Refuser
Ce sont les choses dont nous n’avons pas besoin ou dont nous n’avons pas envie. C’est la première façon, simple et efficace, de ne pas générer de déchet. En effet, notre consommation ne se limite pas à ce que l’on achète par nous-mêmes, mais aussi à ce que l’on nous offre.
Dans les magasins, cela peut être par exemple des échantillons de produits offerts ou des catalogues. Dans les cafés ou restaurants, on va plutôt recevoir des contenants ou encore des pailles en plastique. Cela peut également aller jusqu’aux imprimés publicitaires dans la boîte aux lettres.
Apprendre à dire non est la première démarche pour limiter les déchets inutiles : refuser les sacs plastiques durant les courses en les remplaçant par un cabas réutilisable, refuser les pailles à usage unique ou encore indiquer un “stop publicité” sur la boîte aux lettres.
Tous ces objets sont proposés gratuitement. En les refusant, cela permet d’éviter une production inutile, car si tout le monde faisait de même, ces produits cesseraient d’être offerts.
Toujours selon Béa Johnson “La moindre petite chose quʼon accepte, ou quʼon prend, fait augmenter la demande. En dʼautres termes, accepter de manière compulsive (par opposition au fait de refuser) revient à tolérer et à renforcer des pratiques génératrices de gâchis. (…) Lorsque lʼon accepte passivement un prospectus publicitaire, un arbre est abattu quelque part dans le monde.”
Il ne faut pas hésiter à expliquer également la raison de ce refus afin que l’interlocuteur comprenne ce raisonnement et y soit sensibilisé. Ce qui, à moyen terme, pourrait le faire réfléchir à d’autres solutions moins axées sur les déchets et donc plus durables.