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21 octobre 2022

5 astuces zéro déchet pour être écoresponsable au bureau

Comme à la maison, le bureau est un lieu où l’on passe énormément de temps. On y passerait environ 200 jours par an ! Il mérite donc de se pencher sur les différentes habitudes que l’on y développe et de se tourner vers un comportement écoresponsable.

De la règle des 5R liée au zéro déchet en passant par les meilleurs conseils à adopter au bureau, découvrez comment il est possible de bien travailler tout en prenant soin de la planète.

La règle des 5R, les 5 piliers du zéro déchet

Refuser, réduire, réutiliser, recycler et composter (“root” en anglais). Voici les cinq principes fondamentaux qui ont largement été popularisés par Béa Johnson, auteure du livre “Zéro Déchet” et incontournable ambassadrice de ce domaine.

Cette règle permet de comprendre plus concrètement comment aborder une démarche zéro déchet dans son quotidien, chez soi et même au bureau ! Les 5 piliers doivent être respectés dans cet ordre précis.

Refuser

Ce sont les choses dont nous n’avons pas besoin ou dont nous n’avons pas envie. C’est la première façon, simple et efficace, de ne pas générer de déchet. En effet, notre consommation ne se limite pas à ce que l’on achète par nous-mêmes, mais aussi à ce que l’on nous offre.

Dans les magasins, cela peut être par exemple des échantillons de produits offerts ou des catalogues. Dans les cafés ou restaurants, on va plutôt recevoir des contenants ou encore des pailles en plastique. Cela peut également aller jusqu’aux imprimés publicitaires dans la boîte aux lettres.

Apprendre à dire non est la première démarche pour limiter les déchets inutiles : refuser les sacs plastiques durant les courses en les remplaçant par un cabas réutilisable, refuser les pailles à usage unique ou encore indiquer un “stop publicité” sur la boîte aux lettres.

Tous ces objets sont proposés gratuitement. En les refusant, cela permet d’éviter une production inutile, car si tout le monde faisait de même, ces produits cesseraient d’être offerts.

 Toujours selon Béa Johnson “La moindre petite chose quʼon accepte, ou quʼon prend, fait augmenter la demande. En dʼautres termes, accepter de manière compulsive (par opposition au fait de refuser) revient à tolérer et à renforcer des pratiques génératrices de gâchis. (…) Lorsque lʼon accepte passivement un prospectus publicitaire, un arbre est abattu quelque part dans le monde.”

Il ne faut pas hésiter à expliquer également la raison de ce refus afin que l’interlocuteur comprenne ce raisonnement et y soit sensibilisé. Ce qui, à moyen terme, pourrait le faire réfléchir à d’autres solutions moins axées sur les déchets et donc plus durables.

Réduire

Il s’agit des choses dont nous avons besoin, mais que nous ne pouvons pas refuser. Ainsi, on peut dire que réduire c’est préférer la qualité à la quantité. Cette démarche zéro déchet consiste également à remettre en cause sa consommation et ses habitudes d’achat pour acheter seulement l’essentiel et se tourner vers un mode de vie minimaliste.

De quelles manières est-il possible de réduire sa consommation ? En sélectionnant des appareils électroniques ou des vêtements plus qualitatifs pour qu’ils durent plus longtemps, en achetant en vrac pour limiter les déchets ou tout simplement en réfléchissant avant de faire un achat en se demandant si l’on en a vraiment besoin. L’objectif est ici de limiter la surconsommation ou encore les achats d’envie passagère.

Il est aussi possible d’agir directement chez soi avec les choses que l’on possède déjà en triant ses vêtements et ses objets. Se débarrasser de ce que l’on utilise plus, de ce qui est inutile. Vivre dans un lieu épuré est bon pour le moral ! On peut ensuite les donner ou les revendre d’occasion, ce qui est également bénéfique pour le porte-monnaie.

Réutiliser

C’est ce que nous consommons et ne pouvons ni refuser, ni réduire. En effet, certains achats sont inévitables, mais il est possible de remplacer le neuf par de l’occasion. Cela permet également d’économiser des emballages et de l’énergie liés à leur production.

Par objet inévitable dans le monde actuel, on pense notamment aux téléphones portables pour communiquer, aux ordinateurs pour travailler ou encore aux robots électroménagers. Le dysfonctionnement de ces derniers suscite souvent une réaction de type “jeter et racheter neuf”, alors que parfois il suffit soit de racheter des appareils reconditionnés, soit (si cela est possible) de faire réparer la pièce défaillante. En plus d’être une démarche écologique, cela coûte également beaucoup moins cher !

Sans parler de l’objet en lui-même, on peut aussi parler de réutilisation des emballages ou des contenants (sacs en tissu, bocaux, bouteilles en verre, contenants). Cela évite la réutilisation systématique des emballages à usage unique qui finissent dans la poubelle.

L’objectif de cette troisième règle zéro déchet est d’éviter la consommation inutile, d’atténuer l’épuisement des ressources et d’allonger la durée de vie des biens déjà acquis.

Recycler

Ce sont les choses qu’on ne peut ni refuser, ni réduire et ni réutiliser, alors on les recycle. Cette démarche fait partie intégrante du zéro déchet.

Concrètement, le recyclage passe par le tri des déchets, aussi appelé tri sélectif. Lorsqu’on fait cette démarche, on prend réellement conscience de la quantité de déchets que l’on produit.

C’est pourquoi on peut trouver plusieurs bacs pour bien faire son recyclage. Le bac jaune (la couleur varie d’une commune à une autre) pour le papier, le carton, le plastique de type 1 et 2 et le métal et le bac vert pour les déchets en verre qui peuvent être recyclés à l’infini.

Il existe également des bacs de tri à l’entrée des magasins ou dans les déchetteries pour les piles, les cartouches d’encre, les ampoules, etc.

Concernant les produits électroménagers, la majorité des magasins proposent maintenant de récupérer le produit tombé en panne lorsqu’un nouvel appareil a été acheté.

Il faut privilégier dans la mesure du possible les produits avec des emballages recyclables et/ ou compostables afin qu’ils bénéficient d’une seconde vie grâce au tri sélectif.

Composter (“root” en anglais)

C’est ce qu’il reste à la fin et qui est compostable. On parle des déchets organiques, c’est-à-dire issus du vivant et donc biodégradables. Ces derniers représentent environ 30 % d’une poubelle.

En plus d’alléger la poubelle, le compostage permet d’obtenir du terreau gratuitement. Celui-ci pourra être composé d’épluchures de fruits et légumes, de pépins, de marc de café, de sachets de thé ou encore de coquilles d’œuf.

Grâce à un bac à compost, tous ces produits vont se dégrader naturellement et donneront de l’engrais utilisable pour les plantes.

Le compostage peut être individuel, placé dans le jardin ou sur le balcon. Il peut être aussi collectif, car de plus en plus de villes mettent à disposition des espaces dédiés au compost pour que chacun puisse y avoir accès.

Journée mondiale du recyclage : comment devenir un recyclingheroe

5 conseils pour devenir écoresponsable au bureau

Après avoir découvert la règle des 5R pour le zéro déchet, voici cinq conseils concrets à appliquer au bureau pour devenir écoresponsable.

Privilégier un mode de transport écolo

Selon un rapport de l’ADEME, les ¾ de nos trajets domicile-travail s’effectuent en voiture et le plus souvent seul. Cela engendre beaucoup de pollution, du bruit, d’embouteillages, de stress. Alors aujourd’hui, on privilégie au maximum le télétravail ou les modes de transport alternatifs.

Le vélo

L’utilisation du vélo est à privilégier si l’on travaille seulement à quelques kilomètres de son domicile. Il a le mérite de ne faire aucune pollution et d’être très économique ! Il est également bénéfique pour la santé. Selon l’OMS, 30 minutes d’activité physique quotidienne réduisent de 30 % le risque de maladies cardiovasculaires et de diabète.

Les transports en commun

L’utilisation des transports en commun est aussi à privilégier lorsque des infrastructures sont mises en place. Bus, tram, métro ou train émettent nettement moins de polluants qu’une voiture individuelle. Au-delà de l’aspect économique qui est plus avantageux, cela permet aussi de libérer du temps pour lire, téléphoner, etc.

Le covoiturage

Moins polluant et plus convivial que la voiture individuelle, le covoiturage permet de se déplacer dans des secteurs mal desservis en transports en commun. Il représente aujourd’hui 3 % des trajets domicile-travail, donc la marge de progression est encore très importante.

L’autopartage

L’autopartage revient à utiliser à plusieurs une voiture garée à un endroit donné et pour une courte durée. Pour en profiter, il suffit de s’inscrire dans un groupement d’autopartage. Après réservation en ligne, les véhicules sont disponibles immédiatement. Ce mode de transport est utilisé à 50 % pour des déplacements professionnels.

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Limiter au maximum ses déchets

Pendant les pauses du midi ou les pauses-café, plusieurs produits constitués d’emballage à usage unique peuvent être évités : les gobelets en plastique, les dosettes, les touillettes en plastique, les sachets de sucre plutôt que le sucre en vrac.

Les gobelets en plastique peuvent facilement être remplacés par un mug pour les boissons chaudes ou une gourde en verre pour l’eau.

Pour les repas, privilégiez la vaisselle lavable et réutilisable plutôt que des couverts jetables.

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Pratiquer le tri sélectif

C’est la quatrième étape de la règle des 5R et elle est valable à la maison comme au bureau. Toujours selon l’ADEME, 41 % des papiers sont recyclés à la maison contre 20 % au bureau. Il y a donc un réel travail à effectuer à ce niveau-là.

Malgré le développement du numérique, le papier génère 75 % des déchets au bureau. En le recyclant, on évite ainsi l’émission de 390 000 tonnes de CO2 par an, l’équivalent de l’émission annuelle de 200 000 voitures.

Le tri sélectif peut également être réalisé sur les déchets provenant des repas : emballages, barquettes, bouteilles en verre.

Réduire son empreinte carbone numérique

Notre utilisation des outils numériques doit également être réfléchie, car elle est très gourmande en énergie.

Cela passe tout d’abord par la réduction de l’impact environnemental généré par l’envoi et la réception d’e-mails. En 2019, 293 milliards d’e-mails par jour ont été envoyés dans le monde ! Pour alléger l’impact de ces derniers, il faut limiter les pièces jointes ou au minimum les alléger, prendre le temps de supprimer les mails non importants et les spams pour éviter un stockage inutile et limiter le nombre de destinataires lors d’un envoi.

Deuxième point important afin de limiter son empreinte carbone numérique : l’optimisation des recherches internet. Pour cela, créez des dossiers de sites favoris pour ainsi éviter une recherche et préférez un moteur de recherche reversant ses bénéfices à des causes écologiques.

Éviter le gaspillage d'énergies

Il faudrait dix fois plus d’énergie pour fabriquer une feuille A4 que pour l’imprimer. Alors le fait de limiter ses impressions au bureau est déjà un premier pas pour éviter le gaspillage d’énergie. Quand cela est possible, privilégiez l’impression en mode brouillon, noir et blanc, ainsi qu’en recto verso.

L’eau est également une denrée précieuse. En moyenne, un(e) Français(e) consomme 150 litres d’eau par jour. Gérer cette réserve d’eau est donc un enjeu majeur de développement durable. Lors du lavage des mains par exemple, on peut ainsi penser à couper l’eau lorsque l’on prend quelques secondes pour mettre du savon.

Enfin, concernant l’électricité, il est tout à fait possible d’éviter le gaspillage d’énergie. Pour cela, des gestes simples peuvent être mis en place : éteindre les lumières en partant, diminuer le chauffage pendant les pauses ou l’éteindre si vous aérez, utiliser des ventilateurs plutôt que la climatisation, utiliser une multiprise à interrupteur pour éteindre automatiquement les écrans et les chargeurs d’ordinateurs le soir.

Conclusion

La démarche zéro déchet, et plus globalement le management environnemental au bureau, est au cœur des préoccupations afin de limiter les effets néfastes du travail et de sa digitalisation sur notre planète.

Pour avoir une empreinte carbone la plus neutre possible au bureau, il suffit de suivre la règle des 5R qui permet tout simplement de comprendre et d’être sensibilisé à l’importance de la quantité de déchets produits au quotidien.

Ensuite, chacun peut revoir ses habitudes et mettre en place des éco-gestes au travers des trajets domicile-travail, de son mode de restauration, de l’utilisation des outils numériques ou encore de l’utilisation de l’eau et de l’électricité.

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