La bonne gestion des déchets est essentielle pour préserver l’environnement, mais aussi l’humain, sa santé et son cadre de vie.
Comment fonctionne la filière des déchets en France ? Quels sont les enjeux du tri sélectif ? Que deviennent les déchets recyclables et non recyclables ?
D’où proviennent les déchets français ?
En 2018, la production française de déchets s’élevait à un peu plus de 343 millions de tonnes divisée en trois catégories.
La première regroupe les déchets minéraux non dangereux, principalement générés dans le secteur de la construction à hauteur de 224 millions de tonnes.
La seconde contient les déchets non minéraux et non dangereux pour un total de 95,7 millions de tonnes. Elle est dominée par les déchets ménagers (25,9 millions de tonnes), suivis par la filière de traitement des déchets, d’assainissement et de dépollution (20,1 millions de tonnes). Viennent ensuite le secteur industriel (18,2 millions de tonnes), le tertiaire (17,5 millions de tonnes), le secteur de la construction (13,1 millions de tonnes) ainsi que l’agriculture et la pêche (1 million de tonnes).
Enfin, les déchets dangereux représentent 12,1 millions de tonnes, surtout répartis dans les secteurs du traitement / assainissement / dépollution, ainsi que dans les sphères industrielles et de la construction.
Cette même année, 66 % des déchets étaient recyclés ou réutilisés, 28 % étaient éliminés (incinération, décharge, compostage…) et 6 % étaient valorisés énergétiquement (production d’énergies telles que l’électricité, la chaleur ou le carburant).
En France, les déchets ménagers ont doublé ces 40 dernières années et atteignent désormais les 570 kg par an et par habitant. Ils sont approximativement composés de 370 kg d’ordures ménagères et de 200 kg déposés en déchetterie, soit environ 10 % du total des déchets produits.
Les déchets des différentes activités économiques (traitement, assainissement et dépollution, tertiaire, industrie et production d’énergie, agriculture et pêche) représentent 21 % du total produit.
Ceux des entreprises du BTP représentent les 70 % restants.