Varier les habitats
Une fois la plantation des fleurs, plantes, arbres et arbustes assurée, tout comme la création d’habitats naturels, ainsi que des zones de nature laissées à l’état sauvage, rien ne vous empêche de varier les habitants pour soutenir encore plus la biodiversité.
En plus de l’installation d’habitats spécifiques pour la faune, tels que des nichoirs, des hôtels à insectes, d’autres créations d’habitats peuvent faire le bonheur de la biodiversité locale.
En effet, il reste toute une gamme d’habitats, souvent oubliés, mais capables de soutenir la diversité biologique des espèces.
Par exemple, un simple tas de pierres et de bois mort constitue un refuge permanent pour de nombreuses d’espèces d’insectes, de reptiles, de mammifères, d’oiseaux ou d’amphibiens.
Le compost, en plus de ses avantages pratiques pour la gestion des déchets organiques et la production d’engrais naturel, est un écosystème à part entière favorisant une biodiversité riche et variée.
Dans un compost bien équilibré, une multitude d’organismes vivants y trouvent un habitat fertile. Les micro-organismes, champignons, vers de terre, limaces et cloportes sont quelques-unes des espèces qui s’épanouissent dans cet environnement organique.
Leur présence est essentielle, car ils participent activement à la décomposition des déchets. En retournant et en brassant le compost, ils permettent la décomposition des matières organiques, transformant les déchets en humus nutritif pour les plantes.
Les haies constituent d’excellents habitats pour de nombreux êtres vivants tels que les oiseaux, les insectes pollinisateurs et les petits mammifères. Elles offrent refuge, nourriture et corridors de déplacement.
Enfin, parmi les autres habitats utiles, les mares, les toitures et murs végétaux raviront les oiseaux, les amphibiens et autres insectes pollinisateurs.
Des exemples de villes mettant en avant la biodiversité dans les parcs