Grands espaces verts et captation du carbone : une solution pour des villes plus durables ?
Et si la lutte contre le changement climatique se jouait également au cœur de nos villes ?
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Avec plus de 30 ans d’expérience dans la création et l’entretien des espaces verts, idverde assure le bien-être des utilisateurs et la préservation de l’environnement dans chacune de ses activités. Chaque jour, nos 8 000 collaborateurs transforment des endroits gris en lieux verts et respectueux de l’environnement.
La nature en ville peut-elle être le levier qui métamorphose nos centres urbains en quartiers vivants et durables ?
Face aux urgences climatiques et sociales, la question n’est plus de savoir s’il faut végétaliser, mais comment le faire avec justesse et efficacité.
Voyons comment les espaces verts et les projets de végétalisation urbaine répondent aux enjeux climatiques et sociaux actuels tout en améliorant la qualité de vie des habitants.
Au cœur des villes, le changement climatique et l’urbanisation génèrent des îlots de chaleur et une pollution accrue.
Les rues minérales et asphaltées absorbent la chaleur, ce qui accentue les vagues de chaleur en été.
Parallèlement, l’artificialisation des sols et la densification réduisent les habitats naturels, au détriment de la biodiversité en ville.
Selon le Cerema, cette situation engendre alors des enjeux d’environnement et de santé publique majeurs (îlots de chaleur, inondations, pollution atmosphérique) que la ville doit désormais affronter.
Dans ce contexte, intégrer la nature en centre-ville devient non seulement un choix esthétique, mais aussi un impératif pour l’adaptation au changement climatique et le bien-être collectif.
Intégrer la nature dans les centres-villes apporte de nombreux bénéfices : filtration de l’air, abaissement des températures, apaisement social, renforcement de la résilience, etc.
Des études soulignent d’ailleurs ces avantages : 85% des Français jugent importante la proximité d’un espace vert.
Les arbres créent des îlots de fraîcheur qui peuvent réduire de 3 à 5 °C la température locale.
Les toits et murs végétalisés peuvent, eux, atténuer la chaleur de plus de 10 °C dans la rue par temps de canicule.
Ces effets se traduisent ensuite par une baisse de la consommation d’énergie (moins de climatisation) et une meilleure santé des citadins (air purifié grâce aux feuilles qui piègent les particules et les polluants).
En plus du confort thermique, la nature participe au cadre de vie et à la santé publique.
Les parcs, jardins et promenades urbains offrent en effet des lieux de détente et de loisirs. Ils réduisent le stress quotidien et favorisent le lien social.
La biologiste Nathalie Machon rappelle que la qualité de vie des citadins est étroitement liée à la richesse de la biodiversité locale.
La présence d’arbres et de plantes améliore l’habitabilité. Elle offre aussi des services écosystémiques (stockage de carbone, gestion des eaux pluviales, pollinisation).
Selon une étude publiée en 2023 dans The Lancet Planetary Health1, si les villes européennes atteignaient une couverture arborée de 25 % (comme le recommande l’OMS), cela permettrait de prévenir jusqu’à 39,5 % des décès liés aux îlots de chaleur.
La ville de Lyon, par exemple, a ainsi lancé un Plan Nature d’envergure (141 M €) pour « favoriser et développer la pleine terre partout où cela est possible, afin de rafraîchir la ville et développer la biodiversité ».
Grâce à plus de 360 projets déjà menés (parcs, rues végétalisées, cours d’école), Lyon démontre que la végétation est un vecteur de bien-être et d’attractivité urbaine.
Dans de nombreuses villes françaises, les espaces verts sont aujourd’hui conçus comme des « catalyseurs d’interactions humaines ».
Ils favorisent en effet la cohésion sociale (rencontres fortuites, événements culturels en plein air) ainsi que l’activité physique (trajets à pied ou à vélo dans un cadre agréable).
En résumé, espaces verts et parcs urbains améliorent le cadre de vie.
Ils embellissent la ville, renforcent la santé et permettent une transition écologique plus humaine.
Les collectivités multiplient les projets pour végétaliser les centres-villes et répondre à la « demande sociale » croissante pour la nature en ville.
Ces projets de végétalisation (création de nouveaux jardins urbains, renaturation des berges de cours d’eau, plantations d’arbres) agissent aussi contre l’étalement urbain et la minéralité.
Intégrer la nature dans les centres-villes est aussi une stratégie d’adaptation climatique.
Les arbres et espaces verts urbains, renforcent, effectivement, la résilience face aux canicules et aux inondations.
Lors d’une vague de chaleur, un parc boisé peut en effet abaisser localement la température de plusieurs degrés.
La végétation agit, par ailleurs, comme un épurateur.
Elle absorbe le CO₂ et les particules fines, réduisant alors l’effet de serre urbain et la pollution atmosphérique.
La gestion des eaux pluviales en centres-villes densément bétonnés constitue l’un des enjeux critiques.
Les surfaces perméables (jardins, noues végétalisées, infrastructures vertes) permettent d’infiltrer et de filtrer l’eau de pluie. Elles limitent donc les risques d’inondation et rechargent les nappes phréatiques.
Ces dispositifs participent aux programmes de gestion durable de la pluie, souvent intégrés dans les schémas de « crue » en milieu urbain.
En combinant toitures végétalisées et tranchées d’infiltration, les villes réduisent donc l’étalement urbain lié au ruissellement et adaptent leur aménagement du territoire au climat.
L’approche de développement durable en centre-ville consiste donc à « mettre au service la ville verte », autrement dit, allier transition écologique, santé et qualité de vie.
Préserver et renforcer la biodiversité en ville constitue un pilier essentiel de la résilience urbaine.
Une ville verte capable d’accueillir une diversité d’espèces (oiseaux, insectes pollinisateurs, essences végétales locales) est en effet plus stable face aux perturbations climatiques.
Chaque arbre, haie ou prairie fleurie offre un refuge à la faune.
La biodiversité joue également un rôle dans la régulation des écosystèmes urbains.
Elle favorise la pollinisation, le contrôle des nuisibles, la fertilité des sols et améliore la résilience face aux pathogènes.
Dans les projets de végétalisation actuels, le choix d’essences locales adaptées est donc stratégique.
Une palette végétale diversifiée permet de maintenir des écosystèmes équilibrés et d’absorber les chocs environnementaux (sécheresse, chaleur extrême, maladies).
Dans cette optique, les collectivités et les aménageurs doivent alors intégrer des trames vertes au sein même des centres-villes, ce qui permet de connecter entre eux les parcs, les cours d’écoles végétalisées, les toits végétaux et les promenades plantées.
Cette continuité écologique aide les espèces à circuler, à se reproduire et à se réinstaller durablement, même en milieu urbain dense.
La prise en compte de la biodiversité n’est donc pas une contrainte. Elle devient, en revanche, un outil d’adaptation face au réchauffement climatique.
Favoriser une biodiversité fonctionnelle en ville, c’est aussi garantir un environnement vivant, stimulant et améliorant la qualité de vie.
idverde, acteur engagé, place la biodiversité au cœur de ses projets.
L’entreprise accompagne donc les territoires dans une transition écologique respectueuse du milieu naturel et des équilibres vivants.
Forte de plus de 30 ans d’expérience, idverde accompagne les collectivités dans la mise en œuvre de ces projets de végétalisation et d’aménagement urbain.
Chaque jour, nos 8 000 collaborateurs transforment « des endroits gris en lieux verts et respectueux de l’environnement ».
Grâce à son maillage local et à son savoir-faire en génie écologique et biodiversité, idverde propose des solutions sur mesure : plantation d’essences adaptées au réchauffement climatique, conception de jardins urbains thérapeutiques, intégration d’aires de jeux végétalisées, etc.
Les objectifs : apporter de la fraîcheur en ville et favoriser des espaces publics vivants.
Dans le cadre du programme « Action Cœur de Ville », par exemple, idverde intervient pour verdir les places et espaces publics centraux. Elle répond ainsi aux enjeux du renouveau urbain.
idverde agit également en soutien des politiques locales (Plans Locaux d’Urbanisme, Schémas Directeurs) pour planifier la nature en ville.
Nous mettons ainsi en œuvre des projets qui permettent de « créer de nouveaux espaces verts, parcs et jardins urbains », conformes aux objectifs de développement durable.
Enfin, convaincus que « toutes les solutions sont dans la nature », nous intégrons la végétation à chaque étape (de la phase de design à la maintenance) pour que la transition écologique devienne un atout majeur pour les territoires urbains.
Face aux défis croissants du changement climatique, de la densification urbaine et de l’érosion de la biodiversité, les villes doivent aujourd’hui repenser en profondeur leur stratégie d’aménagement du territoire.
Cela implique d’intégrer la nature dans les projets urbains dès les premières phases de conception.
Ceci afin de garantir une meilleure résilience des milieux urbains et une adaptation durable des espaces aux usages contemporains.
Cette mise en œuvre passe par la collaboration active entre acteurs publics (collectivités, métropoles, établissements publics), partenaires privés (entreprises, aménageurs, bailleurs) et société civile (habitants, associations locales, écoles).
Une planification territoriale fondée sur la végétalisation des centres-villes repose sur des outils opérationnels concrets : schémas de trames vertes et bleues, plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi), programmes « de et nature », référentiels biodiversité ou encore plans climat-air-énergie.
Tous concourent à faire émerger une vision cohérente de l’écologie urbaine.
À l’échelle des quartiers, des espaces publics, des friches et des zones périurbaines. Il ne s’agit plus seulement de créer des espaces verts, mais de renforcer l’ensemble des continuités écologiques, y compris dans des zones fortement minéralisées.
Une telle approche territoriale permet aussi d’assurer une meilleure équité environnementale.
Trop souvent, les quartiers populaires sont les moins végétalisés et les plus exposés aux îlots de chaleur.
En ciblant la végétalisation là où elle est la plus nécessaire (autour des écoles, des équipements publics, des axes très empruntés), les collectivités peuvent alors réduire les inégalités face aux risques environnementaux.
De plus, la renaturation des sols en cœur de ville favorise la recharge des nappes, améliore la gestion des eaux pluviales et limite les risques d’inondation.
Les villes qui réussissent leur transition sont celles qui font le choix d’une gouvernance inclusive.
Les projets paysagers aboutis sont souvent ceux qui associent en amont les habitants, les acteurs locaux, les techniciens et les élus.
En donnant la parole aux usagers, en impliquant les écoles dans les projets de cours végétalisées, en confiant des jardins partagés à des collectifs citoyens, la ville renforce le lien entre territoire et nature.
Cette démarche participative dynamise l’appropriation des lieux et limite les dégradations. Elle renforce, de plus, la qualité de vie perçue par les riverains.
Le rôle de la nature dans la transformation des centres-villes est majeur sur les plans environnemental, social et économique.
Les aménagements verdoyants (parcs, toits végétalisés, rues plantées), améliorent la qualité de l’air, réduisent les îlots de chaleur et favorisent la biodiversité, tout en dynamisant le cadre de vie et la cohésion locale.
Ces espaces verts, véritables îlots de fraîcheur, offrent donc aux citadins bien-être et santé, tout en répondant aux enjeux climatiques.
Aménager avec la nature permet de revitaliser les centres-villes.
Les projets urbains nature en ville deviennent ainsi des leviers de développement durable qui répondent aux besoins des habitants et de la planète.
idverde, grâce à son expertise paysagère et à son engagement écoresponsable, démontre qu’inventer la ville verte est possible partout.
1 The Lancet Planetary Health – « Cooling cities through urban green infrastructure: a health impact assessment of European cities »