Plusieurs tests et expérimentations pour la seconde ligne
En circulation depuis 2013, le bilan de la ligne de tramway A de Tours est plus que positif.
Parmi eux, la diminution du bruit, la réduction de la pollution atmosphérique et des émissions de GES, ainsi que la réduction de la circulation automobile dans la ville.
Encouragé par ce premier succès, un projet de deuxième ligne est à l’étude et devrait apparaître à l’horizon 2028.
Dans le cadre de cette seconde ligne, la ville souhaite faire monter d’un cran les performances environnementales du projet. Ainsi, 70 % de la prochaine ligne devrait être végétalisée avec de nombreux services environnementaux à la clé.
Parmi les objectifs visés par la seconde ligne de tramway de Tours, il y a la lutte contre le changement climatique, notamment grâce au rafraîchissement de l’air (îlots de fraîcheur), la dépollution des eaux, de l’air et des sols, ainsi que des économies d’eau.
Pour remplir ces objectifs, deux points sont ici aussi au centre de l’attention : le système d’arrosage et les types de végétaux utilisés.
Un nouveau système d’arrosage écoresponsable
Jusqu’à présent, l’irrigation par aspersion était le mode d’arrosage privilégié, faute de meilleurs systèmes au point. Déjà économe puisqu’il permettait une gestion raisonnée de l’eau (arrosage la nuit pour éviter l’évaporation), il restait néanmoins une source importante de consommation pouvant être améliorée.
Pour aller plus loin et consommer encore moins d’eau, les systèmes d’arrosage par subirrigation sont désormais à l’étude. Il s’agit de systèmes de goutte-à-goutte enterrés qui permettent d’alimenter les végétaux directement à la racine, évitant ainsi l’évaporation liée au contact de l’eau avec l’air extérieur.
L’implantation des végétaux les plus adaptés aux besoins environnementaux
La seconde partie de l’expérimentation consiste à tester la résistance de plusieurs végétaux à la chaleur, surtout en cas de sécheresse, afin d’établir un seuil minimal d’arrosage, mais aussi la faculté de reprise des végétaux en cas de bouleversements climatiques.
Suite à ces tests, les gestionnaires sont en capacité de choisir les essences les plus résistantes, les moins consommatrices en eau et nécessitant le moins de tontes, tout en contribuant au rafraîchissement et à la dépollution de l’air, de l’eau et des sols.