Connaître l’environnement de son jardin
La première donnée à prendre en compte est le climat. En France, les conditions climatiques peuvent varier de façon spectaculaire d’une région à une autre.
Il devient alors primordial de connaître les températures moyennes et extrêmes, le taux de précipitations et d’ensoleillement, ainsi que le microclimat propre à votre localisation.
Vient ensuite l’exposition de votre jardin. Pour l’identifier, le jardinier responsable doit observer son jardin durant une journée, une fois le matin, le midi et le soir. L’inclinaison de votre terrain doit aussi être prise en compte.
Le troisième élément indispensable à connaître pour le jardinier écolo concerne la nature du sol. Celle-ci se compose de sa texture, son pH et son taux de matière organique.
La nature du sol va ensuite déterminer le choix des plantes, le mode d’entretien et l’apport de matières fertilisantes nécessaires pour compenser les éventuelles carences.
La texture du sol varie alors de plus ou moins légère à lourde et est définie par la taille et la nature des particules de terres, ainsi que leurs taux de compactage.
Le pH fait référence à l’acidité du sol. La mesure d’un pH neutre est de 7, en dessous, celui-ci est acide, au-dessus, il est basique. Le pH peut être mesuré et varie en fonction des sols.
Pour finir, la matière organique, aussi nommée “humus” désigne les matières végétales ou animales décomposées qui nourrissent ensuite le sol et les plantes. Plus le sol en contient, plus il contient d’éléments nutritifs qui stimulent l’activité biologique du sol, retiennent l’eau et fertilisent le sol, parfait pour jardiner bio.