Les bonnes nouvelles environnementales du mois
idverde a recensé le meilleur de l’actualité environnementale. Découvrez les initiatives et les bilans qui donnent envie d’agir pour notre planète.
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Pourquoi continuer à défendre les arbres alors que nos villes et nos régions paraissent déjà submergées par des défis climatiques, de santé et économiques ?
Cette question simple met pourtant en lumière une observation capitale.
Sans la présence d’arbres, aucune stratégie de développement durable ne peut véritablement respecter ses engagements.
Des racines qui stabilisent le sol aux feuilles qui épurent l’air, chaque arbre joue un rôle multiple et mesurable.
Il capte le dioxyde de carbone, régule les températures, alimente la biodiversité terrestre et améliore directement la qualité de vie des citoyens.
Pour les collectivités, les entreprises et les responsables d’infrastructures, saisir l’importance des arbres pour l’environnement devient une nécessité opérationnelle.
Pour réaliser les objectifs climatiques, pour maximiser l’efficience des coûts de fonctionnement, mais aussi pour satisfaire aux attentes de la société.
Face à la crise climatique actuelle, planter et protéger des arbres semble être l’une des actions les plus tangibles et efficaces.
Grâce à la photosynthèse, les arbres absorbent le CO2 de l’atmosphère et le stockent dans leur bois, leurs racines et le sol.
Ainsi, à travers le monde, la végétation terrestre stocke des centaines de milliards de tonnes de CO₂. De cette manière, elle restreint la concentration de ce gaz à effet de serre majeur qui favorise le réchauffement de la planète.
Un arbre mature et en bonne santé peut généralement capter entre 10 et 20 kg de CO₂ par an (selon l’espèce et les conditions environnementales). Il contribue directement à la lutte contre le réchauffement climatique.
Outre le stockage du carbone, les arbres ont un effet modérateur sur le climat local.
En offrant de l’ombre et en libérant de la vapeur d’eau (par évapotranspiration), ils rafraîchissent l’air ambiant.
Dans les villes confrontées aux îlots de chaleur urbains, la présence d’arbres peut faire baisser la température ressentie de plusieurs degrés en été.
Leurs frondaisons atténuent l’impact direct du soleil sur le bitume et les bâtiments, réduisant ainsi le recours à la climatisation et les dépenses énergétiques associées.
Des études scientifiques viennent appuyer le rôle des arbres dans l’adaptation au climat.
Une étude publiée en 2023 dans The Lancet Planetary Health a examiné l’impact d’une augmentation du couvert arboré en zone urbaine sur la mortalité liée aux vagues de chaleur.
Les chercheurs ont évalué que si le taux de couverture arborée des villes européennes atteignait 30 %, on pourrait éviter plus d’un tiers des décès dus aux canicules1.
Cela illustre la façon dont les arbres, en rafraîchissant l’atmosphère, sauvent littéralement des vies lors des épisodes de chaleur extrême.
Au-delà de leur valeur écologique, les arbres ont un impact direct sur le bien-être des populations.
La simple vue d’un alignement d’arbres ou d’un parc boisé procure un sentiment d’apaisement.
De nombreuses études en psychologie environnementale ont montré que la présence de verdure, et en particulier d’arbres, réduit le stress et l’anxiété. Par exemple, marcher ne serait-ce que quelques minutes dans un espace ombragé par des arbres peut ainsi faire baisser le rythme cardiaque et la pression artérielle.
Les arbres urbains sont donc directement liés à une meilleure santé humaine, aussi bien mentale que physique.
Les bénéfices des arbres sur la qualité de vie se manifestent de multiples façons.
Dans les quartiers bien arborés, l’espace public devient plus agréable et réconfortant.
Sous l’ombre des arbres, les voisins échangent plus facilement et les enfants jouent dehors en toute sécurité.
Les arbres améliorent également la qualité de l’air en capturant une partie des particules fines et des polluants atmosphériques.
Ils contribuent significativement à la santé respiratoire des citadins.
Indirectement, les arbres encouragent aussi l’activité physique.
Des rues ombragées incitent davantage à la marche ou au vélo. Ils contribuent à diminuer les maladies liées à la sédentarité.
En plus de ces bienfaits, les arbres fournissent des services environnementaux qui se traduisent par des bénéfices économiques :
Ces bénéfices, bien que souvent indirects ou diffus, sont considérables à l’échelle d’une ville ou d’un territoire.
Il est impossible d’évoquer l’importance des arbres sans parler spécifiquement de leur rôle en milieu urbain.
Dans un monde de plus en plus urbanisé, faire une place à la nature en ville est devenu un impératif.
Les arbres urbains apportent la nature au pas de notre porte et transforment nos cités minérales en espaces plus respirables et agréables.
En ville, chaque arbre compte. Plantés le long des voiries, dans les parcs, les cours d’école ou sur les places publiques, ils composent une infrastructure verte aussi essentielle que les routes ou les canalisations.
Leurs bienfaits cumulatifs améliorent la vie des citadins au quotidien : air plus pur, ombre estivale, bruit atténué (car les feuillages absorbent une partie des nuisances sonores), sans oublier l’esthétique et le patrimoine paysager qu’ils constituent.
Qui imaginerait Paris sans ses platanes centenaires, ou les villages du Sud sans leurs platanes ombrageant la place du marché ?
Les arbres font partie de l’identité des lieux et de l’histoire des communautés.
Pour les collectivités territoriales, intégrer davantage d’arbres dans l’aménagement urbain présente des défis, mais surtout de nombreuses opportunités.
Il faut, bien sûr, choisir des essences adaptées au contexte local (climat, sol, espace disponible, résistance aux polluants), planifier leur disposition pour qu’ils n’entravent pas la voirie ou les réseaux et prévoir un entretien régulier (taille, arrosage les premières années, surveillance sanitaire).
Cela demande une expertise pointue en gestion arboricole urbaine ainsi qu’une planification rigoureuse.
Enfin, sensibiliser la population à l’importance des arbres urbains est essentiel
Une communauté informée sera plus respectueuse de son patrimoine vert et pourra même contribuer (à travers des programmes de parrainage d’arbres, de plantations citoyennes, etc.) à enrichir ce capital naturel.
L’arbre en ville n’est pas qu’un outil d’aménagement.
Il est aussi un vecteur de lien social et le symbole d’un futur urbain plus harmonieux et durable.
Conscientes de la multitude de bénéfices offerts par les arbres, de plus en plus d’organisations, de collectivités et d’entreprises initient des programmes de plantation.
Toutefois, planter un arbre ne doit jamais être un geste anodin, ni purement symbolique.
Pour que la démarche soit réellement bénéfique sur le long terme, elle doit s’inscrire dans une stratégie réfléchie et durable.
Planter durablement, c’est d’abord planter le bon arbre au bon endroit.
Chaque essence a ses exigences (lumière, espace, type de sol) et son futur développement à anticiper.
Il s’agit donc de bien planifier les projets de boisement ou de reboisement : analyser le milieu (sol, climat local), sélectionner des espèces résilientes et, si possible, locales, et prévoir un suivi post-plantation.
Un arbre planté, c’est une responsabilité sur plusieurs décennies.
Il faut s’assurer qu’il puisse grandir dans de bonnes conditions, ce qui passe par des soins les premières années (arrosage en période sèche, protection contre le gibier en zone rurale, tuteurage si nécessaire, etc.).
Les initiatives de plantation d’arbres se multiplient à travers le monde, portées par des enjeux de lutte contre le changement climatique, de restauration écologique ou d’aménagement urbain.
Cependant, les experts soulignent que la quantité ne fait pas tout.
Il vaut mieux garantir un taux de survie élevé des arbres plantés, plutôt que de planter à tout-va sans suivi à posteriori.
Comme le rappelle l’écologue Thomas Crowther, fondateur de la plateforme de reforestation Restor, il est crucial de privilégier la qualité des projets de reboisement plutôt que la quantité.
Chaque arbre compte, pourvu qu’il s’inscrive dans un écosystème adapté et qu’il puisse atteindre sa maturité en bonne santé.
Enfin, planter des arbres durablement implique de considérer leur intégration dans la société.
Un arbre bien choisi et bien placé apportera du bien-être aux générations actuelles et futures, tandis qu’une plantation mal pensée (espèce inadaptée, racines endommageant les trottoirs, etc.) pourrait engendrer des coûts imprévus ou des déceptions.
C’est pourquoi faire appel à des experts en paysage et en arboriculture est un atout pour assurer le succès de ces initiatives.
Un arbre est un actif vivant.
Sa pleine valeur s’exprime sur plusieurs décennies.
C’est pourquoi les collectivités bâtissent désormais de véritables plans de « patrimoine arboré ».
L’inventaire géolocalisé renseigne l’espèce, l’âge, l’état sanitaire, la largeur du système racinaire et l’emprise au sol future.
Cette base de données facilite la priorisation des interventions : élagage raisonné, traitement biologique préventif, remplacement anticipé de flore en fin de vie.
Elle autorise aussi une programmation budgétaire lissée et limite les surcoûts d’urgence.
Lorsqu’un arbre meurt , son bois devient une ressource : valorisation en paillage, mobilier urbain ou bois de chauffage local.
La chaîne de la valeur économique dans une logique d’économie circulaire est ainsi bouclée.
Enfin, un patrimoine arboré bien géré réduit le risque de sinistre (chute de branches) et sécurise l’espace public, condition indispensable pour maintenir la qualité de vie des usagers.
Avec 17 millions d’hectares, la forêt couvre un tiers du territoire national.
Elle constitue le deuxième plus grand réservoir de carbone d’Europe.
Chaque hectare bien entretenu stocke en moyenne 12 tonnes de CO₂ par an, soit l’équivalent des émissions annuelles de cinq voitures thermiques.
Les massifs améliorent aussi la qualité de l’eau : les racines filtrent les nitrates et réduisent l’apport de sédiments dans les eaux superficielles.
La forêt crée des emplois non délocalisables : sylviculture, tourisme vert, filière bois.
Elle protège également les sols contre l’érosion et régule les crues.
Dans certaines vallées alpines, des barrières végétales ont divisé par deux la vitesse des laves torrentielles.
Préserver cet écosystème forestier relève donc d’un impératif stratégique.
Les programmes de plantation post-tempête, la lutte contre la déforestation importée et la certification de gestion durable (PEFC : « Programme for the Endorsement of Forest Certification schemes »2, FSC : « Forest Stewardship Council »3) s’inscrivent dans cette même dynamique.
Pour les décideurs, investir dans la protection des forêts revient à sécuriser un actif majeur, moteur de développement durable et garant d’un avenir résilient face au réchauffement climatique.
Les arbres jouent un rôle irremplaçable pour la planète comme pour la société.
Leur importance est multiple : piliers de la biodiversité, alliés du climat, pourvoyeurs de services environnementaux, garants de notre qualité de vie et de notre santé, tout en apportant des bénéfices économiques bien réels.
Loin de n’être que de simples ornements paysagers, les arbres deviennent de véritables alliés pour construire un avenir durable.
Intégrer davantage d’arbres dans nos villes et nos projets d’aménagement, c’est investir dans un capital naturel qui portera ses fruits sur le long terme, pour l’environnement comme pour notre bien-être.
Chaque arbre planté aujourd’hui devient un héritage pour les générations futures.
C’est un geste concret et nécessaire en faveur de la planète.
Continuer à planter, protéger et célébrer les arbres est l’une des meilleures décisions à prendre pour assurer la pérennité d’une société en harmonie avec son milieu naturel.
1 World Economic Forum – Trees for life: Making our cities greener can cut early deaths by a third
2 Programme de reconnaissance des certifications forestières
3 Organisation mondiale engagée à favoriser une gestion des forêts respectueuse des critères écologiques, sociaux et économiques