Conclusion
Pour conclure, le mouvement du slow flower répond avant tout à une prise de conscience de l’impact environnemental de l’industrie de la fleur. En effet, les cultures sont de grandes consommatrices de produits phytosanitaires (engrais et pesticides) nocifs pour les sols, l’eau et la biodiversité. Ces cultures sont aussi peu économes en eau et participent à l’assèchement des sols. Enfin, on peut souligner également le fait qu’elles ont une empreinte carbone importante, que ce soit avec le transport en avion si les fleurs sont cultivées sur d’autres continents, ou avec l’importante quantité d’énergie utilisée dans les serres chauffées.
Le slow flower participe donc à réduire ces impacts négatifs sur l’environnement en privilégiant des fleurs locales, bios et sans pesticides, vendues en circuit court. Plus qu’une tendance, c’est un mouvement engagé pour des fleurs de qualité vendu au consommateur, tout en protégeant la planète.
Pour cela, de nombreuses entreprises sociales et solidaires ou associations se sont développées pour porter ce mouvement, recenser les acteurs qui pratiquent le slow flower, sensibiliser, s’entraider, promouvoir et être force de proposition pour les actions à mettre en place dans les années à venir.
Agir pour l’embellissement de l’espace public, une mission idverde
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