Oasis au CEREMA) : « La végétalisation des cours ne se limite pas à planter des arbres ; elle transforme l’école en acteur de la transition écologique et en outil de résilience face au changement climatique. »
Cette approche globale suppose, enfin, une gouvernance claire : phasage des travaux hors temps scolaire et budget incluant la formation des agents, mais aussi plan d’entretien durable (paillage, arrosage raisonné, gestion différenciée).
Des indicateurs permettent de suivre les résultats. Ils valident ainsi la baisse des températures, l’augmentation des heures d’apprentissage en plein air, ou encore l’amélioration de la qualité de vie scolaire et du lien social entre élèves.
Cette vision intégrée transforme la végétalisation en véritable projet éducatif et écologique, au service des élèves et des territoires.
Rendre les cours d’école plus vertes influence aussi directement l’écosystème urbain et le climat.
Planter des arbres et des arbustes en ville renforce la biodiversité locale.
Une cour verte devient un refuge pour les insectes, les oiseaux et les petits mammifères.
Comme le relève un expert Strasbourg-I.D.E.O : « Végétaliser les cours d’école permet la création de nouveaux réservoirs de biodiversité et le développement d’un maillage de trames vertes et bleues pour favoriser le déplacement des espèces dans la ville »1.
De tels corridors écologiques relient les espaces naturels et contribuent à la résilience des écosystèmes urbains.
Ce verdissement joue également un rôle majeur d’adaptation au changement climatique.
Les zones plantées atténuent les îlots de chaleur urbains. Les arbres fournissent de l’ombre et un point d’humidité, ce qui abaisse les températures de surface.
Une étude du bureau d’études Terao, dans le cadre des cours « Oasis » à Paris, a ainsi montré une baisse de 10 à 15 °C de la température au sol dans les zones végétalisées2 ekole.fr.
En aménageant des jardins de pluie ou des sols perméables (désimperméabilisation), les cours végétales améliorent aussi la gestion des eaux pluviales. Et limitent le ruissellement et le risque d’inondation.
Toutes ces mesures participent à un meilleur cadre de vie pour les élèves et plus largement pour les quartiers environnants.
Le bilan écologique dépasse néanmoins la seule cour de récréation, en multipliant les cours vertes, les villes augmentent aussi les « puits de carbone » urbains.
Les plantations absorbent le CO₂ de l’air tout en filtrant la pollution atmosphérique, purifiant ainsi l’air des cours et des salles alentour.
En favorisant des pratiques durables (compostage, recyclage de l’eau, etc.), ces projets s’intègrent, en outre, à des démarches de développement durable.
Ils contribuent ainsi aux objectifs nationaux. Un rapport parlementaire recommande d’ailleurs de végétaliser toutes les cours d’école, collèges et lycées d’ici à 2030.3
Le message est clair : verdir les établissements scolaires fait partie d’un plan global de transition écologique.
La concertation et l’implication de toutes les parties sont des conditions essentielles pour réussir à végétaliser une cour de récréation.
Rendre les cours d’école plus vertes ne se résume effectivement pas à planter des végétaux.
La réussite de cette démarche repose, par ailleurs, sur la concertation et l’implication de tous.
Les acteurs éducatifs, les parents et les élèves doivent être associés dès le début.
Le Cerema insiste en effet sur ce point : « La concertation avec l’ensemble des parties prenantes est un point fondamental. Il s’agit en effet de faire avec les enfants, les parents d’élèves, les enseignants… pour construire un projet partagé ».
Des ateliers participatifs permettent alors de définir les usages souhaités de la cour (aire sportive, potager, zones calmes…) et d’apprendre aux élèves à coconstruire leur environnement.
Cette démarche pédagogique crée ensuite une prise de conscience collective. Les enfants apprennent à entretenir le lieu (par exemple en plantant ou en arrosant les espaces verts), ce qui renforce leur lien au vivant.
Du côté des collectivités territoriales, le soutien des élus et des services techniques est indispensable.
Les projets de cours végétalisées mobilisent en effet des compétences variées (urbanisme, espaces verts, éducation) et peuvent requérir un budget significatif.
Il est donc souvent nécessaire d’établir un partenariat entre la municipalité, la direction de l’éducation et parfois des organismes publics (agences de l’eau, etc.).
Ces acteurs peuvent apporter des financements ou du conseil écologique.
Pour optimiser la sécurité et l’entretien, des règles claires d’usage sont par ailleurs co-rédigées avec les équipes éducatives.
Il est, par exemple, possible de prévoir des « zones de circulation ».
Ou d’installer des paillages pour minimiser la boue. Tout en prêtant des bottes aux élèves si besoin.
Ces mesures pratiques évitent alors les réticences parfois entendues (« la nature, c’est salissant ou dangereux ») et garantissent que le projet fonctionne sur le long terme.
Pour aller plus loin, les projets de végétalisation des cours peuvent enfin intégrer des indicateurs de suivi et d’évaluation.
Mesurer l’évolution de la biodiversité, la baisse des températures ou l’impact sur le bien-être scolaire permet en effet de documenter les résultats. Puis d’optimiser les pratiques.
Des partenariats avec des chercheurs ou des associations spécialisées peuvent encore renforcer cette démarche scientifique.
Les collectivités et les acteurs privés bénéficient ainsi de données fiables pour orienter leurs futurs investissements et prouver les retombées éducatives et écologiques de ces aménagements.
Leader européen de l’aménagement paysager, idverde met son expertise au service de ces projets innovants.
Dans plusieurs régions françaises, nos équipes ont ainsi transformé des cours d’école minérales en véritables havres de nature.
Ainsi, à l’école élémentaire Parilly de Vénissieux (Rhône), une cour rénovée en 2023 a bénéficié de l’ajout d’arbres adaptés au climat local, de massifs fleuris et d’espaces de jeu en bois.
À Nantes, l’école des Châtaigniers a bénéficié d’un aménagement « oasis ». Bitume retiré, potager bio inauguré, prairie fleurie et aires de jeux en bois ont permis aux élèves de renouer avec la nature.
En Bretagne, nous avons désimperméabilisé les sols de cours scolaires à Locoal-Mendon et à laTrinité-sur-Mer.
Et remplacé le goudron par de la terre végétale, du sable et des massifs, en préparation de futurs jardins pédagogiques.
Ces réalisations montrent comment un espace extérieur peut être réinventé. Les bitumes cèdent alors la place aux pelouses et aux arbres. Chaque élément est pensé pour stimuler les enfants.
Les espaces récréatifs idverde intègrent aussi des structures ludiques, sécurisées et conformes aux normes actuelles.
Nous concevons des cours végétalisées qui favorisent l’autonomie et la créativité, et assurent ainsi la qualité de vie de la communauté scolaire.
Rendre les cours d’école plus vertes est donc un projet à la fois éducatif et écologique.
Les bénéfices sont nombreux. Un cadre de vie plus agréable, une meilleure qualité de l’air. Mais aussi le développement de la biodiversité et l’adaptation au réchauffement climatique.
Cette transformation nécessite cependant la mobilisation de la communauté éducative. Ainsi que la coordination des acteurs publics et privés.
Grâce à l’expérience d’entreprises spécialisées comme idverde, les collectivités peuvent mettre en œuvre des cours oasis durables et participatives.
Au-delà des enjeux locaux, chaque cour végétalisée contribue donc à former des citoyens conscients des défis environnementaux et prêts à agir.
Un enseignement de plein air qui profitera alors à tous !
1 strasbourg.eu – Webinaire OasiSavoir
2 et 3 Ekole – Végétalisation des cours d’école : des bénéfices climatiques, environnementaux, pédagogiques et sociaux
4 La Fabrique de la Cité est un laboratoire d’idées consacré aux dynamiques urbaines. Elle analyse les défis économiques, sociaux et environnementaux des villes et élabore des pistes d’action, en tirant parti des bonnes pratiques observées à l’international.