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Transition écologique et environnementale
18 mai 2021

Tour d’horizon des villes les plus éco-responsables dans le monde

Ville durable

Nous ne le savons que trop, ces dernières années, les villes ont largement participé à multiplier notre impact sur l’environnement. Depuis 10 ans, l’ONU considère que l’urbanisation est l’une des plus grandes causes du changement climatique.

C’est pourquoi certaines villes ont pris les devants pour devenir des villes éco-responsables. Mais qu’est-ce que c’est, au juste, une ville durable et éco-responsable ?

Il s’agit de rendre une ville plus respectueuse de l’environnement. Il en existe plusieurs définitions, toutes avec la même finalité. Si on les rassemble, ce serait une « ville qui accueille dignement populations et activités, sans exporter ses coûts sur d’autres temps ou d’autres territoires. Économiquement viable, socialement vivable et respectueuse de l’environnement, cette version urbaine du développement durable reprend les trois piliers de ce dernier, en y ajoutant la participation citoyenne. » (source Geo Confluence). Il existe donc plusieurs fondements pour une ville éco-responsable, en plus de la protection de l’environnement.

Alors quels sont les objectifs concrets à atteindre pour une ville verte ? Comment les atteindre ? C’est ce que nous allons voir dans cet article.

Quels sont les défis écologiques actuels des villes ?

Refroidir des villes de plus en plus chaudes

Il y a plusieurs facteurs qui expliquent le réchauffement des espaces urbains. D’abord, les matières utilisées pour la construction. Le béton et le bitume sont très présents dans les villes. Ces matériaux empêchent non seulement l’écoulement des eaux par l’imperméabilisation des sols, mais ils stockent et réfléchissent aussi la chaleur.

D’un autre côté, la densité urbaine est, elle aussi, source de réchauffement. Plus il y a d’habitants, plus les constructions sont nombreuses. Celles-ci freinent le vent et retiennent la chaleur. Résultat, les températures en ville grimpent. 

Accélérer la transition énergétique

L’un des plus gros défis écologiques à relever pour réduire l’impact des villes sur l’environnement, c’est la transition écologique. Cela signifie éliminer les énergies fossiles pour passer à des sources d’énergies renouvelables, voire générer sa propre énergie ! C’est aussi opter pour des constructions basse consommation. Ou encore réduire le trafic automobile dans la ville… Bref, cela comprend de nombreuses mesures à mettre en place pour une ville moins polluante.

Cette transition représente un défi majeur pour les villes aujourd’hui. Et au-delà de l’investissement très lourd que cela requiert, les lois votées par les différents pays ne sont pas toujours en faveur de cette transition en raison d’enjeux économiques forts.

Mieux maîtriser la consommation d’eau ?

La maîtrise de la consommation d’eau est l’un des points les plus prometteurs pour une ville durable et verte.

Aujourd’hui, les réseaux d’eau qui alimentent les villes sont invisibles. Selon Catherine Chevauché (Suez Environnement), découvrir ces réseaux permettrait de reconstituer des points d’eau dans les villes et donc de favoriser la végétalisation des espaces urbains.

Aussi, le traitement des eaux pluviales est l’un des défis de la ville durable ! Défi relevé à Lyon, qui récupère les eaux de pluie grâce à des installations spécifiques telles que des chaussées et des tranchées drainantes dans les rues, des noues et des bassins de rétention.

Cela présente plusieurs avantages. D’abord, traiter l’eau de pluie là où elle se trouve. Mais aussi, éviter la saturation des stations d’épuration et les inondations. Ces installations permettent aussi de ne pas transporter dans l’eau les polluants se trouvant sur les sols imperméabilisés des villes (source CNRS le journal).

Au sein d’idverde, la gestion raisonnée de l’eau est l’un de nos leitmotivs sur nos chantiers. Nous transmettons cette valeur à l’ensemble de nos collaborateurs.

Végétaliser l’espace urbain

Végétaliser l’espace urbain

C’est prouvé, végétaliser l’espace urbain serait bénéfique sur plusieurs points. D’abord, sur le plan psychologique. Déjà en 2015, les chercheurs de la revue Scientific Reports ont démontré que les arbres présents à Toronto amélioraient la santé mentale des habitants. Ajouter 10 arbres dans un quartier aurait produit les mêmes bénéfices pour les résidents qu’une augmentation de salaire annuelle de 10 000 $.

Et ces bénéfices ne s’arrêtent pas au plan psychologique. Ils aident aussi à construire des relations entre les citadins. Par exemple, la création de jardins partagés permet d’accroître la sociabilisation. Une végétalisation indispensable alors que de nombreux citadins se sentent seuls de nos jours.

Enfin, nous savons que certaines plantes absorbent les émissions de CO2. C’est le cas aussi de certains types d’arbres. Leur présence en ville permet de réduire de 7 à 24 % les particules polluantes en suspension dans l’air (source The Nature Conservancy). Attention toutefois à bien choisir les arbres. Il faudra donc éviter les platanes, les chênes ou les peupliers. Aussi, lors de fortes chaleurs, les arbres permettent de constituer des zones de fraîcheur.

Végétaliser les villes est donc incontournable dans le concept d’une ville durable. C’est aussi ce à quoi s’engage idverde au quotidien.

À quoi reconnaît-on une ville durable ?

Une meilleure qualité de vie pour tous et partout

Une ville durable, c’est une ville équitable, qui prône une unité urbaine. Les enjeux sociaux et culturels prennent donc une grande part dans ce concept.

Cela se concrétise notamment par le biais d’une démocratie participative : la ville est construite par et pour les habitants, avec un même accès aux services pour tous. Le logement, la culture, l’éducation, la santé… La ville durable se veut donc de proposer à tous les citoyens une meilleure qualité de vie !

Ville neutre pour l'environnement

Une ville neutre pour l’environnement

Évidemment, qui dit ville durable, dit protection de l’environnement. Construire une ville durable, c’est se baser sur le principe de neutralité. Cela signifie qu’une ville écolo ne doit pas avoir d’impact négatif sur l’environnement. Ou du moins, son impact négatif doit être compensé sur son bilan global. Cela concerne les domaines de l’énergie, de la consommation d’eau, du tri des déchets et de la protection de la biodiversité, entre autres.

L’énergie est l’un des domaines cruciaux pour une transition écologique réussie. Bannir les énergies fossiles et opter pour des alternatives plus respectueuses de l’environnement est devenu indispensable. Idem pour les transports, il faut adopter des solutions propres. Aussi, les citoyens sont mis à contribution. C’est grâce à eux que la consommation d’énergie peut être réduite. En réduisant le chauffage et en éteignant les lumières, par exemple. Ou en utilisant des appareils de classe A.

Pour l’eau, les citoyens ont aussi leur rôle à jouer. Aujourd’hui, chaque Français consomme en moyenne 150 litres d’eau par jour. Cela pourrait être divisé par deux, grâce à des gestes simples. Fermer les robinets lorsque l’on ne se sert pas de l’eau, ou encore prendre des douches plutôt que des bains.

À plus grande échelle, cela se joue lors de la construction. En équipant au préalable les foyers avec des équipements basse consommation, ce cap de la consommation divisée par deux peut être facilement atteignable.

 

Une stratégie économique responsable

Enfin, pour qu’une ville soit durable, il ne faut pas négliger l’économie. Avoir une économie durable, c’est privilégier les circuits courts d’approvisionnement, dans tous les domaines. Que ce soit pour l’agriculture, la construction, les produits de première nécessité… Et pour ce faire, il faut s’assurer de la viabilité des entreprises locales sur le long terme.

Aussi, l’économie durable privilégie les entreprises dont les valeurs sont en accord avec le développement durable, autant sur le côté environnemental que social. C’est pourquoi le commerce équitable est favorisé.

Pour une économie durable, il faut donc penser sur le long terme, quitte à investir plus au début, mais avec de nombreux bénéfices par la suite, aussi bien monétaires que sociétaux et environnementaux.

Mais quelles sont les villes qui arrivent à mettre cela en place dans la réalité ? idverde vous propose un zoom sur les villes durables dans le monde !

Le reboisement au cœur de la lutte contre le changement climatique

Zoom sur les 5 villes les plus éco-responsables du monde

Curitiba, ville la plus verte d’Amérique du Sud

Curitiba est une ville du sud du Brésil. Elle a commencé dès les années 80 à recycler ses déchets, à hauteur de 70%. Les déchets sont échangés contre des paniers de légumes. Ils ont aussi opté pour des transports en commun propres. Enfin, ils ont déjà planté près d’un million d’arbres autour des grands axes routiers et créé de nombreux espaces verts dans la ville. Un bilan très positif pour cette ville !

Cap Town, un exemple en Afrique du Sud

Traversons maintenant l’océan Atlantique dans l’autre sens, pour arriver à la pointe sud de l’Afrique, à Cap Town. Dans cette ville, la production énergétique provenant de sources renouvelées représente déjà 10 à 20 % de la production totale.

Ils ont aussi réussi à réduire le trafic urbain grâce au développement de leurs transports en commun. Ils ont, par la même occasion, diminué la pollution et les émissions de dioxyde de carbone. Un grand pas en avant pour une ville en plein développement !

Singapour, ville éco-responsable d’Asie

Singapour est, elle aussi, en pleine croissance. Située au sud de la Malaisie, la ville a déjà prouvé qu’elle était durable. C’est d’ailleurs la ville considérée la plus éco-responsable d’Asie.

Cela est rendu possible grâce à leurs transports en commun, qui, là encore, sont pensés de façon écologique. Les habitants les préfèrent aux véhicules individuels, dont l’achat est surtaxé. Ces transports sont très développés grâce aux partenariats entre les universités, les agences publiques, les centres de recherche et les industriels.

Aussi, les habitants de Singapour sont économes en eau. Ils utilisent moins d’eau que leurs voisins chinois. Et pour cause, la ville manquait jusqu’à présent d’eau. Ils ont donc dû opter pour des solutions durables. Concrètement, cela passe par la réutilisation de l’eau, par des systèmes de captage des eaux de pluie et par le dessalement de l’eau de mer.

San Francisco, ville modèle des États-Unis

Direction les USA, dans la capitale de la tech, San Francisco ! Elle a été désignée en 2011 comme la ville la plus verte d’Amérique du Nord. Côté énergie, de nombreux bâtiments disposent de panneaux solaires. La ville a donc pu réduire ses émissions de dioxyde de carbone de 34 000 tonnes.

De plus, San Francisco est la première ville du monde à avoir totalement banni les bouteilles en plastique de ses rues. Ils les ont remplacées par des emballages en carton, recyclés ou recyclables.

Copenhague capitale verte de l’Europe

Copenhague, capitale verte de l’Europe

Enfin, retour en Europe, à Copenhague, au Danemark, aussi connue pour être la capitale verte de l’Europe. Là-bas, cela fait déjà de nombreuses années que l’écologie est une priorité. Les habitants de la ville se déplacent pour la plupart à vélo, ce qui réduit drastiquement la pollution engendrée par les voitures. Toutes les infrastructures sont présentes pour permettre de se déplacer sereinement en deux roues.

Encore une fois, Copenhague est aussi une ville où les transports en commun sont bien développés. Et ils sont tous électriques. Le taux de CO2 des transports en commun est l’un des plus faible d’Europe. Copenhague annonce même qu’elle sera complètement neutre d’ici 4 ans… Un vrai challenge ! Et pour les franco-danois qui nous lisent, idverde est implanté au Danemark depuis 2020.

Conclusion

Devenir une ville durable n’est plus une utopie. C’est un véritable enjeu pour les villes d’aujourd’hui. Car devenir une ville durable, c’est offrir un meilleur contexte de vie à ses habitants. Lui offrir aussi plus d’attractivité. La ville durable met au cœur de ses préoccupations les thématiques sociales, économiques et environnementales.

Pour devenir une ville durable, il faut donc procéder à une véritable transition écologique. Cela passe par une nouvelle façon de consommer, en s’approvisionnant local et équitable. Mais c’est aussi devenir une ville neutre, avec une énergie propre et des émissions de CO2 en baisse, voire nulles. Enfin, une ville durable, c’est une démocratie participative, une ville construite par ses habitants, pour ses habitants.

Certaines villes dans le monde ont déjà réussi le pari. Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, ces villes ne sont pas toujours situées dans des pays riches. Parfois les villes émergentes sont plus innovantes que des villes déjà développées. 

Copenhill : le défi relevé par idverde en plein cœur de Copenhague

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