Comment créer un environnement de travail positif ?

Qu’est-ce qu’un environnement de travail positif ?

L’environnement de travail fait référence à l’ensemble des conditions matérielles et humaines susceptibles d’influencer le travailleur dans ses tâches quotidiennes.

Notons qu’une carrière complète classique est d’environ 40 ans pour 1 600 heures chaque année, sur des semaines de 35 heures.

Le total d’heures travaillées dans la vie s’élève alors entre 60 000 et 70 000 heures par personne. Des chiffres qui peuvent paraître impressionnants, mais qui ne représentent qu’entre 10 et 15 % de notre temps de vie total hors sommeil.

Une fois ces chiffres posés, nous pouvons admettre que le travail représente une part importante de nos vies. Le désir d’un environnement de travail positif devient de fait parfaitement compréhensible. Mais de quoi parle-t-on ?

Plusieurs définitions d’un environnement de travail positif peuvent être données. Cependant, celles-ci partagent les mêmes caractéristiques de fond.

Un environnement de travail positif peut être défini comme donnant la priorité au bien-être, à l’évolution et à la sécurité de ses employés. C’est un espace dans lequel ces derniers se sentent entendus, compris, à l’aise et encouragés.

La communication est claire et respectueuse et favorise la croissance, ainsi que l’atteinte d’objectifs individuels et collectifs. L’aménagement du lieu de travail est optimal, tout comme les conditions d’hygiène et de sécurité.

Enfin, l’environnement de travail positif offre un bon équilibre entre vie professionnelle et personnelle, booste la culture d’entreprise, le succès, le bonheur et la productivité.

Pourquoi est-il important d’entretenir un environnement de travail positif ?

Bien-être des collaborateurs

Le bien-être et l’épanouissement des collaborateurs sont devenus des notions essentielles dans de nombreuses entreprises.

À ne pas confondre avec la santé des travailleurs, le bien-être au travail fait référence aux différents facteurs susceptibles d’influer sur la qualité de vie au travail (QVT) des différents acteurs de l’entreprise.

L’OMS définit le bien-être au travail comme “un état d’esprit caractérisé par une harmonie satisfaisante entre d’un côté les aptitudes, les besoins et les aspirations du travailleur et de l’autre les contraintes et les possibilités du milieu de travail”.

Le bien-être au travail figure parmi les premiers résultats tangibles d’un environnement de travail positif. Celui-ci résulte par exemple de la prise en compte de l’impact physique ou psychosocial des tâches effectuées, de la protection de la santé des salariés, de la sécurité et l’hygiène des locaux, des méthodes de travail et de management ou encore de l’ambiance générale.

Amélioration des performances de l’entreprise

La construction d’un environnement de travail positif, qui privilégie le bien-être et l’épanouissement de ses collaborateurs, est également synonyme de productivité et de performance professionnelle. Par exemple, un environnement de travail positif permet de réduire les risques de maladie professionnelle et d’absentéisme.

De plus, des collaborateurs heureux, reconnus et simulés de manière positive ont tendance à être plus motivés, plus impliqués, plus créatifs et plus performants de manière générale. Finalement, les équipes travaillent mieux, dialoguent mieux et s’accordent une confiance réciproque.

Un bon climat, voire une véritable symbiose s’installe alors progressivement, ce qui poussera tout le monde à s’investir plus puis à atteindre et même dépasser les objectifs de l’entreprise.

Fidélisation des salariés

En favorisant le bien-être en entreprise, la performance et les possibilités d’évolution, l’environnement de travail positif fidélise peu à peu ses collaborateurs.

Un salarié efficace et performant, qui aime son entreprise, mais qui n’est plus motivé par son poste, peut par exemple chercher à renégocier ses fonctions ou à obtenir une promotion plutôt que de vouloir partir pour une autre entreprise.

Une entreprise engagée pour le bien-être, la performance et l’évolution des salariés devient dans ce cas très attractive pour les salariés. Elle a de ce fait plus de facilités à retenir les meilleurs talents, renforçant au passage la performance et la productivité.

La sécurité des collaborateurs, une priorité pour idverde

Nos conseils pour créer un environnement de travail positif

Soigner la 1ʳᵉ impression : faciliter l’intégration et la formation de nouveaux collaborateurs

Un processus de recrutement et d’intégration de qualité est essentiel pour garantir une collaboration à long terme avec les nouveaux membres. Plusieurs études professionnelles tendent à démontrer qu’un environnement de travail peu avenant ainsi qu’un personnel désagréable décourage ou rebute une part importante des nouvelles recrues dès le premier jour.

Soigner la 1ʳᵉ impression dans l’optique d’un environnement de travail positif passe notamment par une compréhension correcte du profil et des besoins des nouvelles recrues, une explication détaillée du poste de travail et des attentes de l’entreprise, une présentation à tous les autres collaborateurs, ainsi qu’une visite complète du lieu de travail.

Enfin, la planification d’une ou deux semaines de formation dédiée à l’intégration des nouveaux salariés est souvent le signe d’une collaboration longue et fructueuse.

Revendiquer une culture d’entreprise et défendre des valeurs

La culture d’entreprise, ses valeurs et son image de marque font également partie des forces de l’environnement de travail positif.

Celles-ci facilitent non seulement la cohésion des salariés, le sentiment d’appartenance à l’entreprise ainsi que la motivation, l’implication et la productivité qui en découlent.

La culture d’entreprise fait référence aux différents comportements, valeurs, traditions, normes et symboles qui font l’identité de chaque entreprise et la rendent unique.

Identifier et cultiver votre culture d’entreprise permet d’attirer les talents et de fidéliser vos salariés, tout en augmentant les performances générales de votre entreprise.

Enfin, la culture d’entreprise permet de rassembler et de fédérer l’ensemble des salariés autour de valeurs et d’objectifs communs et donc d’améliorer la cohérence interne de vos équipes.

Mettre en place une communication claire et transparente

Dans la vie de tous les jours et encore plus dans le travail, la communication est la pierre angulaire du succès. Ici, nous parlons d’une communication bienveillante, claire, transparente et honnête.

Celle-ci s’applique entre employés, mais aussi entre le management et les équipes. Grâce à une bonne communication, les employés se connaissent mieux, partagent des conseils et s’entraident, se respectent et peuvent éventuellement nouer des liens.

Entre la direction et les salariés, une bonne communication permet de communiquer à chaque collaborateur ce qu’on attend d’eux, mais également de mieux comprendre leurs objectifs, intérêts et points de vue.

Une communication claire et transparente permet d’anticiper, de dénouer ou de résoudre les conflits de manière positive. Enfin, une bonne communication en entreprise favorise la coopération, la convivialité, la responsabilisation, le bien-être commun et la productivité.

Développer la culture du feedback

La culture du feedback au travail fait référence au fait que le patron ou ses équipes se nourrissent régulièrement des retours des autres pour se corriger et s’améliorer.

Pour un responsable, le feedback permet de prendre le pouls de ses équipes afin de mesurer la charge de travail réelle, les problèmes relationnels ou encore l’état général des troupes. En pratiquant l’écoute active et la transparence, les échanges entre les supérieurs et les employés deviennent plus fluides et spontanés. La confiance, le respect, l’entente générale et la motivation sont augmentés, tout comme la productivité et le niveau de qualité du travail.

Enfin, le feedback participe aussi à la fidélisation des collaborateurs. Les nouvelles recrues se sentent épaulées et guidées, grâce à des retours réguliers comme les bons points lors des premières missions et ceux à améliorer pour la suite.

De leurs côtés, les équipes bien implantées savent qu’elles peuvent être honnêtes et poser cartes sur table à tout moment en cas de problèmes.

Encourager la diversité et l’inclusion

L’environnement de travail positif rime également avec inclusion et diversité. Nous pensons ici à la lutte contre les inégalités et les différentes formes de discrimination au travail.

Cette discrimination peut avoir lieu lors du recrutement pour différentes raisons (préjugés, crainte d’inadaptation…) ou sur le lieu de travail pour d’autres raisons (machisme, sexisme, discrimination pour des raisons de handicap, racisme…).

Les discriminations peuvent être liées à l’âge, à une situation de handicap, aux origines ethniques ou sociales, au sexe, à la religion ou aux croyances, au genre, au mariage ou encore à la grossesse et à la maternité.

Pourtant, l’ouverture à l’inclusion et à la diversité présente de nombreux avantages pour les entreprises. Tout d’abord, une entreprise qui respecte ses collaborateurs, quelles que soient leurs différences, permet de réduire les peurs, gênes et appréhensions pour de nombreux candidats ou employés qui pourront se concentrer sur leur travail et leur épanouissement professionnel.

Par ailleurs, une entreprise ouverte d’esprit a plus de chances d’attirer à elle les nouveaux talents de demain. Ces nouveaux talents aux profils divers favorisent la créativité et la sortie d’une forme de pensée unique, améliore la culture de l’entreprise, ainsi que sa réputation.

Créer des opportunités de formation

Dernier point de notre liste de conseils pour un environnement de travail positif, la mise en place d’opportunités de formation et d’évolution pour vos équipes.

Le rôle de la formation est central au sein des entreprises. En effet, ce sont les opportunités de formation qui permettent à l’employé d’acquérir de nouvelles compétences, de construire sa carrière, mais aussi de se lier plus intimement à l’entreprise, à laquelle il se sent encore plus redevable.

La formation en entreprise est valorisante et positive pour tous les types de collaborateurs. Les formations peuvent concerner des compétences non techniques relatives au savoir-être (soft skills) ou bien des compétences techniques liées au savoir-faire “hard skills”.

Ces dernières offrent de nouvelles perspectives professionnelles et personnelles, c’est-à-dire plus d’épanouissement, de bien-être, d’implication, de motivation, d’engagement et de productivité !