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06 novembre 2023

Zoom sur les plus beaux arbres d’Europe et leur impact sur l’environnement

Des forêts naturelles aux parcs urbains, les arbres sont des atouts de taille face au défi climatique et environnemental. État des lieux, enjeux, chiffres, bienfaits pour la biodiversité et le climat… Zoom sur les arbres d’Europe et leurs nombreux bénéfices écologiques !

Les enjeux des arbres sur l’environnement

État des lieux de l’importance des arbres

Véritables piliers de la nature et de la vie sur terre, les arbres d’Europe nous offrent une multitude de bienfaits, tant sur le plan socio-économique qu’environnemental.

Sur le plan social, les arbres jouent un rôle d’agrément des espaces publics, encouragent les activités en plein air, l’activité physique, et fournissent des lieux de rassemblement pour les communautés. Ils renforcent les liens entre les individus et contribuent à la cohésion sociale en créant des espaces propices aux échanges, au bien-être et à la convivialité.

Côté environnemental, les arbres d’Europe sont des gardiens de l’écosystème. Ils permettent la réduction de la pollution de l’air, des eaux et des sols, réduisent les îlots de chaleur urbains, améliorent la gestion des eaux de pluie et limitent l’érosion des sols.

Les arbres sont également des puits de carbone indispensables pour l’absorption des gaz à effet de serre et plus particulièrement du CO2. Enfin, ils offrent un habitat naturel à de nombreuses espèces animales et végétales, favorisant ainsi la biodiversité.

D’un point de vue économique, les arbres d’Europe confèrent une valeur financière significative aux propriétés. En plus de leurs qualités esthétiques, ils permettent la production fruitière et génèrent des emplois dans de nombreux secteurs.

Enfin, les espaces verts urbains arborés et les forêts naturelles contribuent à l’attrait touristique des régions, stimulant ainsi les activités économiques locales.

Les enjeux des arbres sur l’environnement

Les arbres d’Europe sont porteurs d’enjeux environnementaux majeurs, allant de la préservation de la biodiversité à la régulation climatique.

Au cœur de ces enjeux, celui du développement, de la restauration et de la protection de la diversité biologique des espèces. Les forêts, véritables écosystèmes riches et complexes, incarnent cet enjeu en abritant une multitude d’espèces animales et végétales.

Elles sont des foyers de vie, fournissant nourriture et abri à une variété impressionnante de créatures comprenant les mammifères, les poissons et amphibiens, sans oublier les oiseaux, les insectes et autres micro-organismes essentiels à la vie.

De plus, les arbres d’Europe contribuent à réduire l’érosion des sols et à réguler le débit de l’eau, favorisant une meilleure infiltration dans le sol et alimentant les nappes phréatiques.

Ces actions réduisent également les risques de glissements de terrain et d’inondations, et contribuent à la stabilité des écosystèmes.

Les racines des arbres, associées aux micro-organismes du sol, agissent comme des filtres naturels qui permettent la dépollution des sols et des eaux en absorbant et décomposant les contaminants présents dans le sol, les eaux de surface et les eaux souterraines.

Les bienfaits des arbres s’étendent au-delà du sol et de l’eau pour atteindre l’atmosphère. Ils agissent comme de véritables puits de carbone. En effet, les arbres d’Europe absorbent non seulement le dioxyde de carbone (CO2) de l’air, mais aussi les autres gaz à effet de serre, ce qui permet alors, l’atténuation du changement climatique.

Enfin, les arbres d’Europe jouent un rôle crucial dans la purification de l’air, notamment grâce l’absorption des polluants atmosphériques à travers leurs feuilles et écorces, mais aussi à l’absorption du CO2 lors du processus de photosynthèse, qui produit en retour de l’oxygène.

Quelques chiffres clés des arbres et leur impact sur l’environnement

Selon le rapport de la FAO de 2022 (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), les forêts couvrent environ 4 milliards d’hectares sur terre, soit 31 % de la superficie terrestre, soit la surface cumulée du Canada, de la Russie et des pays de l’Union Européenne.

Parmi ces forêts, 34 % sont des forêts primaires (aucune trace d’activité humaine). Celles-ci sont principalement situées au Brésil, au Canada et en Russie. 7 % des forêts mondiales ont été plantées par l’homme, tandis que les 59 % ont été modifiées et exploitées par ce dernier.

Les forêts abritent la majorité de la biodiversité terrestre, soit 80 % des espèces d’amphibiens, 75 % des espèces d’oiseaux, et 68 % des espèces de mammifères. Enfin, une grande partie des 60 000 espèces d’arbres de la planète s’y trouvent également.

De plus, les forêts représentent plus de la moitié du stock mondial de carbone des sols et de la végétation, soit un peu plus de 662 milliards de tonnes.

Au niveau de l’alimentation, plus de la moitié des fruits consommés dans le monde sont issus des arbres. Côté santé, 10 % des arbres (soit 6 000 espèces) présentent un usage médicinal moderne ou traditionnel.

En moyenne, un arbre a la capacité d’absorber entre 10 et 40 kg de CO2 par an, contribuant ainsi à la lutte contre le changement climatique. En contrepartie, il produit environ six fois plus d’oxygène que la quantité de dioxyde de carbone absorbée.

La déforestation contribue à hauteur de 15% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Durant les trois derniers siècles, la surface forestière mondiale a diminué de 40 % et 25 pays ont entièrement perdu leur couverture forestière.

En tout et pour tout plus de 15 milliards d’arbres sont abattus chaque année pour la récolte du bois, l’agriculture et la déforestation.

Enfin, durant la période 2015-2020, la déforestation représentait 10 millions d’hectares de forêts perdus chaque année, soit l’équivalent d’un cinquième de la France métropolitaine.

Comment idverde améliore l’impact environnemental de ses projets

Comment planter des arbres a un impact sur l’environnement ?

Planter des arbres : les bénéfices pour la faune

En ville ou en forêt, chaque arbre planté crée un habitat précieux pour la faune. Les branches offrent des nids sûrs pour les oiseaux, les creux des troncs deviennent des berceaux pour les petits mammifères, tandis que les sols riches et fertiles pullulent d’insectes et de micro-organismes en tout genre.

De plus, les feuilles, fleurs et fruits sont une source abondante de nourriture, soutenant une grande variété d’espèces. Enfin, les zones boisées permettent aux animaux de se reposer, de migrer et de se reproduire en toute sécurité.

Dans les forêts, planter des arbres revêt un caractère stratégique pour la préservation de la biodiversité. Ils encouragent la régénération des habitats, attirant une myriade d’espèces animales, des insectes aux prédateurs supérieurs.

En milieu urbain, la plantation d’arbres contribue à rétablir l’équilibre altéré par l’urbanisation. Elle offre un refuge précieux pour les créatures citadines, améliore la qualité de l’air et crée des espaces propices à l’interaction entre l’homme et la faune.

Planter des arbres : un impact positif sur le climat

Les arbres d’Europe, par leur capacité à séquestrer le dioxyde de carbone, jouent un rôle majeur dans la réduction de l’empreinte carbone.

Ils absorbent le CO2 pendant leur croissance et stockent ce carbone dans leur biomasse, contribuant ainsi à réguler la concentration de ce gaz à effet de serre dans l’atmosphère.

De plus, les arbres libèrent de l’oxygène, améliorant ainsi la qualité de l’air et créant un environnement plus sain pour tous les êtres vivants.

Ils agissent également comme des régulateurs thermiques naturels et réduisent les températures en atténuant les effets des îlots de chaleur urbains. Cette action a un impact significatif, réduisant la demande en énergie pour le chauffage et la climatisation des bâtiments.

L’impact des arbres ne se limite pas à la réduction du CO2. Ils contribuent aussi à la conservation de l’eau en limitant l’évaporation et en améliorant la structure des sols.

Ils agissent comme des parasols en créant de l’ombre, réduisent l’érosion en agissant comme des parapluies, et modèrent les vents en tant que brise-vent et agissent comme des éponges en facilitant l’infiltration de l’eau dans les sols.

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L’importance des arbres pour les sols

Les arbres, par le biais de leurs feuilles et de leurs aiguilles, enrichissent les sols lorsqu’elles se décomposent, libérant ainsi des éléments nutritifs cruciaux pour la croissance des plantes.

Cet apport nutritif dynamise la fertilité des sols, essentielle pour la vie des micro-organismes, des récoltes abondantes et une agriculture durable.

De plus, les racines des arbres jouent un rôle majeur dans la stabilisation des sols. Elles réduisent le risque d’érosion et contribuent à la conservation de la structure du sol.

L’action des racines améliore l’infiltration de l’eau, permettant ainsi une meilleure rétention de cette dernière, ainsi que la recharge des nappes phréatiques.

Les arbres constituent également une défense naturelle contre l’érosion du sol, limitant le ruissellement de l’eau et réduisant les risques d’inondation. Ils agissent comme de véritables gardiens du sol, préservant ainsi sa fertilité et sa stabilité à long terme.

Quels arbres pour lutter contre le réchauffement climatique ?

Exemples d’arbres capables de résister à la canicule

Parmi les plus beaux arbres d’Europe, le chêne vert se distingue par sa capacité à résister aux températures élevées, tout en conservant sa verdure dans les climats méditerranéens.

Le cyprès de Provence et le pin maritime font aussi partie des arbres résistants à la chaleur et au froid, tout en étant des acteurs essentiels dans la préservation des écosystèmes côtiers.

De nombreuses autres espèces de pins (Sylvestre, de Corse et de Calabre, Noir d’Autriche), ou de sapins (de Nordmann, de Turquie) par leur résistance à la sécheresse et aux périodes de chaleur, démontrent leur adaptabilité à des climats chauds et secs, apportant une touche de verdure même dans des conditions climatiques exigeantes.

Ces arbres ne se contentent pas de survivre aux conditions ardentes, ils prospèrent et apportent une bouffée d’air frais dans des climats souvent oppressants.

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Zoom sur les arbres qui consomment le moins d’eau

L’eau est une ressource de plus en plus menacée dans le monde et aggravée lors des périodes de sécheresse. Dans ce contexte, les arbres d’Europe qui consomment le moins d’eau deviennent des acteurs clés pour assurer la préservation de l’or bleu.

Parmi les arbres d’Europe qui consomment le moins d’eau, le tilleul à petites feuilles se distingue par sa capacité à résister à la sécheresse tout en apportant une touche de verdure. Le genévrier cade et le pin sylvestre sont également des exemples de l’habileté des arbres à s’adapter à des conditions arides, tout en maintenant leur vitalité.

En milieu urbain, où la disponibilité de l’eau est souvent limitée, planter ces arbres est un choix intelligent. Ils offrent des avantages environnementaux tout en contribuant à réduire la pression sur les ressources hydriques. Dans les forêts, ils préservent l’équilibre des écosystèmes tout en optimisant l’utilisation de l’eau.

Les arbres qui absorbent le plus de CO2

Acteurs majeurs de nos écosystèmes, les arbres d’Europe brillent aussi, par leur pouvoir d’absorption du CO2, contribuant ainsi activement à réduire le changement climatique.

Parmi les héros de la captation de CO2, nous pouvons citer le Paulownia Tomentosa. Originaire d’Asie, et parmi les plus beaux arbres du monde, il est capable, selon des études, d’absorber 10 fois plus de CO2 que n’importe quel autre arbre.

Le Bambou est également un arbre qui absorbe 5 fois plus de GES et produit 35 % de plus d’oxygène que les autres arbres.

Plus classique, le hêtre commun se distingue par sa capacité à absorber de grandes quantités de GES tout au long de sa croissance. Le chêne pédonculé ou l’épicéa commun, ces arbres à feuilles caduques, jouent aussi un rôle vital dans la capture du CO2 atmosphérique et participent ainsi à la régulation du climat.

Le pin sylvestre et l’orme champêtre, bien que différents dans leur nature, contribuent aussi de manière significative à l’absorption du CO2.

Conclusion

Pièces angulaires de l’écosystème, les arbres d’Europe apportent de multiples bénéfices à l’humain et à l’environnement.

Au sein des espaces verts urbains ou dans leur cadre naturel, les arbres d’Europe sont des vecteurs de santé, de bien-être et de détente, mais aussi de cohésion sociale et de convivialité.

Ils participent également à l’embellissement des villes et de la nature, tout en dopant la valeur foncière des propriétés, l’attractivité touristique et la croissance économique de nombreux secteurs professionnels.

Enfin, les arbres d’Europe impactent positivement l’environnement et permettent de lutter contre le changement climatique, notamment grâce à la purification de l’air, des eaux et des sols, au développement, à la restauration et à la protection de la biodiversité, à la réduction de l’érosion des sols ou encore à l’absorption des gaz à effet de serre.

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