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07 novembre 2025

Les bonnes nouvelles environnementales du mois

Après des années marquées par des alertes climatiques et le déclin de la biodiversité, septembre apporte son lot de bonnes nouvelles environnementales du mois en France et à l’international.

Des avancées concrètes en matière d’écologie, de biodiversité, d’énergie renouvelable et de climat viennent ainsi raviver l’espoir d’un avenir plus durable.

Tour d’horizon de ces progrès encourageants qui témoignent d’une transition écologique en accélération.

Avancées en biodiversité et conservation

Parmi les bonnes nouvelles environnementales du mois, citons la protection de la biodiversité, qui a connu des progrès majeurs durant l’été 2025.

Des initiatives historiques ont en effet été prises pour préserver les écosystèmes marins et terrestres, à la fois en France et à l’échelle mondiale.

La plus grande aire marine protégée au monde voit le jour en Polynésie française

L’une des bonnes nouvelles environnementales du mois les plus marquantes provient de l’océan Pacifique.

En juin 2025, lors de la Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC) à Nice, la France a en effet annoncé la création de la plus grande aire marine protégée (AMP) de la planète en Polynésie française.

Concrètement, l’intégralité de la zone économique exclusive polynésienne, soit 4,8 millions de km², est désormais classée en réserve marine.

Dont 900 000 km² en protection stricte, interdisant donc toute activité extractive.

Jamais un espace marin aussi vaste n’avait bénéficié d’un statut de préservation aussi élevé. Cette mesure historique vise à sauvegarder l’exceptionnelle biodiversité des eaux polynésiennes (requins, coraux, tortues, etc.), tout en protégeant les pratiques de pêche artisanale locales.

Les retombées dépassent le cadre local.

Grâce à cette AMP polynésienne et à d’autres engagements pris au sommet de Nice, la surface des océans protégés dans le monde va ainsi passer d’environ 8,3 % fin 2024 à plus de 12 %.

Cela représente une augmentation de 30 % des aires marines protégées globalement, rapprochant alors la communauté internationale de l’objectif de 30 % d’océans protégés d’ici à 2030, fixé par l’accord mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal.

Moins de feux de forêt en Amazonie : un recul bienvenu de la déforestation

Autre bonne nouvelle environnementale du mois : la déforestation par incendie a fortement reculé en Amazonie brésilienne.

D’après les données de l’outil de suivi satellite MapBiomas, la surface forestière détruite par le feu a en effet diminué de 65 % en juillet 2025 par rapport à juillet 2024.

En chiffres, environ 143 000 hectares ont brûlé en Amazonie brésilienne en juillet 2025, contre plus de 400 000 l’année précédente.

Sur l’ensemble du Brésil (Amazonie et savane du Cerrado), 748 000 hectares ont été touchés par des incendies en juillet, soit 40 % de moins qu’à la même période en 2024.

Cette baisse spectaculaire des feux s’explique en partie par le retour de pluies abondantes et une saison humide plus longue, après deux années de sécheresse sévère.

La météo favorable, conjuguée à davantage de prudence de la part des agriculteurs pratiquant le brûlis, a contribué à réduire ces incendies dévastateurs.

Sur les sept premiers mois de 2025 (janvier à juillet), le Brésil a enregistré 2,45 millions d’hectares brûlés, soit une baisse de 59 % par rapport à la même période en 2024.

Cette nette amélioration, excellente nouvelle environnementale, est aussi synonyme de moindre déforestation, de préservation accrue de la biodiversité amazonienne et de réduction des émissions de CO₂ liées aux feux de forêt.

Des espèces emblématiques en voie de retour

En Europe, des signaux encourageants continuent également d’émerger pour la faune sauvage.

Parmi les bonnes nouvelles environnementales du mois, citons la progression de programmes de réintroduction d’espèces menacées.

Le lynx boréal fait ainsi son retour dans les forêts des Ardennes belges après plus d’un siècle d’absence, grâce aux efforts de conservation transfrontaliers.

Les premières naissances de lynx en liberté y ont été observées récemment, signe que ce grand félin reconquiert peu à peu son territoire ancestral1.

De même, les populations de bisons d’Europe et de chevaux sauvages connaissent un regain dans certaines réserves européennes et contribuent à la restauration d’écosystèmes ouverts.

Ces succès de conservation montrent ainsi qu’avec de la persévérance, la biodiversité peut rebondir.

Bien que discrets à l’échelle d’un mois, ils participent, à leur échelle, aux bonnes nouvelles environnementales en Europe, et prouvent que la nature reprend ses droits lorsque l’homme lui en donne l’opportunité.

Transition énergétique : les renouvelables en plein essor

Les bonnes nouvelles environnementales du mois touchent également le secteur de l’énergie.

Un mouvement mondial sans précédent est désormais en cours vers les propres, porté par des investissements records et des réalisations concrètes qui accélèrent la transition écologique.

De la production d’électricité à la mobilité, le déploiement des solutions bas-carbone s’intensifie, et réduit ainsi l’empreinte carbone, tout en apportant de bonnes perspectives pour le climat.

Investissements mondiaux records dans l’énergie durable

Le financement de la transition énergétique franchit un cap historique en 2025.

D’après le dernier rapport World Energy Investment 2025 de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), les investissements mondiaux dans le secteur de l’énergie atteindront un niveau record d’environ 3 300 milliards de dollars en 2025, et ce, malgré un contexte géopolitique incertain.

Surtout, les deux tiers de ces capitaux se dirigent dorénavant vers des technologies vertes. Environ 2 200 milliards de dollars sont ainsi consacrés aux énergies renouvelables et autres solutions propres, soit deux fois plus que les montants investis dans les énergies fossiles2.

Le solaire à lui seul représente la plus grande part de ces investissements. Avec 450 milliards de dollars prévus cette année pour les installations photovoltaïques à grande échelle et en toiture.

Les systèmes de stockage par batteries connaissent aussi un essor fulgurant, attirant plus de 65 milliards de dollars en 2025.

Ces chiffres records témoignent d’une confiance croissante des États et des acteurs privés dans les solutions d’énergie durable.

Chaque dollar investi aujourd’hui se traduira ainsi par des panneaux solaires, des éoliennes, des réseaux électriques modernisés mis en service dans les années à venir.

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Les renouvelables deviennent la première source d’électricité mondiale

Les bonnes nouvelles environnementales du mois se manifestent également dans les statistiques de production électrique.

En 2025, pour la première fois dans l’histoire, les énergies renouvelables devraient en effet devancer le charbon et devenir la première source d’électricité au monde.

L’AIE projette qu’en 2025, les filières solaire, éolienne, hydroélectrique (et, dans certains classements, le nucléaire) auront produit plus du tiers de l’électricité mondiale, dépassant alors la part du charbon. Cette bascule symbolique, longtemps jugée hors de portée, est rendue possible par l’essor fulgurant du solaire et de l’éolien ces dernières années, combiné à la baisse continue de leurs coûts de production.

Concrètement, la production d’électricité verte devrait alors couvrir environ 35 % de l’électricité mondiale en 2025, contre 30 % seulement en 2023.

De nombreux pays constatent déjà ce renversement de tendance. En Italie, par exemple, les énergies renouvelables ont couvert 56 % de la demande d’électricité au mois de mai 2025. Un record absolu porté par une forte production solaire et éolienne.

De même, les États-Unis ont connu en 2024 la plus grande croissance annuelle de capacité solaire de leur histoire, avec 50 GW de nouvelles installations photovoltaïques raccordées en un an.

En France, la progression est tout aussi notable. Plus d’un tiers de l’électricité consommée en France en 2024 provenait des énergies renouvelables, grâce à un boom du solaire (+10 % de production en un an) et à une excellente année hydraulique (+27 % de production hydro en 2024).

Climat : des signaux positifs dans la lutte contre les émissions

Face à l’urgence climatique, chaque réduction d’émissions de gaz à effet de serre est scrutée de près.

Parmi les bonnes nouvelles environnementales, plusieurs grands émetteurs affichent des baisses ou des inflexions encourageantes de leurs rejets de CO₂, démontrant ainsi que les efforts entrepris commencent à porter leurs fruits.

Baisse inédite des émissions de CO₂ en Chine

Pour la première fois, la Chine, plus grande émettrice mondiale de CO, a amorcé une baisse de ses émissions carbonées liée à sa transition énergétique.

Une analyse scientifique publiée au printemps a en effet révélé que les émissions chinoises de CO₂ ont reculé de 1,6 % au premier trimestre 2025 par rapport au premier trimestre 2024. Et de 1 % sur les 12 mois précédant mars 2025.

Ce ralentissement, bien que modeste, est riche de sens, car il ne résulte pas d’une crise économique conjoncturelle, mais bien d’une mutation structurelle du mix électrique chinois.

Portée par des investissements massifs, la Chine a ainsi déployé des capacités impressionnantes en énergies renouvelables, solaire, éolien, hydroélectricité et même nucléaire.

Au point que ces sources propres ont pu couvrir la croissance de la demande d’électricité du pays, réduisant d’autant la production des centrales à charbon.

C’est la première fois qu’une diminution des émissions chinoises est principalement attribuable à la montée en puissance des énergies vertes, et non à un ralentissement économique ou à des mesures temporaires (comme ce fut le cas lors des confinements Covid).

La communauté scientifique salue ce tournant : « Je considère comme une très bonne nouvelle le fait que les émissions de CO₂ de la Chine commencent à diminuer », déclare ainsi le climatologue Jean Jouzel, ex-vice-président du GIEC, ajoutant que la Chine pourrait atteindre son pic d’émissions plus tôt que prévu initialement.

Renforcement des engagements climatiques

Les bonnes nouvelles environnementales du mois en matière de climat proviennent aussi de l’action politique et citoyenne.

À l’échelle internationale, l’Union européenne a ainsi confirmé durant l’été sa volonté de verdir son budget futur.

La Commission européenne, dans sa proposition de cadre financier pluriannuel 2028–2034, a fixé un objectif horizontal d’au moins 35 % des dépenses dédiées au climat et à l’environnement.

Cela prolonge l’effort déjà entamé (30 % sur le budget actuel 2021–2027),et garantit que des centaines de milliards d’euros seront dédiés à la transition écologique dans les années à venir, une orientation budgétaire saluée comme positive par les observateurs, même s’ils appellent à aller plus loin.

En France, la planification écologique se traduit également par de nouvelles mesures sectorielles, destinées à accélérer la réduction des émissions (transports, logement, agriculture…).

Ces décisions politiques, souvent techniques, créent un cadre propice à de futures bonnes nouvelles environnementales, en donnant aux acteurs économiques la visibilité nécessaire pour investir dans le vert.

Initiatives citoyennes et mobilisation collective

Du côté des citoyens, la mobilisation pour la planète ne faiblit pas. Bien au contraire.

À la mi-septembre 2025, le World Cleanup Day a ainsi regroupé des centaines de milliers de participants à travers le monde. Objectif : ramasser les déchets et lutter contre la pollution sauvage.

Chaque année, cet élan citoyen gagne en ampleur.

En France, 180 000 bénévoles mobilisés à l’occasion de cette journée mondiale du nettoyage, permettent de retirer plus de 6 800 tonnes de déchets de la nature à chaque édition.

Ces actions collectives, modestes à l’échelle du globe, n’envoient pas moins un message puissant.

La société civile est prête à s’engager concrètement pour un environnement plus propre et plus sain, qu’il s’agisse de journées de nettoyage, de plantations d’arbres participatives, de collectifs locaux prônant le vélo ou le zéro déchet, ces initiatives de terrain constituent autant de bonnes nouvelles.

Additionnées, elles contribuent à changer les mentalités, et à accélérer la transition écologique au quotidien.

Pour conclure

Ces bonnes nouvelles environnementales du mois renforcent l’espoir d’une transition réussie vers un monde durable.

Qu’il s’agisse de protéger la biodiversité (avec des réserves marines géantes ou la baisse de la déforestation), de verdir massivement le secteur de l’énergie, de transformer les transports ou de réduire les émissions de CO₂, ces progrès tangibles marquent un tournant positif.

Bien sûr, le chemin reste long, semé d’embûches et de défis, mais la convergence de ces avancées indique une accélération inédite du développement durable à l’échelle mondiale.

Dans cette dynamique verte, des acteurs publics et privés s’investissent pleinement.

idverde, leader européen des services paysagers et environnementaux, s’inscrit dans ce mouvement, et accompagne la transition écologique des villes et des territoires à l’échelle européenne.

1 L’éventail – « Le retour du lynx dans les Ardennes »

2 Wam

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