Les bonnes nouvelles environnementales du mois
Quelles bonnes nouvelles environnementales, ce mois-ci, témoignent d’une transition écologique désormais tangible en France et à travers le monde ?
RSE, Biodiversité, Entretien des espaces sportifs, Espaces verts, Création, Entretien, Savoir-faire, Espaces urbains, Jardins thérapeutiques, Innovation sociale et technologique, Espaces récréatifs
Avec plus de 30 ans d’expérience dans la création et l’entretien des espaces verts, idverde assure le bien-être des utilisateurs et la préservation de l’environnement dans chacune de ses activités. Chaque jour, nos 8 000 collaborateurs transforment des endroits gris en lieux verts et respectueux de l’environnement.
Indissociable de la protection de l’environnement et de l’augmentation de la qualité de vie, le végétal prend de plus en plus de place dans les villes. Histoire du concept, objectifs, avantages, meilleurs élèves de l’année, réalisations… Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur l’évolution de la nature en milieu urbain !
L’histoire de la nature en ville remonte à l’émergence des premiers jardins urbains dans les civilisations anciennes, comme les jardins suspendus de Babylone ou encore les jardins impériaux de la Chine. Durant le Moyen Âge et la Renaissance, ce sont de nombreux parcs royaux et jardins botaniques qui émergent un peu partout à travers l’Europe.
À partir de la révolution industrielle, la nature perd de plus en plus de terrain au détriment des villes. À partir de ce point, l’urbanisation néglige les écosystèmes locaux et l’importance des espaces verts en ville. Ceci entraîne progressivement la dégradation des habitats naturels et la disparition de nombreuses espèces.
Dès le 18ᵉ siècle, plusieurs voix dissidentes s’élèvent graduellement contre les conséquences de la disparition de la nature en ville. C’est le début de l’urbanisme écologique qui voit alors dans la nature un remède aux maux de la civilisation industrielle.
Suite aux premières répercussions écologiques de la révolution industrielle en ville, plusieurs médecins, penseurs, urbanistes et architectes s’alarment déjà au sujet de l’évolution de la nature en milieu urbain. Ceux-ci dénoncent le cadre de vie de plus en plus artificiel dans lequel vivent désormais les populations urbaines. Une attention particulière est posée sur les conséquences sanitaires du manque de nature en ville, comme dans le cas de la pollution de l’air.
Prémisse de l’écologie urbaine, l’urbanisme écologique émerge avec des penseurs comme Ebenezer Howard, défenseur des villes jardins, l’architecte urbaniste français Eugène Hénard, ou encore Frederick Law Olmsted, créateur de Central Park à New York en 1858. D’autres initiatives telles que les parcs urbains et les jardins communautaires voient le jour, et soulignent l’importance croissante de l’intégration de la nature dans les environnements urbains pour la santé et le bien-être des habitants.
Depuis la fin du 20ᵉ siècle, l’importance du végétal en ville est de notoriété publique. Ceci s’explique notamment grâce aux nombreux avantages sanitaires des espaces verts, mais aussi grâce à son pouvoir de rempart et de remède face au changement climatique. Ces prises de conscience successives se sont traduites par une planification urbaine de plus en plus attentive à l’intégration des espaces verts dans les villes, le tout dans une démarche écologique et sociale. Nous assistons alors à un nouveau tournant dans l’évolution de la nature en milieu urbain : l’écologie urbaine.
Au cours des 30 dernières années, la croissance urbaine mondiale prend une ampleur inédite avec plus de 110 km² de surfaces urbanisées ajoutées quotidiennement, soit l’équivalent de la ville de Paris. Plus impressionnant encore, en 2030, les espaces urbanisés auront triplé par rapport aux années 2000, soit une surface totale équivalente à deux fois la France métropolitaine. Toujours en France, 22 % du territoire est urbanisé et accueille 77 % de la population.
Cette expansion urbaine a des répercussions écologiques profondes. Parmi elles, la perte de biodiversité due à l’imperméabilisation des sols et à la fragmentation des espaces verts, sans oublier la pollution de l’air, de l’eau et des sols. L’urbanisation affecte également les interactions humaines avec la nature, réduisant les expériences de contact avec milieux naturels et les bienfaits associés.
Heureusement, de nombreuses initiatives émergent pour remédier à cette situation. Les législations nationales, comme les lois Grenelle sur la biodiversité (2009), la loi sur la Trame verte et bleue (2010) ou encore la loi Labbé sur l’arrêt des pesticides (2014), visent à favoriser la biodiversité urbaine.
L’évolution de la nature en milieu urbain se manifeste alors par de nouvelles pratiques et de nouveaux aménagements paysagers écoresponsables. Nous pensons par exemple à la gestion différenciée des espaces verts ou à la conception d’écoquartiers, adoptées pour améliorer la connectivité écologique et la qualité de vie en ville.
La végétalisation des villes est aussi synonyme de création de nouveaux espaces verts, parcs et jardins urbains reconnus pour leurs nombreux bienfaits. Les espaces verts sont à la fois des îlots de fraîcheur, des refuges pour la biodiversité, mais aussi des purificateurs de l’air, de l’eau et des sols. De plus, ils permettent l’absorption du CO² et des GES, une meilleure captation des eaux de pluie et une réduction des risques d’inondations.
Lancé en 2014 par l’Observatoire des Villes Vertes et actualisé tous les trois ans, le classement des villes les plus vertes de France est crucial pour favoriser l’évolution de la nature en milieu urbain.
Pour la quatrième édition consécutive, Angers conserve son titre de ville la plus verte de France. Cette reconnaissance s’appuie sur plusieurs facteurs clés, notamment la densité impressionnante d’espaces verts dans la ville, totalisant 102 m² par habitant, bien au-dessus de la moyenne nationale de 50 m².
La ville d’Angers de démarque également par son engagement financier significatif alloué au développement et à l’entretien de ces espaces verts, représentant 10 % du budget municipal. Un investissement encore intensifié depuis la dernière édition du palmarès en 2020, en réponse à l’application du schéma directeur des paysages et du plan Nature en ville.
Ces mesures se traduisent par des initiatives telles que l’expansion du patrimoine arboré de la ville et la déperméabilisation des sols. Un autre exemple de cet engagement est le projet de végétalisation de 72 cours d’école entre 2022 et 2026, avec un budget total de 3 millions d’euros.
En trois ans seulement, la ville de Rennes a grimpé du septième au deuxième rang dans le classement des villes vertes. Cette ascension est le fruit du projet ambitieux “Rennes 2030”, visant à végétaliser le centre-ville. La capitale bretonne a également vu son budget par habitant dédié à la végétalisation passer de 107 € à 155 € contre 88 € pour la moyenne nationale.
Plus concrètement, près d’un quart de sa superficie est dédiée aux espaces verts et 63 % de ses routes bordées d’arbres. De plus, la ville encourage activement la participation citoyenne, notamment à travers des initiatives visant à embellir l’espace urbain et à promouvoir la biodiversité.
Pour conclure le podium de l’édition 2023, Strasbourg se distingue en se classant directement à la 3ᵉ place du classement grâce à son Plan Canopée 2020-2026. La ville s’engage à étendre la strate arborée, à renouveler activement son patrimoine arboré et à adapter ses pratiques de gestion aux nouveaux défis climatiques.
L’objectif de planter 10 000 arbres supplémentaires d’ici à 2030 est au cœur de cette initiative, accompagné de la gestion de plus d’un million de m² d’espaces verts sans pesticides, soit l’équivalent de 259 terrains de football verdoyants.
Lorsqu’il est question de créer une ville plus verte et de préserver la nature et la biodiversité, les idées d’actions ne manquent pas. En 2018, la commission européenne et sa section chargée de l’environnement publient la brochure des 52 étapes pour une ville plus verte. Un document qui regorge de suggestions pour protéger la biodiversité et garantir une bonne évolution de la nature en milieu urbain.
Parmi les principales catégories d’actions proposées, nous retrouvons :
Les prochaines astuces pour garantir la préservation et la bonne évolution de la nature en milieu urbain sont à destination des jardiniers. Combinant activité physique, loisir créatif et production alimentaire, le jardinage est également un des piliers de l’écologie urbaine. Pour jardiner de manière écologique, plusieurs techniques et astuces sont à privilégier. Le jardinage naturel repose sur des pratiques telles que la rotation des cultures et le paillage organique pour maintenir un écosystème équilibré.
L’utilisation responsable de l’eau, en collectant l’eau de pluie et en arrosant au pied, ainsi que le choix de plantes indigènes et la fertilisation naturelle avec du compost, favorisent un jardin esthétique et respectueux de l’environnement. Enfin, en limitant l’empreinte carbone grâce à l’utilisation d’outils manuels et de matériaux recyclés, le jardinage devient une contribution positive à la préservation de la biodiversité et à la réduction des émissions de CO2.
Leader du paysagisme en France et en Europe, Idverde œuvre chaque jour pour garantir l’évolution de la nature en milieu urbain. Retour sur quelques chantiers essentiels pour créer des villes plus vertes !
La première réalisation du jour se trouve à Lyon, dans le 2ᵉ arrondissement. Courant 2023, la Place Gensoul a été rénovée pour devenir un espace urbain verdoyant et convivial grâce au travail passionné de nos équipes. Pendant plusieurs mois, de nombreux défis ont été relevés pour transformer cet espace emblématique en un lieu de vie harmonieux et durable.
La conservation des arbres anciens et la plantation de 13 nouveaux arbres ont exigé des techniques douces de terrassement. De plus, la mise en place d’un verger citoyen accessible, de bacs de jardinage et d’un composteur ont permis d’enrichir l’environnement végétal.
Des bancs, tables de pique-nique et de jeu, ainsi qu’une fontaine monumentale, ont été installés pour améliorer le confort et l’esthétique de la place. Avec la plantation de nouveaux arbres, l’installation de strates basses et d’arbustes, la place Gensoul a doublé sa part de végétal, passant désormais à 1 830 m² d’espaces végétalisés.
L’évolution de la nature en milieu urbain a un impact majeur sur le développement et l’épanouissement des enfants. Dans cette optique, nos équipes agissent sur l’ensemble du territoire pour la création d’espaces récréatifs végétalisés. À Nantes, les élèves de l’école des Châtaigniers ont récemment découvert une cour d’école repensée pour offrir bien plus qu’un simple lieu de jeu. Grâce à une collaboration étroite entre nos équipes nantaises en collaboration avec Atlantic Environnement, cet espace est désormais une oasis de verdure, répondant à plusieurs besoins des établissements scolaires :
Parallèlement, dans le Morbihan, notre agence de Vannes a également entrepris plusieurs chantiers de désimperméabilisation et de renaturation des cours d’écoles :
À Trinité-sur-Mer (56), la désimperméabilisation de la cour de l’école maternelle Les Crevettes Bleues a permis le retrait de 500 m² de bitume, suivi de la végétalisation de la cour d’école.
L’urbanisme écologique et l’écologie urbaine apparaissent à partir du 18ᵉ siècle pour réconcilier l’urbanisation galopante avec la préservation de l’environnement. Aujourd’hui, les collectivités jouent un rôle crucial dans l’évolution de la nature en milieu urbain, notamment à travers la végétalisation des villes et la protection de la biodiversité.
Le classement des villes vertes encourage cette tendance en reconnaissant les efforts des municipalités pour intégrer des espaces verts, des parcs et des corridors écologiques dans leur tissu urbain. Parallèlement, les actions quotidiennes des particuliers sont essentielles pour favoriser l’évolution de la nature en milieu urbain.
En alliant la planification urbaine écologique aux gestes individuels, chacun contribue à façonner des villes plus vertes et plus durables, bénéfiques pour la qualité de vie de tous et pour la protection de l’environnement.