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30 juin 2023

Les bonnes nouvelles du mois pour la planète

De belles actions ont porté leurs fruits ce mois-ci. De plus en plus de projets en faveur de la protection de l’environnement voient le jour à travers le monde. Mobilité durable, lutte contre le gaspillage alimentaire et protection de la biodiversité, voici les bonnes nouvelles du mois pour la planète qu’il ne fallait pas louper.

Des bonnes nouvelles pour la mobilité durable

Pour diminuer l’impact environnemental des citoyens, de nombreuses actions en faveur d’une mobilité durable ont été prises ce mois-ci. Les acteurs publics ou privés engagés dans une politique de protection de l’environnement affirment leur position. Interdiction des jets privés, congés pour les voyageurs en train ou création de pistes cyclables, la mobilité durable est au cœur des bonnes nouvelles pour la planète !

Interdiction des jets privés et des vols de nuit à Amsterdam

Depuis quelques années, le transport aérien est pointé du doigt par les associations écologiques. Elles dénoncent la pollution que dégage un trajet en avion, gros émetteur de CO2.

Ainsi, pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre, l’aéroport d’Amsterdam a pris une décision radicale. D’ici 2025, il ne sera plus possible d’atterrir à l’aéroport de Schiphol en jet privé. Cet engagement en faveur de la protection de la planète est une première pour un aéroport de cette ampleur. En effet, l’aéroport d’Amsterdam Schiphol est l’un des plus fréquentés d’Europe. La direction met en avant la quantité disproportionnée d’émission de CO2 par personne qu’émet un jet privé (environ 20 fois plus qu’un vol commercial).

De plus, les avions les plus bruyants et les plus obsolètes n’auront plus le droit de fréquenter l’aéroport. Cela permettra de limiter les émissions de gaz à effet de serre mais aussi de lutter contre les nuisances sonores. Car l’aéroport d’Amsterdam doit faire face à de plus en plus d’opposants. Selon les derniers chiffres, plus de 17 000 personnes font face à de graves troubles du sommeil liés à l’activité de l’aéroport. Ainsi, pour limiter cette pollution sonore, les avions auront interdiction de décoller et d’atterrir entre minuit et 5 heures du matin. Cette décision va provoquer la suppression de 10 000 vols de nuit par an.

Mais l’aéroport d’Amsterdam Schiphol n’est plus dans la quête du profit absolu. Aujourd’hui, la direction souhaite une approche plus mesurée et responsable du voyage en avion quitte à voir son trafic baisser. Voici une bonne nouvelle pour la planète qui donnera peut-être des idées à d’autres aéroports européens.

Des entreprises encouragent leurs salariés à prendre le train plutôt que l’avion

Engagée dans une politique en faveur de l’environnement, l’entreprise Ubiq fait tout pour convaincre ses employés d’opter pour la mobilité durable.

Ainsi quand vient le temps des congés, les salariés qui optent pour un mode de déplacement doux sont récompensés. La direction a effectivement créé des TTR (Temps de Trajet Responsable). Ces journées sont attribuées aux salariés qui optent pour le train, le bus ou le covoiturage au lieu de l’avion pour leur déplacement en Europe. L’objectif est de sensibiliser les collaborateurs à la protection de l’environnement. Quand une alternative à l’avion existe, l’entreprise incite donc ses salariés à opter pour un mode de transport moins polluant.

Concrètement, chaque salarié a le droit à un jour de TTR tous les six mois, soit 2 jours par an. Durant cette journée, les salariés sont invités à travailler uniquement si cela est possible et quand ils en ont la possibilité. Une belle initiative pour mettre en lumière les bons gestes en faveur de la planète.

64 km de pistes cyclables à Paris en 2024

Depuis de nombreuses années, la ville de Paris est engagée dans une politique de développement de l’offre de mobilité durable. 2024 est une année à ne pas louper pour la capitale française, organisatrice des jeux olympiques. Les yeux du monde entier seront rivés sur elle, l’occasion parfaite de mettre en lumière ses actions en faveur de l’environnement.

Ainsi, la ville de Paris a décidé de mettre les bouchées doubles. D’ici 2024, plus de 60 km de pistes cyclables seront créées. Les autorités prévoient également de déployer trois milles vélib’ supplémentaires sur l’ensemble du réseau afin de répondre à la demande. L’objectif de la ville : rendre tous les sites des jeux olympiques accessibles à vélo. De plus, ces grands axes cyclables seront conservés après l’événement pour le plus grand plaisir des parisiens et des touristes.

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Les bonnes nouvelles de l’alimentation

La protection de la planète passe également par la lutte contre le gaspillage alimentaire et l’accès simplifié à une alimentation durable. De belles initiatives ont vu le jour ce mois-ci en faveur de l’alimentation et des tendances de fond se dessinent. Petit tour des bonnes nouvelles pour la planète côté nutrition.

Les initiatives antigaspillage prennent de l’essor

Les initiatives de lutte contre le gaspillage alimentaire se développent sur tout le territoire français. En Bretagne, une entreprise antigaspi a ainsi pu sauver 800 000 paniers de légumes moches de la poubelle.

C’est connu, la grande distribution n’aime pas les légumes moches appelés aussi légumes non conformes. En effet, rares sont les enseignes qui proposent des légumes abîmés, aux formes différentes ou hors calibre. Partant de ce constat, l’entreprise Finisterestes29 a décidé d’agir dans le but de protéger la planète. Depuis deux ans, elle récupère les légumes qui ne répondent pas aux standards de la grande distribution auprès des agriculteurs de la région. Ces légumes sont ensuite revendus sous forme de panier dans les points relais de l’entreprise. Cela permet aux habitants d’accéder à une alimentation durable à des prix très compétitifs. Car les paniers sont vendus en moyenne 6€ et contiennent 5 légumes différents. Ce petit prix permet surtout de rémunérer l’agriculteur pour son travail. Voici une chaîne vertueuse en faveur de la lutte contre le gaspillage alimentaire et une bonne nouvelle pour la planète !

Moins de viande et plus de végétal dans le régime alimentaire des Européens

L’alimentation est au cœur des préoccupations des Français mais aussi des Européens. La tendance est au manger mieux et à l’alimentation durable.

Première tendance de fond, la consommation de viande baisse partout en Europe. Par conviction écologique ou nécessité économique, de plus en plus de consommateurs se tournent vers les alternatives végétales. Ainsi l’alimentation végétale affiche une croissance spectaculaire : +22 % en 2022 par rapport à 2020, un record absolu pour la filière !

Tout d’abord, la filière végétale connaît de plus en plus de succès sur les alternatives aux produits carnés. La vente de steak végétal a augmenté de 21 % entre 2020 et 2022 tandis que la vente de viande a chuté de 8 %. De plus, la filière peut compter sur le succès des boissons végétales. En effet, face à la hausse du prix du lait, de plus en plus de consommateurs se tournent vers ces boissons à base de soja, de riz, d’amandes etc. Entre 2020 et 2022, les ventes ont bondi de 19 % et les produits se diversifient. Car après l’alternative au lait, la filière développe de nouveaux produits dont les fromages végétaux.

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Des potagers économes en eau grâce aux panneaux solaires

Près de Montpellier, des chercheurs se sont lancé le défi de cultiver des légumes à l’ombre de panneaux solaires. L’objectif de cette expérience est de démontrer que la culture à l’ombre de panneaux photovoltaïques permet d’économiser l’eau.

Ainsi un champ de panneaux solaires s’est transformé en terrain agricole pour l’expérience. Désormais, sous les panneaux solaires poussent des laitues, des carottes ou du maïs. Les panneaux solaires apportent de l’ombre aux plantations tout en laissant passer l’air. Pilotés à distance, ils peuvent s’incliner en fonction du sens du soleil. Par exemple, lors des jours de fortes chaleurs ou de gel, ils se mettent à plat afin de protéger les plantations. Les plantes présentent alors une évapotranspiration plus faible et leur besoin en eau baisse de 30 % en moyenne. En revanche, le rendement est moins important car les plantes poussent plus lentement.

Cette expérience concluante est une avancée dans la protection de l’environnement et de la ressource en eau. Cela permet aux agriculteurs de réduire leur consommation d’eau. D’autre part, ils produisent de l’électricité verte et s’engagent davantage dans une alimentation durable.

 

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Des bonnes nouvelles pour la biodiversité

Protection de l’environnement rime bien souvent avec protection de la biodiversité. Sur tous les continents, la lutte pour le maintien des écosystèmes apporte son lot de bonnes nouvelles. Lutte contre le braconnage et espèces menacées, voici les trois bonnes nouvelles pour la planète du mois côté biodiversité.

76 ours bruns recensés dans les Pyrénées en 2022

Dans les années 90, le gouvernement français s’était lancé pour objectif de réintroduire l’ours brun dans les Pyrénées. Car la situation était critique. Au début du XXe siècle, le massif pyrénéen comptait environ 150 ours. Au milieu des années 90, il ne restait plus que 5 individus sur tout le territoire. Le gouvernement français a donc décidé d’agir en réintroduisant des ours bruns venus de Slovénie.

Depuis, la population des ours bruns des Pyrénées est très surveillée. Les scientifiques recensent chaque année le nombre d’espèces présentes sur le territoire. Et en 2022, la biodiversité se porte bien dans les montagnes pyrénéennes. 76 ours ont été détectés par l’Office Français de la Biodiversité (OFB). Et parmi ces individus, 13 oursons ont vu le jour en 2022.

Une très bonne nouvelle pour la préservation de la biodiversité et de cette espèce menacée de disparition dans les années 90.

L’intelligence artificielle au service de la lutte contre le braconnage

Dans certaines parties du monde et notamment en Afrique, le braconnage est un fléau. Chaque année, éléphants, rhinocéros et autres animaux sauvages sont tués par des braconniers. Entre 2018 et 2021, 2 707 rhinocéros ont été tués en Afrique du Sud. Le braconnage diminue mais sa menace pèse toujours sur de nombreuses espèces. Pourtant, protéger la biodiversité dans cette partie du monde est essentiel pour la survie des espèces.

Il est particulièrement difficile pour les autorités de surveiller des réserves de plusieurs milliers de km². C’est pourquoi une organisation à but non lucratif basée aux Pays Bas a décidé de développer un système de surveillance. Ce dernier aide les gardes à surveiller les réserves grâce à un réseau de caméra à liaison satellite. Ce système muni de capteur détecte la présence humaine mais aussi animale. Elle arrive à distinguer les deux et permet donc de suivre en temps réel des personnes ou des animaux dans des zones reculées. En cas de présence suspecte, le système envoie une alerte aux gardes qui peuvent intervenir rapidement.

Les premiers tests ont été effectués dans le parc national de la Lopé au Gabon. Durant 72 jours, les caméras ont filmé les animaux évoluant dans leur milieu naturel. Cet essai a ainsi permis de vérifier la qualité des images mais aussi de connaître la durée de fonctionnement. Ainsi, le dispositif peut fonctionner durant près de 3 mois sans intervention humaine. À l’avenir, ces pièges photographiques pourraient être le principal allié des autorités africaines dans la lutte contre le braconnage.

Fin de la menace d’extinction pour 26 espèces animales en Australie

Pays continent à la biodiversité riche et variée, l’Australie s’engage depuis plusieurs années dans la protection de l’environnement. Et malgré les effets du réchauffement climatiques puis les incendies, le pays connaît de belles victoires en matière de protection de la biodiversité.

Cette année, 26 espèces animales ont été rayées de la liste des espèces en voie d’extinction. Grâce à ces efforts et une politique engagée en faveur de la biodiversité, quatorze espèces de mammifères, huit d’oiseaux, deux de grenouilles, une de reptiles et une de poissons sont sauvés de la disparition.

Pourtant 2019 et 2020 ont été des années noires pour la biodiversité australienne. Les incendies spectaculaires avaient ravagé près de six millions d’hectares de brousse. Cela avait causé la mort ou le déplacement de 1 à 3 milliards d’espèces animales. Depuis, 500 espèces avaient été placées sur la liste des espèces en danger d’extinction.

Protection des espèces, préservation des milieux naturels, mesures d’interdiction, etc. Les autorités ne lésinent pas sur les moyens pour sauver la biodiversité. Une bonne nouvelle pour la planète et pour les générations futures qui pourront continuer d’observer la riche biodiversité australienne.

Favoriser le développement de la biodiversité, une préoccupation au cœur des projets idverde

 

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