Réduction de l’effet d’îlot de chaleur urbain
L’intégration de la nature en milieu urbain joue un rôle central dans la réduction de l’effet îlot de chaleur urbain.
Les espaces verts, tels que les parcs, les jardins et les arbres plantés le long des rues, offrent une protection contre la chaleur en fournissant de l’ombre et en évaporant l’eau par transpiration végétale, abaissant ainsi la température ambiante.
Les toits verts et les murs végétalisés réduisent également la chaleur en isolant les bâtiments, en absorbant le rayonnement solaire et en refroidissant l’air par évapotranspiration.
De plus, les revêtements perméables et les espaces aquatiques naturels, comme les fontaines et les plans d’eau, rafraîchissent l’environnement en dissipant la chaleur accumulée.
En combinant ces éléments, l’intégration de la nature en ville crée des microclimats plus frais et agréables, contribuant à atténuer l’effet îlot de chaleur urbain, à améliorer la qualité de vie des habitants, tout en réduisant les besoins de climatisation.
Pour une ville végétalisée à 25 %, la création d’îlots de fraîcheur offre une baisse de la température pouvant aller jusqu’à 4 °C.
Conclusion
Pour faire face au changement climatique, il est indispensable de repenser la place de la nature en ville.
En assurant une meilleure gestion de l’eau, de nouvelles politiques favorables aux mobilités douces, le tout en lien avec l’aménagement d’espaces verts favorables à la biodiversité, la nature en ville redevient un rempart majeur face au dérèglement climatique.
Au service de cette lutte environnementale, la nature en ville prend la forme d’espaces verts variés, de parcs, de jardins, de corridors verts, ou encore de jardins potagers, de zones humides, ou d’habitats naturels indispensables pour la restauration, le développement et la protection de la faune et de la flore.
L’intégration de la nature en ville permet également d’améliorer la qualité de l’air grâce à la filtration et l’absorption des polluants et des gaz à effet de serre, tout en garantissant la réduction des risques d’inondation grâce à des pratiques favorables à l’écoulement et au stockage des eaux de pluie.
Enfin, l’intégration de la nature en ville est synonyme de réduction des températures grâce à la création d’îlots de fraîcheur, soit de nombreux outils d’avenir dans la lutte contre le dérèglement climatique en ville !
Comment restaurer la nature en ville ?