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Espaces verts
04 janvier 2022

Des espaces verts pour une meilleure qualité de vie, le nouvel enjeu des acteurs de l’immobilier

Durant le confinement lié à la crise sanitaire, la faune et la flore ont repris leurs droits dans les villes, relançant le débat concernant l’impact de l’urbanisation sur l’environnement. Par ailleurs, en réduisant les nuisances sonores et la pollution, cette période a mis en lumière les inconvénients de la ville, en pointant les défauts de l’aménagement urbain et leurs impacts sur la santé et le bien-être des citadins. Enfin, nombreux sont ceux qui ont fui la ville pour la campagne afin de trouver plus d’espaces verts, en échappant au rythme infernal des grandes métropoles.

Cette crise sanitaire a ainsi dessiné de nouveaux enjeux concernant le choix de résidence des citadins. Comment les acteurs de l’immobilier s’adaptent-ils aux nouveaux enjeux liés aux questions environnementales et à la qualité de l’habitat ? De quelle manière les collectivités œuvrent-elles au retour de la nature en ville ?

Quelles sont les attentes des habitants pour le logement de demain ?

Un lien étroit entre qualité de logement et bien-être des habitants

Selon le CESE (Conseil économique social et environnemental), on ne peut dissocier logement et habitat. En effet, si le logement est un abri lié à la vie privée, l’habitat constitue en quelque sorte un prolongement extérieur de ce logement.

C’est pour cette raison que la qualité de l’habitat joue un rôle important, au même titre que le logement, dans le bien-être des habitants et leur santé.

On peut mesurer la qualité de l’habitat à travers le degré de pollution, la présence de la nature ou encore la proximité des services et des moyens de transport.

jardin sur le toit

D’ailleurs, les récents confinements liés à la crise sanitaire ont bien confirmé l’importance de la qualité de l’habitat et des logements pour le bien-être des habitants, et tout particulièrement ceux des villes, peu en lien avec la nature.

Dans ce contexte de crise sanitaire, qui vient s’ajouter à la lutte contre le réchauffement climatique, les Français ont de nouvelles attentes concernant leur habitat. Bien conscients de l’influence de l’habitation sur leur santé physique et mentale, les citadins recherchent à présent un logement respectueux de l’environnement et en lien étroit avec la nature.

Ainsi, selon une enquête IFOP, 9 Français sur 10 pensent que la qualité de l’habitat a un impact sur leur bien-être et leur santé.

La crise sanitaire, révélatrice de l’importance des espaces extérieurs

86 % des Français aimeraient disposer d’un espace extérieur dans leur logement. L’étude « Aux confins du logement », menée par Idheal durant la première vague de Covid-19, révèle l’importance de l’espace extérieur.

Ainsi, 74 % des personnes affirmant avoir bien vécu le confinement habitent des maisons avec accès à un espace extérieur. Le contact avec la terre et les activités qu’elle offre, telles que le jardinage, les jeux en extérieur et les barbecues, ont permis à de nombreux Français de passer favorablement l’étape du confinement.

La période de crise sanitaire a débouché sur une réflexion plus approfondie concernant la santé des habitants des villes et notamment via la préservation de la biodiversité, accélérant ainsi l’essor du mouvement éco-urbaniste.

La demande de verdure en ville est plus forte que jamais et les bienfaits des végétaux sur la santé ne sont plus à démontrer. En effet, on peut voir se dessiner un intérêt croissant pour la présence des espaces verts en ville.

Les habitants ressentent le besoin d’habiter un environnement sain, dénué de nuisances et d’avoir un contact quotidien avec le monde végétal. À tel point que la présence d’espaces verts est largement prise en compte dans le choix de la résidence.

Des acteurs de l’immobilier engagés dans une démarche de développement durable

L’industrie immobilière est responsable de 25 % des émissions de CO2. Il est donc fondamental de repenser le fonctionnement de cette industrie de manière plus écologique et notamment en favorisant la construction bas carbone.

D’autant plus que 81 % des Français souhaiteraient voir l’industrie immobilière s’engager en faveur de l’environnement. Par exemple, le bois constitue le matériau de construction le plus demandé par les Français.

De nombreux acteurs du secteur de la construction, engagés pour l’environnement, ont fondé l’association pour le développement du bâtiment bas carbone (BBCA) qui souhaite mettre en exergue la nécessité de la diminution de l’empreinte carbone dans ce secteur.

Ainsi, une nouvelle vague de l’industrie immobilière s’engage pour construire des villes respectueuses de l’environnement, grâce au développement d’immeubles plus écologiques, en bois massif, afin de réduire l’empreinte carbone.

Le bois permet en effet un meilleur confort d’habitation et offre la possibilité de construire une ville plus naturelle et plus saine. De plus, ce matériau bio sourcé stocke le carbone, s’inscrivant ainsi comme favorable à la lutte contre le réchauffement climatique.

Pour respecter cet engagement, ces opérateurs de l’immobilier font appel à des spécialistes pour analyser les projets en amont et notamment leur impact sur l’environnement.

Plus que jamais, la nature a un rôle à jouer dans les projets de construction. C’est pour cette raison qu’idverde accompagne les promoteurs immobiliers dans une démarche durable et écologique. Et ce, dès la phase de conception des bâtiments, que ce soit pour l’aménagement d’espaces verts ou pour l’optimisation énergétique des projets immobiliers.

Grâce à la solution numérique BIM-Espaces extérieurs, idverde est en mesure de suivre l’évolution des projets immobiliers écologiques dès la phase de conception.

La nature au cœur des villes : les bienfaits des espaces verts sur la santé

Habiter plus vert, un enjeu clé pour le logement de demain

Aménager des espaces publics multifonctionnels

Un espace public peut détenir de multiples fonctions sur une même surface. Par exemple, à Boulogne Billancourt, le parc du Trapèze sert de réservoir pour recueillir les eaux de pluie, en plus d’offrir un espace de détente.

Il met à disposition des jeux pour enfants ainsi qu’un parcours de santé. Mais il est aussi capable, grâce à sa conception, de stocker les eaux de pluie du quartier et de récupérer les eaux de la Seine en cas de fortes crues.

L’entretien et l’arrosage du jardin sont assurés par les eaux de pluie récupérées. Voici un bel exemple de parc qui peut constituer à la fois un lieu de détente pour les résidents, mais également un lieu dédié à la gestion écologique de l’eau.

Impliquer les citoyens dans la végétalisation de leur habitat

jardin partagé

L’implication des résidents dans les projets de végétalisation favorise le retour de la nature en ville et le développement de la biodiversité, en plus de jouer un rôle clé dans la qualité de vie des habitants et l’instauration du lien social.

De plus en plus de citadins souhaitent végétaliser les espaces publics à proximité de leur domicile. Face à cette demande grandissante, de nombreuses collectivités mettent à disposition des espaces de plantations dédiés, tels que des fosses sur les trottoirs, des bacs ou encore des espaces verts déjà existants.

Par exemple, Grenoble propose à ses habitants « Les jardins à adopter ». Par ailleurs, la collectivité grenobloise s’est également inscrite dans la démarche « Jardinons nos rues ».

Ces actions mises en place par les communes sont destinées aux particuliers ou à des associations, en fonction de la taille de l’espace. Les démarches sont encadrées par la ville, notamment via la signature de chartes de végétalisation et d’autorisations d’occupation du domaine public.

Redynamiser le lien social par les espaces verts

D’après l’étude IFOP « Ville en vert, ville en vie : un nouveau modèle de société », 80 % des Français fréquentent les espaces verts de manière régulière. 3 Français sur 10 s’y promènent d’ailleurs au moins une fois par semaine.

D’autre part, c’est dans les grandes villes que l’on retrouve le plus de personnes fréquentant les espaces verts, comme dans la capitale, où 13 % des Parisiens s’y rendent chaque jour.

En effet, les espaces verts permettent de favoriser la cohésion sociale, car ils génèrent des interactions entre des personnes de milieux sociaux variés. C’est particulièrement le cas si ces espaces de nature sont qualitatifs et situés à proximité de zones de résidence denses.

En outre, grâce aux aires de jeu à disposition dans les espaces verts, ce ne sont pas seulement les enfants qui se rencontrent, mais aussi les parents.

Une révolution verte du logement qui est déjà en route

Vers un développement des jardins partagés

Les jardins urbains existaient déjà au XIXe siècle pour fournir un complément alimentaire aux classes ouvrières. Ils connaissent un renouveau depuis 2015 en Île-de-France.

On compte ainsi plus de 1 300 jardins partagés en 2019 dans la région Île-de-France, ce qui représente une superficie de presque 800 hectares au sein de la capitale.

Les Franciliens aiment jardiner ! Cette activité offre aux habitants de la capitale un contact privilégié avec la nature, mais également le bénéfice d’une alimentation saine à petit prix, grâce aux potagers partagés. De plus, le jardinage est propice au développement personnel et à l’apprentissage de la vie en collectivité.

Les jardins partagés sont souvent des espaces publics délaissés, sur lesquels un collectif d’habitants a décidé de développer des activités de jardinage afin d’améliorer le cadre de vie du quartier.

On assiste à un véritable essor de l’agriculture urbaine, dû à une forte demande concernant la création d’espaces verts multifonctionnels. Les collectivités et les régions accompagnent le développement de l’agriculture urbaine, avec par exemple, le cadre du plan vert régional mis en place en 2017.

<h3>Le permis de végétaliser séduit de plus en plus d’habitants</h3>

La mode du jardinage en ville n’est pas nouvelle ! Déjà dans les années 70, le mouvement « Guerrilla Gardening » de New York avait pour but de transformer en jardins des lieux abandonnés.

Aujourd’hui, les municipalités encouragent ces mouvements favorables à la végétalisation de l’espace urbain. De cette manière, les habitants rendent leur ville plus verte et contribuent au développement de la biodiversité ainsi qu’à l’esthétique de l’espace public. En France, c’est le cas de Paris, Bordeaux, Montpellier ou encore Marseille.

Par exemple, depuis 2015, le permis de végétaliser donne carte blanche aux citoyens qui souhaitent cultiver des plantations dans la capitale. C’est ainsi que plus de 1 000 projets de plantations ont vu le jour. Grâce à la plateforme mise en place par la ville de Paris, les riverains peuvent mettre en valeur leurs plantations et échanger avec les autres résidents.

Pour obtenir le permis de végétaliser, il suffit de remplir un formulaire auprès de la mairie en décrivant son projet afin de solliciter une convention d’occupation.

Cette convention engage les jardiniers citadins à ne pas utiliser de pesticides et à privilégier les variétés de plantes locales. Par ailleurs, les récoltes sont destinées à la consommation des particuliers et ne peuvent être vendues.

Conclusion

Les logements du futur se veulent écoresponsables et respectueux de la santé et du bien-être des citadins afin de répondre aux nouveaux besoins générés par la crise sanitaire.

Les acteurs de l’immobilier promettent, notamment, une meilleure qualité de l’air intérieur, la présence d’espaces extérieurs, l’amélioration du confort thermique et acoustique ainsi que la présence d’espaces verts privés et collectifs.

Les espaces verts revêtent une importance capitale dans l’aménagement urbain et permettent de valoriser les projets immobiliers en offrant une meilleure cohésion sociale, un assainissement de l’air, une protection de l’environnement et une bonne qualité de vie.

Les experts de l’aménagement paysager, comme idverde, jouent ainsi un rôle primordial dans les nouveaux projets immobiliers.

De leur côté, les collectivités invitent les citadins à participer à la végétalisation de l’espace public grâce au permis de végétaliser et à la création de jardins partagés. Les résidents ont ainsi l’opportunité de participer à la renaissance de la nature en ville, en permettant le développement de la biodiversité en milieu urbain.

Par ailleurs, cette implication des citadins a l’avantage de favoriser la création de lien social, si peu présent dans l’espace urbain. C’est également une manière pour les résidents des zones urbaines de s’approprier leurs habitats.

La nature au cœur des villes : les bienfaits des espaces verts sur le climat

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