En cherchant un peu, les lieux propices à la création d’espaces verts en ville ne manquent pas. Il y a les parcs et jardins, bien sûr, mais la nature peut s’implanter sur les terrasses, les balcons, sur les façades et même sur les toitures.
Beaucoup de villes ont trouvé des réponses à ces demandes :
- Laisser des animaux en pâture pour l’entretien naturel des espaces verts ;
- Planter des arbustes et des fleurs partout où cela est possible (ronds-points, pieds de mur, parkings, etc.) ;
- Délivrer des permis de végétaliser aux habitants, ils peuvent ainsi fleurir et entretenir eux-mêmes leur parcelle de trottoir, etc.
Des espaces verts pensés pour s’adapter au paysage urbain
Lorsque les villes ont été créées, aucune place ou presque n’a été laissée pour le monde végétal. La méthode en vogue à l’époque était de construire un maximum de logements et de bâtiments, dans un minimum d’espace. Les surfaces ont été bétonnées et seuls quelques platanes ont trouvé une place le long de certains boulevards.
Aujourd’hui, l’heure est à la remodélisation du paysage urbain. Chaque rénovation de bâtiment est l’occasion d’intégrer une part de végétal. Ici, une coulée verte fait son apparition, là, c’est la végétalisation d’un parking.
Parfois, des terrains vagues, aussi appelés friches, sont enrichis de semences pour les transformer en jachères fleuries, terrain de jeu de nombreux insectes pollinisateurs.
Les façades se parent de créations paysagères et les toits s’ornent de potagers urbains et de ruches. De nos jours, le paysage urbain n’est plus synonyme de béton gris et froid. Avec un peu d’imagination, il est possible de se croire en pleine nature alors que l’on est à quelques pas d’un centre-ville.
Le retour de la végétation spontanée en ville
La plupart des villes écologiques l’ont compris, elles ne peuvent continuer à se développer sans laisser de la place au végétal. Au cœur même des espaces urbains, la nature commence à reprendre ses droits et les citadins la laissent faire avec bienveillance. Parce que là où il y a des plantes, il y a de la vie.
On appelle ce phénomène la végétation spontanée. L’idée est de protéger la biodiversité tout en faisant revenir les espèces endémiques, que l’on a longtemps chassées. Souvent, ces végétaux étaient appelés “mauvaises herbes”, terme que l’on tente de laisser volontairement de côté depuis quelque temps. Et cela fonctionne.
Pour preuve, à Caen, les élus ont décidé, depuis plusieurs années, de végétaliser la ville. Aujourd’hui, ce sont plus de 10 espèces d’orchidées sauvages qui sont revenues s’installer en ville. Pour en arriver à cette réalité, il a fallu mettre en place des mesures d’entretien spécifiques et attendre quelques années pour voir les résultats :
- La gestion différenciée des espaces : dans un parc, toutes les surfaces ne sont pas tondues en même temps. Certaines parcelles sont entretenues de manière à garder environ 20 cm de hauteur d’herbes quand d’autres sont laissées telles quelles.
- L’arrêt des produits phytosanitaire : les désherbants chimiques sont peu à peu abandonnés au profit d’un désherbage manuel et sélectif. Auparavant, tout ce qui poussait en ville mais qui n’avait pas été planté volontairement faisait l’objet d’une élimination systématique. Aujourd’hui, on accepte ces plantes, qui ne sont pas aussi belles mais qui offrent de la diversité.
- La fauche tardive : plutôt que de maintenir une harmonie nette, propre aux jardins à la française, on laisse maintenant pousser les plantes jusqu’à maturité avant de les faucher. L’avantage est double. Ces plantes fleurissent et forment une ressource alimentaire indispensable à la survie des insectes pollinisateurs. Puis, les graines ainsi formées tombent au sol, pour créer une nouvelle génération de plantes.
Le retour de la végétation spontanée en ville, à l’instar du coquelicot dans les champs, est une très bonne chose pour la préservation de la biodiversité. Sans compter que le budget des communes n’augmente pas. Ce sont simplement les missions qui changent.
Mais attention à ne pas se laisser déborder par les espèces exotiques envahissantes. Lorsque la végétation spontanée se développe, il faut de la surveillance. Certaines espèces végétales importées peuvent se plaire et se développer au détriment des autres.
Concernant les citoyens, la plupart acceptent sans problème ce retour de la nature sous leurs fenêtres et l’évolution de leur lieu de vie en ville écologique. Il faut cependant réussir à y trouver une nouvelle esthétique, sans y voir de la négligence. Cela peut être difficile pour certaines personnes, habituées aux espaces dégagés, nets et entretenus.
idverde, le partenaire des villes pour la création et l’entretien des espaces verts durables
L’expertise d’idverde au service des villes durables
Chez idverde, nous accompagnons les acteurs des projets de A à Z. Conception, réalisation, gestion des risques, entretien final, nos collaborateurs sont présents à chaque étape.
Notre expertise vous permet de vous appuyer sur nos connaissances en matière de gestion durable, de préservation de la biodiversité et de bilan carbone neutre. Pour aménager des espaces verts en ville tout en luttant contre le réchauffement climatique, nos concepteurs peuvent vous apporter des solutions clés en mains.
Un groupe engagé pour le développement durable
Depuis toujours, idverde fait du développement durable, une de ses priorités. Notre entreprise a mis en place différentes stratégies écologiques, pour limiter au maximum son impact sur l’environnement.
- Utilisation d’un outil “Bilan carbone” qui permet de calculer le niveau d’émissions de gaz à effet de serre des chantiers mis en œuvre. Le but étant évidemment de s’en servir pour moduler les projets et ainsi atteindre la neutralité carbone sur chaque chantier.
- Utilisation d’un parc d’équipement mécanique, en majorité électrique. L’idée est d’éliminer les outils à moteurs thermiques pour les remplacer par des électriques.
De plus, pour les engins de chantier plus importants, nous préférons les louer lorsque cela est possible. Chez idverde, nous choisissons la protection de l’environnement avant tout.
Conclusion
La nature revient dans les villes et c’est une bonne nouvelle. Les végétaux sont bons pour la biodiversité, pour la santé humaine et aident à lutter contre le réchauffement climatique. Les villes l’ont bien compris et accueillent à bras ouverts la végétation dans tous les nouveaux projets.
La nature au cœur des villes : les bienfaits des espaces verts sur la santé