L’automne : un mois à risque
Après une belle période estivale, ayant de nombreux bénéfices pour le corps (vacances, soleil, baignade, moments passés entre amis, repos), l’automne est la période de transition en douceur vers l’hiver.
Le mécanisme d’adaptation interne se met alors en route pour faire face aux risques naturels : virus, froid, baisse de la luminosité. Ces risques entraînent donc des déséquilibres et le développement de certaines maladies de saison (rhume, bronchite, grippe, gastro-entérite, etc.).
Les répercussions se manifestent autant sur le plan physique que psychologique. Nos habitudes changent considérablement de celles prises en été, avec la rentrée, le changement de climat et les journées qui se raccourcissent. Notre corps a parfois du mal à faire face à ce changement. Et les répercussions se font sentir sur le moral : anxiété, stress, coups de blues et dépression peuvent commencer.
Changements de saison : les effets sur la biodiversité
Les changements de saison ont aussi naturellement des effets sur la biodiversité et il est important de le prendre en compte pour agir en accord avec chacune d’entre elles. Comme pour notre corps, certaines saisons sont plus favorables à la faune et la flore (printemps et été), et d’autres plus difficiles à traverser (automne et hiver).
Le printemps : la biodiversité en effervescence
De mars à mai, ce sont les mois les plus chargés pour la faune avec le début de la saison de reproduction, aussi appelée “la saison des amours”. Pour les oiseaux, c’est la saison de nidification : les haies et les arbres sont des habitats idéaux pour construire un nid et abriter leurs œufs. En bref, le printemps est la saison qui compte le plus grand nombre de naissances chez les animaux.
Côté flore, les mauvaises herbes poussent et envahissent les jardins. C’est durant cette période qu’il faut les traiter, c’est-à-dire lorsqu’elles grandissent, mais avant qu’elles ne produisent des graines et des fleurs.
Le printemps, c’est aussi la saison où de possibles maladies peuvent infecter les arbres et les plantes. Là aussi, il faut être vigilant sur les signes et intervenir rapidement pour les soigner.
L’été : un mois très actif pour la biodiversité
Juin et juillet sont clairement les mois les plus favorables à la biodiversité. On observe à cette période un pic d’activité aussi bien pour la faune que la flore. Les oisillons quittent le nid et les prairies de fleurs sauvages prospèrent. Bon nombre d’autres animaux sont actifs à cette période de l’année, comme les chauves-souris et les reptiles qui se prélassent dans les endroits chauds.
Dans les points d’eau, il faut être vigilant : de mauvaises herbes peuvent rapidement envahir l’eau et des algues toxiques bleues / vertes peuvent apparaître dans les lacs et les étangs.
L’automne : la biodiversité se prépare à l’hiver
À l’image de ce qui a été expliqué plus haut concernant l’adaptation de l’homme à l’hiver, il se passe le même phénomène chez les animaux. De novembre à décembre, de nombreuses espèces se préparent, s’approvisionnent en nourriture et cherchent un endroit où s’abriter pour les mois d’hiver.
La biodiversité est donc moins active, les couleuvres hibernent sous des tas de végétation ou de compost, les abeilles aussi et les oiseaux sont à la recherche de leurs abris d’hiver. La végétation joue donc un rôle très important à cette période, permettant à de nombreuses espèces de trouver un endroit chaud et confortable. Il ne faut surtout pas la couper.
L’hiver : le mois de tous les dangers pour la biodiversité
Enfin, de décembre à février, l’hiver est la période la plus difficile de l’année pour la faune : la nourriture est plus difficile à trouver et les températures peuvent être extrêmement basses. C’est la raison pour laquelle la majorité des animaux se font rares, étant en pleine période d’hibernation. Ils cherchent des points plus chauds : sous terre, sous les tas de feuilles ou encore proche des points d’eau comme les étangs.
Les arbres étant dépourvus de leurs feuilles, les oiseaux sont à la recherche de nouveaux endroits à l’abri et sûrs pour préparer leurs futurs nids.
Conclusion
Pour conclure, les saisons ont donc un véritable impact sur l’homme. Nous l’avons vu notamment avec le phénomène du blues hivernal qui apparaît à cette saison et qui est principalement dû à une baisse conséquente de la luminosité.
Globalement, le corps s’adapte très bien aux changements de saisons, voire même l’anticipe ! Dès lors que des effets trop négatifs peuvent apparaître, des solutions existent pour améliorer sa santé.
Mais les saisons n’agissent pas que sur l’homme, elles ont aussi des effets sur la biodiversité : la faune et la flore, qui elles aussi s’adaptent en fonction des particularités de chaque saison (climat, ensoleillement, eau).
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