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Blue sea
26 avril 2022

Les bonnes nouvelles du mois pour la planète

Actualités climatiques et environnementales ne sont pas toujours synonymes de mauvaises nouvelles. Même si nous pouvons parfois nous sentir accablés et découragés par les actualités relatives à l’environnement, la lutte pour la protection de la planète bat son plein et donne des résultats concrets et positifs. De quoi redonner de l’optimisme à chacun d’entre nous !

Lutte contre le plastique, amélioration du bien-être animal, neutralité carbone, où en sommes-nous vraiment ?

idverde fait le point et vous fait découvrir sans plus attendre les bonnes nouvelles du mois pour la planète.

Une nouvelle étape franchie dans la lutte contre le plastique

Les chiffres clés de la pollution plastique dans le monde

La pollution plastique fait partie des fléaux majeurs pour la préservation de l’environnement et de l’être humain. Celle-ci fait référence à l’accumulation des déchets composés de plastique et de leurs dérivés présents dans l’environnement.

Premièrement, rappelons que le plastique est le troisième matériau le plus fabriqué par l’homme, juste derrière le ciment et l’acier. La France produit chaque année près de 5 millions de tonnes de déchets plastiques, tandis que l’Europe avoisinait les 30 millions en 2019.

À l’échelle mondiale, la production annuelle de plastique a évolué de manière exponentielle en moins d’un siècle. Un peu plus de 2 tonnes de plastique étaient produites en 1950. Ce chiffre n’a cessé de grimper pour atteindre 100 millions de tonnes par an en 1985, 200 millions en 2000 et approche des 400 millions aujourd’hui. Ainsi, la production mondiale de plastique représente entre 8 et 9 milliards de tonnes depuis 1950, dont 79 % de déchets non recyclables.

Seulement 20 entreprises produisent 55% des déchets plastiques mondiaux avec, en tête, des sociétés pétrolières, chimiques ou gazières, principalement américaines et asiatiques.

C’est ainsi que 5 000 milliards (5 billions) de sacs plastiques sont produits chaque année. D’autres chiffres astronomiques, tels que les 16 milliards de tasses à café jetables utilisées chaque année ou encore le million de bouteilles plastiques vendues chaque minute (soit 500 milliards de bouteilles /an), donnent à réfléchir à propos de la préservation de la planète.

Pollution plastique : les conséquences pour l’environnement

Avec un faible niveau de recyclage et un taux considérable de rejets des déchets plastiques dans la nature, les conséquences pour l’environnement sont nombreuses.

Le plastique est présent dans la quasi-totalité des mers et océans de la planète. 10 millions de tonnes de déchets sont jetées à la mer chaque année dont 75 % de déchets plastiques. La quantité totale de déchets plastiques présente dans la mer est estimée entre 80 et 150 millions de tonnes, dont moins de 1 % visible en surface.

Le temps de décomposition des déchets plastiques varie entre 450 et 1 000 ans et est pratiquement infini pour certains. En conséquence, un immense vortex de déchets plastiques, aussi nommé le 7ᵉ continent, flotte entre le Japon et les États-Unis. Découvert par l’océanographe Charles J. Moore en 1997, celui-ci grossit de jour en jour et mesure au moins six fois la superficie de la France, soit plus de 3,5 millions de km².

Selon l’UNESCO, c’est plus d’un million d’oiseaux et de 100 000 mammifères marins qui meurent chaque année à cause des déchets plastiques.

La pollution due au plastique est également d’ordre chimique puisque les micro-organismes et les planctons absorbent les substances, additifs et différents polluants qui se libèrent une fois dans l’eau.

Le phénomène de bioaccumulation n’arrange pas les choses, car si les petites espèces ingurgitent des produits toxiques, ceux-ci se transmettent ensuite jusqu’en haut de la chaîne alimentaire.

Un pas de plus vers la fin des emballages plastiques à usage unique en France

Depuis 2016, les emballages plastiques à usage unique sont progressivement interdits à la production et à la distribution en France. Parmi eux, les sacs de caisse, assiettes, verres et gobelets jetables, cotons-tiges, pailles, ou encore les confettis.

Depuis 2022, les emballages de fruits et légumes sont aussi interdits (sauf exceptions), tout comme les sachets de thé et de tisanes non biodégradables et les sacs plastiques et emballages divers (magazines, journaux, jouets…).

Les étapes suivantes pour la fin des déchets plastiques sont déjà inscrites à l’agenda 2023-2028.

Fini les jouets en plastique dans les fast-foods

Qui ne connaît pas le célèbre menu pour enfant de la chaîne de fast-food Mc Donald ?

Depuis le 1er janvier 2022 et dans le cadre de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, les fast-foods ont interdiction de distribuer des jouets en plastique.

Le géant américain a anticipé le coup en annonçant dès février 2021 sa volonté de supprimer les jouets en plastique des menus enfants, afin de proposer des jeux plus respectueux de l’environnement.

Les prochaines mesures pour ce secteur s’appliqueront à partir de 2023. La vaisselle jetable deviendra réutilisable pour les repas et boissons servis sur place.

Comment agir contre le changement climatique ?

De nouvelles mesures en faveur du bien-être animal

Le bien-être animal surveillé de plus près dans les élevages

Le bien-être animal connaît également plusieurs avancées positives et d’envergure en 2022.

En effet, depuis l’adoption de l’arrêté du 16 décembre 2021, chaque élevage d’animaux domestiques, sauvages, apprivoisés ou maintenus en captivité, doit se doter, à partir du 1er janvier 2022, d’un référent au bien-être animal.

Cela peut être l’éleveur lui-même ou une personne désignée au sein de son personnel. Le statut de référent bien-être animal va de pair avec une obligation de formation, pour les filières d’élevage de porcs et de volailles.

Pour ces dernières, la formation doit être entamée dans les 6 mois à compter du 1er janvier 2022 et terminée dans les 18 mois auprès d’organismes dédiés ; la formation n’est pas obligatoire pour les filières bovines et ovines.

La fin de la menace d’extinction pour plusieurs espèces

Au total, le nombre d’espèces animales et végétales est estimé à plus de 10 millions sur la planète. Parmi elles, 28 % des espèces animales terrestres et sous-marines sont menacées et plus de 26 000 disparaissent chaque année.

Les causes d’extinction sont principalement dues à la surexploitation, la pollution, la destruction et la dégradation des habitats, aux maladies, aux invasions d’espèces exogènes ou encore au dérèglement climatique.

Toutefois, de bonnes nouvelles ouvrent l’année 2022 dans ce domaine. En effet, plusieurs espèces en voie d’extinction voient leur population augmenter de nouveau, ce qui procure un réel espoir quant à leur préservation.

C’est par exemple le cas des pandas qui ne seraient plus en voie d’extinction, d’après le gouvernement Chinois.

L’autre événement majeur de l’année passée a eu lieu au Gabon et concerne la première naissance au monde d’un gorille né de deux parents issus de parcs zoologiques (Beauval en France et Port Lympne en Angleterre) et réintroduits en milieu naturel.

D’autres avancées positives telles que l’augmentation de la population des ours bruns dans les Pyrénées viennent agrandir les rangs des espèces menacées à nouveau naissantes en milieu naturel.

Bientôt la fin du broyage des poussins dans les élevages

La dernière bonne nouvelle en matière de bien-être animal concerne les poussins d’élevage.

Jusqu’à présent, les poussins mâles, jugés inutiles (pas d’œufs et croissance trop lente pour la viande) sont systématiquement tués à la naissance. Ainsi, ce sont plus de 50 millions de poussins mâles qui sont tués par broyage ou gazage chaque année.

Heureusement, ces pratiques sont désormais interdites depuis le 6 février 2022. Dans le cadre d’un partenariat de recherche et de coopération avec l’Allemagne, des machines de sexage in ovo (qui permettent l’identification du sexe de l’œuf avant éclosion) seront désormais utilisées.

Celles-ci doivent être commandées et installées à partir de cette date et jusqu’au 31 décembre 2022 par tous les couvoirs. La France sera le premier pays au monde, avec l’Allemagne, à mettre fin à l’élimination des poussins mâles.

Poule - fin broyage poussins

Un pas de plus vers la neutralité carbone

Neutralité carbone : de quoi parle-t-on ?

Selon la définition du Parlement européen, la neutralité carbone fait référence à l’équilibre entre les émissions et l’absorption du CO2 de l’atmosphère par les puits de carbone.

Pourtant, la neutralité ne se limite pas au CO2 (dioxyde de carbone) qui n’est que l’un des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique. Autrement dit, il s’agit de l’équilibre entre les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine et leur retrait de l’atmosphère.

La neutralité carbone, aussi appelée zéro émissions nettes (ZEN), fait partie des objectifs majeurs adoptés en 2015 en France, dans le cadre de la loi de transition énergétique puis lors de l’accord de Paris de la COP 21.

Cette dernière s’engage, dans la lignée du protocole de Kyoto en 1997 et du plan national de lutte contre le changement climatique en 2000 (France), à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) pour limiter la hausse de la température moyenne de la planète en dessous de 1,5 °C d’ici à la fin du siècle.

Ainsi, la stratégie de neutralité carbone tend à s’appliquer au niveau national (SNBC), européen et mondial avec des dates limites s’échelonnant de 2030 à 2060 en fonction des pays engagés.

Pour atteindre cet objectif, la France mise principalement sur deux leviers, dont le développement des énergies et matières renouvelables, complété par l’augmentation du nombre de puits naturels et technologiques, capables d’absorber le carbone.

Où en est-on de la neutralité carbone ?

Le Bhoutan et le Suriname sont pour l’instant les deux seuls pays au monde à être neutres en carbone.

À ce jour, sur les 137 signataires initialement engagés, seuls 61 pays ont concrétisé leurs engagements à travers des lois ou documents politiques.

Les pays les plus ambitieux estiment pouvoir être neutres en émissions entre 2035 et 2045. Pour une grande majorité de pays développés, c’est la date de 2050 qui est fixée, tandis que les plus gros émetteurs tablent sur 2060.

Grâce à son important parc nucléaire, combiné aux énergies renouvelables, la France est le pays le moins émetteur de CO2 par habitant parmi les membres du G7. Nous pouvons même y constater une baisse globale des émissions de gaz à effets de serre entre 1990 et 2018. Celles-ci ont baissé de 22 % durant cette période, alors même que la population a augmenté de 15,4 %. Il en est de même à l’échelle de l’Union Européenne, où les émissions de gaz à effet de serre ont été réduites de 28 % entre 1990 et 2019.

Jusqu’à 2050, la feuille de route de la neutralité carbone prévoit :

  • Le décarbonage total de la production d’énergie,
  • Une forte réduction de la consommation d’énergie dans tous les secteurs,
  • Une diminution maximale des émissions non liées à la consommation (agriculture et industrie),
  • L’augmentation massive des puits de carbone, naturels et artificiels.

Tous les acteurs de la société, politiques, économiques, scientifiques, associés aux citoyens, seront mobilisés pour atteindre la neutralité carbone à l’échéance prévue.

Enfin, les secteurs de l’éducation, de la recherche, de l’emploi, du bâtiment, des transports, de l’agriculture, de l’industrie et de la production d’énergie devront être transformés.

2022 sonne la fin des projets à énergies fossiles

Pour finir sur une bonne note, la dernière mesure adoptée concerne les énergies fossiles, responsables de 80 % des émissions de CO2 sur la planète.

C’est lors de la COP 26, organisée en novembre 2021 à Glasgow, qu’une large coalition de pays, dont la France, se sont engagés à mettre fin au financement d’énergies fossiles à l’étranger d’ici à la fin 2022.

En janvier 2020, l’État français avait déjà mis fin à tout soutien public aux projets de recherche et d’exploitation pour le charbon et les hydrocarbures non conventionnels.

Un engagement similaire a été pris pour l’arrêt des financements pour les projets de recherches et d’exploitation pétroliers (2025) et gaziers (2035).

La France fait également partie des membres fondateurs du groupe international BOGA (Beyond oil and gas) afin d’abandonner progressivement la production de combustibles fossiles.

Conclusion

Lutte contre la pollution plastique, combat en faveur du bien-être animal ou encore engagements pour la neutralité carbone, les actions pour protéger la planète et l’humain prennent de plus en plus d’ampleur.

Au côté des États, des ONG, des entreprises, des collectivités et de la société civile et à l’heure où la lutte climatique mondiale se fait de plus en plus forte, idverde, expert dans l’aménagement et l’entretien d’espaces verts vous propose son savoir-faire unique, au service de la planète et de la société.

Favoriser le développement de la biodiversité, une préoccupation au cœur des projets idverde

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