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Innovation sociale et technologique
03 novembre 2021

L’importance de la prévention des TMS au quotidien

Avez-vous déjà entendu parler de prévention TMS ou Troubles Musculo-Squelettiques ? Celle-ci est incontournable dans des métiers physiques comme ceux pratiqués chez idverde. Mal au dos, aux épaules parfois aussi aux genoux, les TMS rendent le travail des collaborateurs qui en souffrent encore plus difficile. Ces TMS ou troubles musculo-squelettiques sont parfois perçus comme une fatalité.

Les chiffres des TMS sont très parlants. Depuis bientôt 10 ans, les troubles musculo-squelettiques ont augmenté de 60 %. En 2015, ces TMS représentaient à eux seuls presque 90 % des maladies professionnelles déclarées, bien souvent avec des séquelles voire des inaptitudes professionnelles.

Alors comment lutter efficacement contre les TMS ? Et surtout, comment les prévenir ? Il existe de nombreuses astuces et exercices à pratiquer au quotidien pour les éviter. idverde vous en dit plus ! Retrouvez d’ailleurs comment prévenir efficacement les TMS dans notre article dédié.

Comprendre les troubles musculo-squelettiques

Que sont les TMS ?

Avant de savoir comment les prévenir, il est important de donner la définition des TMS.

Les troubles musculo-squelettiques touchent le plus souvent le haut du corps, et plus précisément le dos et les membres supérieurs : les bras, les coudes, les poignets… Mais ils peuvent aussi parfois se développer au niveau des genoux. Ils affectent les muscles, les tendons, les nerfs, les ligaments… Globalement toutes les structures qui se situent autour des articulations (source Ameli.fr).

Les troubles musculo-squelettiques sont donc des douleurs musculaires et articulaires provoquées par des tâches physiques, qui, bien souvent, sont effectuées dans le cadre de l’activité professionnelle.

Quels sont les TMS les plus fréquents ?

Le terme de TMS ne parle pas forcément à tout le monde. C’est pourquoi il est important d’identifier quels sont les troubles musculo-squelettiques et leurs appellations. Parmi les TMS les plus fréquents, on retrouve notamment les lombalgies, douleurs dans le bas du dos, plus précisément au niveau des lombaires.

Autres TMS fréquents, les cervicalgies. Ici, nous parlons de douleurs au niveau du cou et des cervicales. Ces cervicalgies sont engendrées par de mauvaises postures au quotidien.

Au niveau des poignets, un TMS fréquent est le syndrome du canal carpien. C’est un trouble associé à la compression du nerf médian au poignet. Les symptômes de ce TMS sont les fourmillements, les troubles de la sensibilité et une diminution significative de la force au niveau des trois premiers doigts de la main.

Les TMS peuvent aussi se manifester au niveau des épaules, avec des douleurs chroniques. Des tendinites, des bursites… Ces douleurs peuvent nécessiter un traitement médical ou parfois chirurgical et être accompagnés de rééducation.

Enfin, un des derniers TMS les plus fréquents : l’épicondylite. Plus concrètement, il s’agit d’une inflammation des tendons du coude.

Tous ces troubles musculo-squelettiques peuvent s’avérer assez graves, nécessitant parfois des traitements lourds. C’est pourquoi il est primordial de prévenir ces troubles, avant d’en ressentir les premiers symptômes (source Ameli.fr).

Quels sont les principaux facteurs à l’origine des TMS ?

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Les TMS surviennent lorsque le corps est sursollicité. C’est-à-dire lorsque les contraintes physiques sont supérieures aux capacités de la personne concernée.

Si les TMS peuvent apparaître de façon assez soudaine, ils se déclenchent le plus souvent de façon progressive. Cela faisant suite à une période de sursollicitations des parties du corps concernées. Les épaules, le cou, ou encore les poignets… Bien souvent, les TMS sont donc provoquées par des tâches répétitives effectuées dans le cadre de son activité professionnelle, ou d’une activité personnelle.

Aussi, si certaines activités effectuées dans le cadre professionnel accentuent les TMS, ceux-ci peuvent être engendrés ou favorisés par des facteurs individuels. Dans ces facteurs individuels, on retrouve notamment les facteurs biomécaniques et environnementaux.

Pour les facteurs biomécaniques, ce sont les mouvements effectués avec les bras au-dessus des épaules, ou encore les torsions des poignets, qui peuvent provoquer des TMS. La répétition des mêmes mouvements peut aussi créer des troubles musculo-squelettiques, tout comme le fait d’être statique. Enfin, les vibrations du corps, comme peuvent les subir par exemple les conducteurs de poids lourds, peuvent aussi provoquer des TMS.

Côté environnement, le froid et le bruit peuvent déclencher des troubles musculo-squelettiques. Le manque de lumière aussi. Par exemple, un endroit mal éclairé va forcer le salarié à faire un effort supplémentaire au niveau du cou pour bien voir son travail.

Un autre facteur peut entrer en compte dans le développement des TMS, à savoir les contraintes psychosociales. Cela prend en compte l’insatisfaction des salariés, les tensions liées au travail, le manque de reconnaissance professionnelle, des relations socioprofessionnelles dégradées, ou encore l’insécurité de l’emploi, entre autres…

Enfin, l’âge et la fragilité physique ou psychologique peuvent être des facteurs qui, eux aussi, favorisent l’apparition de TMS (source Ameli.fr).

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Les TMS, maladies professionnelles les plus fréquentes

Les chiffres clés des TMS

Contrairement à ce que l’on peut penser, les TMS concernent de nombreux salariés, dans tous les secteurs d’activité. Comme nous l’évoquions en introduction, les TMS représentent 87 % des maladies professionnelles et 30 % des arrêts de travail. Le mal de dos, à lui seul, représente 20 % des accidents du travail.

Dans les 87 % de maladies professionnelles déclarées, engendrées par des TMS, presque 50 % peuvent entraîner des séquelles lourdes pour les salariés. La lombalgie étant la première cause d’inaptitude professionnelle après 45 ans.

Les conséquences des TMS en entreprise se font ressentir bien sûr sur les salariés mais aussi sur les entreprises elles-mêmes. Absentéisme, perte de productivité… Les TMS impactent l’activité des sociétés. Il y a cinq ans, les TMS ont coûté aux entreprises près de deux milliards d’euros. Ce budget est versé aux salariés en tant que cotisations accidents du travail et maladies professionnelles (AT/MP).

Cela révèle donc l’importance de traiter les TMS en amont avant que ceux-ci ne provoquent des conséquences graves (source Ameli.fr).

Comment prévenir les TMS ?

Nos conseils pour réduire les risques de TMS pour les ouvriers paysagistes

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Afin d’éviter d’en arriver aux traitements médicaux voire à la chirurgie, il existe des solutions simples et rapides, à mettre en place au quotidien pour protéger ses collaborateurs. Au sein d’idverde, nous avons constitué un véritable guide TMS, spécifiquement pour les ouvriers paysagistes. Ces exercices, effectués de manière régulière, préviennent et évitent les douleurs entraînées par les troubles musculo-squelettiques.

Étirements du matin

Les étirements du matin ne vous prendront pas plus de dix minutes par jour. Pourtant, ils vous éviteront au quotidien de nombreux tracas. Le but est d’étirer tout votre corps et de le préparer à d’éventuels efforts physiques qui pourraient provoquer des TMS.

Les exercices à effectuer sont au nombre de douze. Il y a des étirements à la fois pour les lombaires, le dos, les jambes, les épaules, les cuisses, les bras, mais aussi les poignets et les doigts. Chaque exercice ne dure pas plus de trente secondes, il faudra pour la plupart les répéter deux fois.

Ceux-ci sont bien détaillés, point par point, afin de les réaliser le plus fidèlement possible. Aussi, afin d’être sûr de réaliser l’exercice comme il faut, le guide comprend également des illustrations. Elles permettront de reproduire les mouvements correctement.

Étirements du soir

Comme ceux du matin, les étirements du soir ne vous prendront pas plus de 10 minutes. Cela signifie que chaque jour, vous devez consacrer 20 minutes à ces étirements, au total, pour éviter l’apparition des troubles musculo-squelettiques.

Les étirements du soir comprennent dix exercices. Ils font travailler les épaules, les chevilles, la nuque, le dos, les bras, les mains, les hanches, les lombaires, le bassin et les cuisses. Pas de répétitions pour les exercices du soir. Mais comme pour ceux du matin, chaque exercice dure entre 10 et 30 secondes. Vous retrouverez une liste détaillée des étapes à suivre, elles aussi illustrées avec des croquis, pour mieux visualiser la posture à adopter. Seul le dernier exercice dure 1 minute complète.

Conseils d’hygiène de vie

Enfin, en plus des étirements, il est important d’adopter une bonne hygiène de vie pour réduire le risque d’apparition des TMS. Cela tient en trois points : alimentation, hydratation et sommeil.

Concernant l’alimentation, il y a plusieurs règles à respecter. Manger sainement d’abord, afin de bien assimiler la nourriture et donc, de bien l’éliminer. Choisissez donc de bons aliments, de préférence des légumes, des fruits de saison et des protéines végétales (haricot rouge ou blanc, lentilles, pois chiches…), des œufs et du poisson.

Il est aussi important de bien mâcher, afin de faciliter la digestion. Aussi, il est recommandé de consacrer au minimum vingt minutes par repas, dans le calme, à heures fixes et avec des quantités adaptées. Essayez autant que possible de limiter les aliments froids et crus, comme les crudités, ainsi que les laitages, le sucre et les viandes rouges. Bien sûr, vous éviterez logiquement tout ce qui est alcool, tabac et produits transformés.

Côté hydratation, il vous faut boire régulièrement, en quantité adaptée. Cela dépend notamment de l’effort physique fourni et de la température ambiante. Il faudra forcément vous hydrater plus en plein été par 35 °C que pendant l’hiver.

Enfin, le sommeil est aussi une donnée très importante pour une bonne forme physique et donc éviter les troubles musculo-squelettiques. Ce dernier doit être réparateur. Pour ce faire, il faut donc dormir suffisamment et dans de bonnes conditions pour permettre de récupérer pendant la nuit.

Prévenir les TMS : une priorité pour idverde

La santé est un élément primordial, notamment pour idverde. Nos collaborateurs sont, pour la plupart, soumis à un effort physique et à des mouvements répétitifs. De ce fait, ils sont plus souvent sujets aux troubles musculo-squelettiques. C’est pourquoi nous mettons un point d’honneur à faire de la prévention concernant les risques professionnels liés aux TMS.

C’est notre agence de Toulouse qui a élaboré un guide de prévention contre les TMS, accompagnée par la MSA MPS et Sandrine de Freitas, masseur kinésithérapeute. Et ce, dans le but de prévenir et lutter contre les TMS pour nos ouvriers paysagistes.

Conclusion

Les troubles musculo-squelettiques restent encore aujourd’hui des risques professionnels assez méconnus par les salariés. Ils sont pourtant très répandus, et ce dans tous les secteurs d’activité. Les chiffres le montrent, presque 90 % des maladies professionnelles déclarées sont liées à des TMS. Et ces troubles impactent aussi bien les salariés, dans leur bien-être, que les entreprises, dans leur productivité. La prise en charge des TMS en temps qu’AT/MP représente un budget colossal aujourd’hui. Et cela provoque aussi un absentéisme élevé pour les salariés qui en sont victimes.

Les troubles musculo-squelettiques peuvent aussi bien être provoqués par une activité professionnelle que par des facteurs individuels. Une activité sportive extraprofessionnelle par exemple, mais aussi de mauvaises conditions au quotidien : un climat peu clément, un manque de luminosité, par exemple… Tout cela peut provoquer ou favoriser le développement de TMS.

C’est pourquoi, comme le dit le dicton, il vaut mieux prévenir que guérir. Au sein d’idverde, le bien-être de nos salariés est primordial. C’est pourquoi nous leur dédions ce guide TMS, afin qu’ils puissent anticiper et s’échauffer pour éviter l’apparition de ces troubles. Au programme, des étirements complets du corps, du dos jusqu’aux genoux. Des exercices à répéter matin et soir, chaque jour, pour voir une vraie efficacité sur le long terme.

Aussi, une hygiène de vie saine, avec une alimentation équilibrée et à heures fixes, de bonnes nuits de sommeil et une bonne hydratation évitent également le développement des TMS.

Vous l’aurez compris, il existe de nombreuses petites actions à faire au quotidien, qui, mises bout à bout, permettent de préserver sa santé et être en meilleure forme, plus longtemps.

L’égalité femme-homme une priorité pour idverde

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