Pourquoi ces villes consomment-elles plus d’énergie ?
Plusieurs hypothèses et facteurs peuvent expliquer ces disparités de consommation d’énergie.
Tout d’abord, le matériel de chauffage utilisé par les particuliers dans les régions du nord est majoritairement au fioul et au gaz, tandis que les autres régions sont mieux équipées en chaudières électriques.
La qualité de l’isolation des habitations rentre aussi en ligne de compte. En effet, une habitation mal isolée provoque des déperditions de chaleur plus importantes qu’un bâtiment à faible consommation énergétique. Celles-ci sont alors compensées par des besoins de chauffage supplémentaires.
Le type de logement influence également la consommation électrique. Il est tout à fait logique qu’un logement de grande taille, avec plus de pièces à vivre et à chauffer, fonctionnant au tout électrique et comportant de nombreux équipements électriques plus ou moins énergivores, impactera significativement la consommation finale en énergie du logement.
Le phénomène de thermosensibilité est aussi à citer. Il fait référence à la tendance des Français à augmenter la température du chauffage lorsque les températures sont en baisse.
La démographie ferait aussi partie des facteurs clés de la consommation d’énergie en France. Il a été constaté que les régions et départements ayant connu une hausse de leur population font partie des zones où la consommation d’énergie est en hausse.
Enfin, la climatisation, beaucoup plus utilisée dans le Sud, participe à la forte consommation d’électricité de ses départements.
Quelles solutions pour réduire la consommation énergétique des villes ?
En France, l’électricité représente la principale source de consommation énergétique, suivie par le pétrole, le gaz naturel, les énergies renouvelables et le charbon.
Entre 1973 et 2010, la France a vu sa consommation d’électricité tripler, passant de 171 à plus de 470 TWh.
La répartition de la consommation électrique finale se fait entre le secteur résidentiel (36 %), le secteur des entreprises (27 %), puis la grande industrie (17 %), les PME-PMI (10 %) et les professionnels (10 %).
Pour le secteur résidentiel, l’électricité reste l’énergie la plus consommée (34 %), devant le gaz naturel (29 %), les énergies vertes (23 %) et les produits pétroliers (11 %).
Le chauffage représente 27,6 % de la consommation électrique résidentielle, suivi par le froid et le lavage (18,5 %), le multimédia et l’informatique (13,5 %), l’eau chaude et le sanitaire (12,8 %), l’électroménager et autres appareils (12,1 %), puis par la cuisson (7,6 %), l’éclairage (5,6 %) et la ventilation (1,7 %).
Pour les différents secteurs professionnels, le chauffage représente plus de 50 % de la consommation d’énergie, suivi par l’éclairage et la bureautique.
Découvrons maintenant les différentes solutions pour réduire la consommation énergétique des villes.
Source EDF, RTE, ADEME