Des mobilisations historiques de la jeunesse du monde pour le climat
Depuis sa naissance en 2018, Fridays for Future n’a cessé son expansion et a sans cesse élargi sa palette d’actions.
Seulement deux mois après son lancement, il réunissait déjà plus de 20 000 étudiants à travers plus de 270 villes dans le monde dans des grèves pour le climat.
Ainsi, plusieurs fois par an, la jeunesse de nombreux pays se mobilise pour manifester en faveur du climat. Parmi plus de 150 pays, l’Australie, la Belgique, le Canada, les Pays-Bas, l’Allemagne, le Danemark, la Finlande, les États-Unis, le Royaume-Uni ou encore le Japon.
En février 2019, quelques mois après le lancement du mouvement, plusieurs centaines de scientifiques anglais, néerlandais, suisses, français et belges publient tour à tour une lettre ouverte confirmant l’urgence de la situation climatique et appelant à soutenir cette mobilisation de la jeunesse.
Le 12 mars 2019, ce sont plus de 12 000 scientifiques qui, à travers une déclaration commune, saluent la mobilisation de la nouvelle génération et soutiennent les grèves scolaires pour le climat.
Le 15 mars 2019, le groupe international Fridays for Future publie une lettre ouverte traduite en 19 langues alertant la jeunesse à propos du climat, tout en l’appelant à se lever “pour que la justice climatique soit rendue”.
Cette première mobilisation internationale réunit alors, d’après les participants, plus de 2 millions de personnes, à travers plus de 2 500 événements organisés dans 130 pays.
Une seconde mobilisation internationale a eu lieu le 24 mai 2019, réunissant alors près de 770 000 personnes à travers le monde.
Les plus hauts pics de mobilisation du mouvement ont lieu le 20 et le 27 septembre 2019, où environ 4 millions de personnes se mobilisent dans près de 150 pays, plus de 3 000 villes et à travers plus de 4 000 événements.
Ces mobilisations sont le début d’une longue série. En effet, les manifestants se réunissent à intervalles réguliers pour attirer l’attention médiatique, débattre et faire valoir leurs revendications, mais aussi à l’occasion d’actions de désobéissance civile, de déambulation à vélo ou de lutte contre les projets néfastes pour l’environnement.