À la découverte du patrimoine naturel de l’Allemagne
L’Allemagne possède un riche patrimoine naturel, avec une variété d’écosystèmes, de paysages et de zones naturelles qui contribuent à sa biodiversité.
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Pour que l’eau soit considérée comme de bonne qualité, on évalue à la fois l’état écologique (c’est la diversité aquatique) et l’état chimique (c’est le niveau de pollution et de substances toxiques présentes).
Dans cet article, découvrez quelles sont les principales sources de pollution de l’eau, quels sont les dangers qui en découlent et comment lutter efficacement contre celle-ci ?
D’abord, découvrons en détail les quatre principales sources responsables de la pollution de l’eau, à savoir : l’agriculture, les rejets industriels, les transports maritimes et les rejets domestiques.
L’agriculture est une des principales sources de pollution de l’eau. C’est plus précisément les éléments chimiques comme les pesticides et les engrais qui y participent. Mais il faut savoir que les engrais d’origine naturelle (comme le fumier) utilisés en masse participent aussi à la pollution par le biais de bactéries. En effet, celles-ci s’infiltrent et ruissellent dans les cours d’eau, puis s’y développent.
Un chiffre important à retenir : les pesticides sont présents dans 93 % des eaux de surface et dans 70 % des eaux souterraines avant traitement (étude réalisée en 2013, source : ooreka).
L’industrie, comme l’agriculture, génère également de la pollution dans l’eau. Celle-ci diffère en fonction du type d’activité industrielle. En effet, la pollution générée sera différente s’il s’agit d’une usine agroalimentaire, de papier, de textile ou encore de plastique.
Si on prend l’exemple des usines de papier, celles-ci utilisent de grands volumes de produits chimiques dans leurs processus de fabrication. Même avec des réglementations strictes concernant le traitement des eaux usées, il reste toujours certaines substances qui sont difficiles à éliminer et donc polluent.
Autre exemple, celui des industries agroalimentaires : comme ces activités traitent d’importants volumes organiques, alors ces composants viennent enrichir l’élément pollué en nutriments et maintiennent donc ce cercle de pollution. On parle ici du phénomène d’eutrophisation.
Le transport maritime est également une source importante de pollution chimique de l’eau. On fait notamment référence aux hydrocarbures directement rejetés dans les mers et les océans. Il s’agit principalement du transport de passagers ainsi que du transport de fret.
Aussi, l’Organisation maritime internationale (OMI) estime que “les émissions de dioxyde de carbone provenant du transport maritime en 2012 étaient égales à 2,2 % des émissions mondiales dues à l’activité humaine et s’attend à ce qu’elles augmentent de 50 à 250 % d’ici 2050 si aucune mesure n’est prise.”
Lorsque la pollution est trop importante, un phénomène bien connu apparaît : les marées noires.
Dernière source de pollution : celle des rejets domestiques. Ces rejets sont directement liés aux eaux usées des habitations. On parle de deux types d’eaux usées :
Dans les deux cas, l’eau est contaminée par des bactéries ou des résidus chimiques venant enrichir les cours d’eau.
La pollution de l’eau a de nombreux impacts négatifs. Elle menace notre santé, l’environnement ainsi que la biodiversité.
Les dangers sur la santé de l’Homme sont scientifiquement prouvés. Même à faible dose, certains polluants ont des effets néfastes sur la santé. Généralement, il s’agit de maladies infectieuses telles que les gastro-entérites, les hépatites virales, les légionelloses.
Mais cela peut être plus grave quand il s’agit de maladies liées à la pollution chimique (plomb, cuivre, etc.). Par exemple, les pesticides ont des effets indésirables sur la fertilité, peuvent faire développer des malformations du fœtus et sont aussi cancérigènes. Les métaux sont à l’origine de troubles respiratoires, digestifs, nerveux ou cutanés.
La pollution organique elle, favorise le développement d’organismes pathogènes. Enfin, les traces de médicaments et d’antibiotiques dans l’eau sont des perturbateurs endocriniens qui agissent négativement sur le corps, comme notamment la prolifération de bactéries résistantes.
Pour l’environnement, il y a deux grands dangers de la pollution de l’eau à relever :
La pollution altère et modifie l’équilibre du milieu marin comme la salinité, l’acidité ou la température de l’eau.
À partir d’une certaine dose, les substances polluantes ont un effet toxique sur les êtres vivants. En effet, lorsqu’elles pénètrent dans l’organisme par ingestion ou par respiration, elles sont néfastes à la santé des êtres vivants dans ce milieu (poissons, amphibiens et plantes).
Enfin, lorsque les indicateurs ne sont pas aux normes, cela joue sur le taux d’oxygène qui devient trop faible pour assurer la vie des êtres vivants.
C’est l’ensemble des symptômes que présente un écosystème aquatique à la suite d’un apport excessif de nutriments d’origine humaine. Ces nutriments stimulent fortement la croissance des organismes végétaux, entraînant la prolifération soudaine de plantes ou d’algues. “Les algues qui se développent grâce à ces substances nutritives absorbent de grandes quantités d’oxygène, lorsqu’elles meurent et se décomposent. Leur prolifération provoque l’appauvrissement, puis la mort de l’écosystème aquatique présent : il ne bénéficie plus de l’oxygène nécessaire pour vivre, ce phénomène est appelé « asphyxie des écosystèmes aquatiques »” (source : Wikipédia).
En résumé, le phénomène d’eutrophisation impacte les milieux et leur biodiversité. C’est un cercle de pollution qui s’entretient de lui-même.
Qui dit danger pour l’environnement, dit aussi danger pour la biodiversité, la faune et la flore.
Dans son rapport intitulé State of Europe’s seas, l’AEE a constaté une détérioration de la biodiversité marine. ” Sur les espèces et habitats marins évalués entre 2007 et 2012, seuls 9 % des habitats et 7 % des espèces présentaient un « état de conservation favorable ».”
Par exemple, certaines populations de poissons ont été remplacées par des algues, des phytoplanctons, des espèces exotiques envahissantes et de petits poissons mangeurs de plancton. Cette perte de biodiversité affecte tout l’écosystème marin et les bénéfices qu’il procure.
Face aux risques et dangers engendrés par la pollution de l’eau, différentes actions se développent afin de préserver les Hommes et la planète.
La loi française et plus précisément le Ministère de la Transition Écologique a pris des initiatives en ce qui concerne la protection de l’eau. Cette politique de l’eau en France est fondée sur quatre grandes lois (votées en 1964, 1992, 2004 et 2006) et encadrée par la Directive-Cadre européenne sur l’eau publiée en 2000. Ce texte définit la notion de « bon état des eaux », vers laquelle doivent tendre tous les États membres, dont la France.
Les objectifs de la Directive-Cadre sur l’eau sont :
Autre loi importante : la loi “zéro-phyto” adoptée en 2015 par le Parlement. Elle interdit l’utilisation de produits phytosanitaires par l’État, les collectivités territoriales et les établissements publics. Elle encourage alors un remplacement de ces produits par des solutions plus douces et naturelles. Ainsi, avec des méthodes plus respectueuses de l’environnement, aucune pollution n’est engendrée et cela a un impact direct sur la qualité de l’eau.
En tant que particulier, il est possible à son niveau de limiter la pollution de l’eau en adoptant des gestes simples au quotidien.
Pour commencer, la pollution par les produits d’entretien (lessives, adoucissants et tablettes pour lave-vaisselle ainsi que les produits type javel ou destop pour déboucher les canalisations) peut être atténuée grâce à l’utilisation d’autres produits alternatifs. En effet, en utilisant des produits ménagers et même des cosmétiques d’origine naturelle, et plus respectueux de l’environnement, cela permet de diminuer l’impact environnemental. Pour repérer les bons produits, il suffit de vérifier la présence de labels tels que Ecocert, Ecolabel européen, Nature et progrès.
On peut agir aussi en évitant de jeter des déchets dans les éviers, la douche ou la cuvette des toilettes. Par exemple, il faut éviter de jeter des cotons, des médicaments dans l’évier, du dissolvant, ou encore de l’huile de friture usagée dans les canalisations.
Concernant les activités extérieures, on peut prêter attention à ce que l’on jette sur le sol ou dans les grilles au sol : éviter de vidanger un moteur, de jeter des mégots ou de vider un cendrier, de verser des produits chimiques ou toute autre substance toxique (essence, détergents).
Enfin, lorsque l’on possède une fosse septique, il est important de veiller à son bon entretien de manière régulière. Elle doit être en bon état et bien raccordée afin d’éviter les infiltrations des eaux usées dans le sol.
Les pratiques agricoles et industrielles font aussi l’objet d’actions pour une diminution de la pollution liée à leurs activités. Le Code de la santé publique et les lois environnementales interdisent toute activité polluante à l’intérieur des périmètres de captation de l’eau : les ZNT (zones non traitées).
Aussi, il est demandé aux agriculteurs de planter des « bandes végétales tampon » entre les cultures et les cours d’eau afin de capter une partie des polluants. Ils sont également obligés de noter dans un registre leurs utilisations de pesticides pour garder un historique.
Plusieurs arrêtés ont été décidés afin de diminuer ou du moins de maîtriser l’usage des pesticides, fongicides et herbicides. Ils sont par exemple interdits dans les espaces publics et les plus dangereux ont complètement été retirés du marché.
Par ailleurs, l’épandage a été interdit par voie aérienne, et est réglementé selon un calendrier propre à chaque culture par voie terrestre. Depuis le 1er janvier 2020, des distances minimales doivent être respectées pour les épandages de produits phytosanitaires à proximité des habitations (20 mètres pour les produits les plus dangereux, 5 mètres pour les cultures basses et 10 mètres pour les cultures hautes).
Pour conclure, la pollution de l’eau est un enjeu mondial et les initiatives pour tendre vers une eau de bonne qualité sont devenues une priorité pour les prochaines années. Les actions qui ont lieu aujourd’hui sont décisives, car une eau saine est primordiale pour tous les êtres vivants sur la terre ainsi que leur santé : celle de l’Homme, celle de l’environnement et la préservation de la biodiversité.
Bien qu’il y ait plusieurs sources de pollution (agricole, industrielle, transport maritime et pollution domestique) nous avons vu qu’il était possible d’agir à chaque niveau et que des solutions existent pour diminuer l’impact de ces activités. Car les conséquences de la pollution de l’eau représentent un danger pour tout un chacun.
À la maison, chacun peut agir à son niveau grâce à des gestes simples qui limitent la pollution.
Enfin, les États jouent un rôle majeur en matière de protection de l’eau. Ce sont eux qui ont la possibilité de mettre en place des lois et des arrêtés à destination des entreprises agricoles, industrielles et tertiaires.
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