Zoom expertise : ouvrages bois paysagers
Pourquoi les ouvrages bois paysagers s’imposent-ils aujourd’hui comme des aménagements de choix pour les acteurs publics et privés soucieux de durabilité et d’esthétique ?
RSE, Biodiversité, Entretien des espaces sportifs, Espaces verts, Création, Entretien, Savoir-faire, Espaces urbains, Jardins thérapeutiques, Innovation sociale et technologique, Espaces récréatifs
Avec plus de 30 ans d’expérience dans la création et l’entretien des espaces verts, idverde assure le bien-être des utilisateurs et la préservation de l’environnement dans chacune de ses activités. Chaque jour, nos 8 000 collaborateurs transforment des endroits gris en lieux verts et respectueux de l’environnement.
Comment redonner vie aux centres-villes en perte de dynamisme et d’attractivité ?
De nombreux dispositifs permettent de revitaliser les centres-villes : modernisation du commerce, développement économique de proximité, cohésion sociale et qualité du cadre de vie.
L’aménagement paysager est aussi vu comme un atout stratégique pour stimuler le dynamisme local.
Des espaces verts bien conçus et entretenus attirent en effet fortement les habitants, les visiteurs et les commerçants.
Les parcs, les alignements arborés et les rues piétonnes plantées créent des lieux de flânerie et de détente qui renforcent l’attrait du centre et offrent une nouvelle expérience urbaine.
Les espaces végétalisés améliorent enfin la qualité de l’air, régulent la température urbaine et réduisent la pollution sonore.
Tout en offrant un cadre plus sain et plus agréable aux citadins.
Afin de mieux cerner les leviers mobilisables, il convient de distinguer, d’une part, le rôle des acteurs locaux et, d’autre part, les dispositifs financiers disponibles.
La revitalisation des centres-villes ne se limite pas aux seuls programmes publics.
Il s’agit le plus souvent d’un projet global qui implique tous les acteurs du territoire.
Dans de nombreuses villes moyennes, l’ouverture de zones commerciales en périphérie a fragilisé les centres historiques. Elle a également accentué la vacance commerciale et engendré un sentiment de déclin.
L’aménagement paysager est en mesure de contrer ces tendances.
En plantant des arbres, en créant des espaces verts et en favorisant la piétonisation, le paysage urbain s’enrichit. Les habitants peuvent ainsi redécouvrir le centre.
Ces lieux paisibles font alors du cœur de ville une destination à part entière.
Ils renforcent sa centralité.
Dans plusieurs villes françaises, par exemple, la création d’un parc urbain a ainsi démontré son effet d’entraînement : fréquentation accrue des rues environnantes et dynamisation de l’activité économique locale.
Selon la fédération Procos, le taux de vacance des commerces atteint 10,64 % en moyenne1.
Mais cette désaffection pose un double défi : combler ces locaux vides et relancer les flux marchands et sociaux.
En réponse, l’État a mis en place plusieurs programmes de soutien.
Le dispositif Action Cœur de Ville (depuis 2018) en est un exemple phare.
Il accompagne en effet 244 villes moyennes dans le but de réhabiliter leur centre-ville.
Pour la période 2018-2026, les partenaires de ce programme ont déjà engagé plus de 11 milliards d’euros.
La Banque des Territoires précise par ailleurs qu’environ 80 % de ces investissements sont consacrés à la transformation écologique du territoire (rénovation énergétique, création d’espaces verts, etc.).
Ces financements massifs témoignent donc de l’ambition de concilier développement local économique et écologie urbaine.
L’État a également mobilisé d’autres dispositifs (Fonds de revitalisation, Politique de la Ville, etc.). L’objectif est de réinjecter des services publics et des animations culturelles au cœur des centres urbains.
La revitalisation des centres-villes doit relever plusieurs défis interdépendants :
L’aménagement paysager comprend la création et l’entretien de parcs, de jardins, de rues piétonnes arborées, de places plantées, de toitures ou murs végétalisés…
Ces interventions s’inscrivent dans une démarche de transition écologique (boisement urbain, trame verte, lutte contre l’artificialisation des sols) et de réflexion sur la qualité urbaine. Tout en mettant en valeur le patrimoine naturel et bâti existant.
Plusieurs bénéfices concrets justifient l’intégration systématique de la dimension paysagère.
Des espaces verts de qualité encouragent les habitants et les visiteurs à flâner en centre-ville. Par ricochet, cela augmente l’achalandage des commerces de proximité et soutient le tissu économique.
Une étude de la Brookings Institution souligne ainsi que « les espaces publics jouent un rôle crucial pour changer la perception des zones urbaines centrales, inspirer des améliorations d’infrastructures et encourager les petites entreprises ».
En d’autres termes, un parc animé ou une placette végétalisée peuvent prolonger le temps de présence des clients en centre-ville. Et stimuler l’activité commerciale locale.
Les espaces paysagers constituent des lieux de détente, de jeu et de rencontre pour tous les âges. Ils renforcent alors le lien social.
L’urbaniste Jan Gehl rappelle ainsi que concevoir des villes pour les piétons (rues apaisées, parcours piétons aménagés) représente un facteur clé de confort et de vitalité urbains.
De plus, la végétation purifie l’air, réduit l’effet d’îlot de chaleur et améliore la santé physique et mentale des citoyens.
L’aménagement paysager permet de requalifier les friches ou les parkings délaissés en nouveaux espaces verts.
Cela soutient la transition écologique en ville.
Remplacer une surface bétonnée par de la végétation diminue par ailleurs l’artificialisation des sols, favorise la biodiversité et améliore la gestion des eaux pluviales.
La création de noues végétales, de jardins de pluie ou la plantation d’arbres renforcent en effet la résilience urbaine face aux inondations et aux épisodes caniculaires.
Enfin, ces structures revalorisent le patrimoine naturel de la ville (anciennes haies, alignements historiques) tout en rendant le tissu urbain plus agréable et attractif.
L’aménagement paysager s’appuie sur le bâti et le parcellaire existants pour créer une cohérence visuelle et fonctionnelle.
En réintroduisant des essences locales et des couleurs saisonnières, les places et les avenues se réinventent selon une esthétique écologique et inclusive.
Cette approche intègre aussi le patrimoine (églises, monuments, arbres remarquables) au milieu d’un écrin de verdure. Ce qui renforce l’identité du centre-ville.
La revitalisation des centres-villes devient un sujet prioritaire pour l’État et les collectivités locales.
De nombreux programmes nationaux et locaux se sont donc structurés autour de cet objectif.
Depuis 2018, ce programme soutient 244 villes moyennes dans le but de moderniser leurs centres urbains.
Les collectivités bénéficient en effet d’expertises techniques et de financements publics-privés.
Cette association rend possible la rénovation urbaine de logements anciens ou le lancement de projets paysagers.
On estime ainsi qu’environ 80 % des investissements dédiés à ce programme sont consacrés à la transformation écologique du territoire (amélioration énergétique, création d’espaces verts, etc.).
Dont le programme national « Petites Villes de Demain » et d’autres contrats urbains.
Ces programmes mettent l’accent sur la cohésion sociale en centre-ville.
Ils encouragent les projets d’espaces partagés (tiers-lieux, marchés couverts) et la végétalisation des quartiers sensibles pour améliorer la qualité de vie.
Villes et intercommunalités lancent des concours d’architecture-paysage, déploient des budgets participatifs pour végétaliser des places ou expérimentent des transformations temporaires (« chantiers coup de poing », street art paysager).
Chaque initiative illustre une grande volonté de voir l’espace public redevenir vert et vivant.
Les fonds européens alimentent également ce mouvement, en finançant des projets de parcs urbains, d’itinéraires piétonniers verts et de pistes cyclables intégrées.
Ils aident ainsi à renforcer le lien entre durabilité environnementale et dynamisme territorial.
Forts d’une expérience européenne et d’un savoir-faire multidisciplinaire, les paysagistes d’idverde accompagnent les collectivités dans leurs projets de revitalisation des centres-villes.
Leur expertise couvre l’ensemble des phases de projet et garantit la pérennité des aménagements paysagers :
idverde valorise ainsi l’intégration harmonieuse des espaces verts dans le tissu existant.
Il s’agit de mettre en valeur le patrimoine naturel (arbres remarquables, alignements historiques) tout en modernisant les infrastructures urbaines.
La requalification d’une place piétonne avec du mobilier végétalisé ou la création d’un nouveau jardin au cœur de la ville par une équipe spécialisée démontrent, par exemple, comment le développement économique et l’environnement peuvent avancer de pair.
idverde innove, entre autres, en matière de valorisation des sols.
Le procédé Orizome® permet ainsi de fabriquer de la terre végétale 100 % recyclée à partir de déblais de chantier.
Cette nouvelle solution répond aux exigences de la loi Climat et Résilience (objectif « zéro artificialisation nette des sols ») pour accompagner durablement les collectivités.
Elle réutilise localement les ressources tout en fournissant un substrat de qualité pour de nouveaux aménagements.
Orchestrer la revitalisation des centres‑villes exige plus qu’un diagnostic.
Il faut également articuler une véritable chaîne de valeur entre étude, financement et chantier.
Pour chaque commune concernée, le préalable consiste à formaliser un plan local d’urbanisme intercommunal.
Celui-ci doit intégrer une vision paysagère, la lutte contre la vacance commerciale et la priorité donnée au développement durable.
Le plan fixe les règles d’usage du sol, anticipe le phasage des chantiers et sécurise l’engagement de tous les partenaires.
Une gouvernance claire facilite la mobilisation des dispositifs existants.
Le programme national « action cœur de ville » peut être complété par des contrats de revitalisation des centres bourgs, des appels à projets régionaux ou des volets du plan de relance dédiés au patrimoine.
À l’échelle du territoire, les élus veillent ensuite à aligner ces lignes budgétaires avec la stratégie de transition écologique : priorité aux opérations de renouvellement urbain sur les friches, création d’allées plantées pour relier équipements et espace public, plantation d’arbres fruitiers sur les places historiques.
Sur le terrain, la mise en œuvre passe par des procédures simplifiées : permis d’aménager global, autorisations environnementales regroupées, convention d’occupation temporaire pour tester de nouveaux usages.
Les paysagistes peuvent aussi proposer des interventions transitoires (jardins mobiles, micro‑forêts) pour préfigurer l’aménagement du territoire et valider les scénarios de fréquentation.
L’action publique s’inscrit dans la durée.
Un tableau de bord partagé suit la fréquentation des espaces publics, l’évolution du taux de vacance commerciale et la perception du cadre de vie.
Les indicateurs alimentent, de plus, le rapport d’avancement remis chaque année à l’État et à la collectivité locale.
Cette culture de l’évaluation permet de consolider efficacement la cohésion des territoires et garantit la durabilité des investissements.
À terme, la ville mise en valeur devient donc la vitrine d’un dynamisme local fondé sur l’aménagement paysager et la qualité de service.
Elle devient un moteur d’attractivité pour les habitants comme pour les entreprises.
La revitalisation des centres-villes est un défi complexe qui exige des réponses globales et concertées.
Au cœur de cette démarche, l’aménagement paysager offre une palette d’outils pour rendre les centres urbains plus attractifs, durables et vivants.
Par l’amélioration du cadre de vie, le soutien à l’activité économique locale ou la lutte contre l’artificialisation des sols, la nature en ville agit comme un catalyseur de dynamisme local.
La démarche doit pour cela être concertée et pérenne.
Associer habitants et acteurs locaux dès le début garantit en effet l’appropriation des projets.
En synthèse, la revitalisation des centres-villes passe, avant toute chose, par une alliance étroite entre projets urbains et aménagements verts.
C’est en travaillant conjointement sur le bâti, l’économie et les paysages que se recrée un véritable « cœur de ville » attractif et résilient.
1 Pôle Implantation Commerce : « Commerce en centre-ville : état des lieux et perspectives en 2025 »
2 Fonds européen de développement régional
3 Fonds européen agricole pour le développement rural