L’entretien des arbres d’un domaine nécessite un élagage régulier. Que ce soit pour favoriser leur croissance ou pour les adapter à leur environnement immédiat, prendre soin du patrimoine arboré de nos clients nécessite un certain savoir-faire.
Les arbres plantés en agglomération ont d’ailleurs des besoins spécifiques. Pour qu’un arbre puisse se développer dans un milieu urbain, la plantation implique une préparation minutieuse, le bon choix des espèces et un bon lieu de croissance, mais aussi une vision sur la croissance de l’arbre pour les décennies à venir.
Nos techniciens, arboristes et élagueurs sont experts. Ils connaissent la nature et travaille au quotidien en toute sécurité.
Chez idverde, nous valorisons nos élagueurs en leur permettant de compléter leur formation tout au long de leur carrière. Ils interviennent ensuite sur des chantiers d’envergure comme celui d’Argenteuil. Le projet était de sécuriser les voies de fret pour préserver la biodiversité, une priorité pour idverde.
Élaguer pour garantir la sécurité
Qu’est-ce que l’élagage ?
L’élagage d’un arbre consiste à couper certaines branches afin d’orienter sa pousse dans une direction donnée ou de limiter son développement. Les parties coupées peuvent être des branches mortes, cassées par le vent et prêtes à tomber, ou bien des branches vivantes. On appelle alors cette opération, l’ébranchage.
Il existe différents types d’élagages selon les besoins et le type de l’arbre :
- L’élagage sylvicole, destiné au bois commercial (chauffage, construction, etc.). On taille les arbres de manière à exploiter leur bois sans pour autant les couper complètement. Ils repoussent ainsi d’année en année pour obtenir une production plus rapide. Il n’est pas nécessaire d’attendre la pleine croissance d’un jeune arbre pour pouvoir l’exploiter.
- L’élagage fruitier, employé sur les arbres pour stimuler leur production. En taillant certaines branches, on améliore l’ensoleillement des jeunes pousses ainsi que leur apport en sève. Cela améliore la qualité des fruits, tant dans leur calibre que dans leur goût, car le soleil augmente le taux de sucre présent.
- L’élagage ornemental, pour adapter les plantes aux contraintes environnementales. Lorsqu’un arbre est planté, il pousse et grandit pendant plusieurs dizaines d’années. Une fois arrivé à maturité, il peut se retrouver à empiéter sur une route ou une ligne électrique. L’élagage ornemental est également destiné à orienter l’esthétique générale d’un arbre, afin de le faire pousser de manière harmonieuse.
À quoi sert l’élagage ?
L’élagage est un travail indispensable pour que nous puissions cohabiter avec de grands arbres. Sans soin des arbres, sans élagage, un ensemble d’arbres devient tout simplement une forêt.
C’est pourquoi on adapte le volume des arbres à leur environnement plutôt que de les abattre lorsque leur taille est devenue trop imposante.
Le but premier est de sécuriser les environs et de donner une forme à l’arbre en fonction des besoins. Lorsque des branches poussent en direction d’infrastructures pour lesquelles elles peuvent devenir dangereuses, il convient de les couper pour préserver les lieux.
Parfois, une école est construite à proximité d’un grand arbre et il existe un risque non négligeable de chutes de branches en cas de tempête. Faire intervenir un élagueur devient nécessaire dans ce cas. De façon plus pragmatique, certains arbres sont élagués afin de retrouver un peu plus de lumière dans une cour d’école et de jouer en toute sécurité.
Quelle est la bonne période pour élaguer ses arbres ?
En règle générale, l’hiver est la meilleure période pour réaliser un grand élagage des arbres. En effet, les arbres sont en repos végétatif. Cela signifie que la sève ne circule pas, ou très peu. Les coupes effectuées n’altèrent donc pas le fonctionnement de l’arbre. On peut alors toucher aux branches de gros diamètres sans risquer de fragiliser sa structure globale.
Lorsqu’un arbre est en feuilles, il est possible d’éclaircir et de tailler raisonnablement ses branches. C’est une manière d’entretenir un arbre tout en se rendant compte en temps réel du résultat final. Pour donner une forme homogène et équilibrée à un feuillage, c’est à la fin du printemps qu’il faut programmer une intervention.
De plus, à cette période, la sève circule correctement. L’arbre est alors en capacité de mettre en place ses défenses naturelles pour lutter contre les attaques des maladies arboricoles et repousser l’installation de champignons.
Néanmoins, il existe des périodes de transition durant lesquelles tailler un arbre peut être néfaste. Au printemps, pendant la montée de sève, les plantes se réveillent et reprennent de la vigueur. Si on élague l’arbre à ce moment-là, il risque de végéter toute l’année car son cycle de vie aura été interrompu.
De la même manière, à l’automne, la nature se met au repos. La sève se retire progressivement des extrémités et les feuilles tombent. Si l’on coupe de trop grosses branches à ce moment-là, le processus de mise au repos ne va pas se dérouler de manière optimale et l’arbre, alors exposé à diverses agressions (gel soudain, maladies, etc.) risque de ne pas y survivre.
Zoom sur le métier d’élagueur
La formation
Ce métier, peu connu, nécessite un réel savoir-faire. On ne s’improvise pas élagueur. Après avoir obtenu un diplôme dans le domaine agricole (CAP, Brevet Professionnel ou Bac pro), il faut passer un Certificat de spécialisation « Taille et soin aux arbres ».
Chez idverde, tous nos élagueurs grimpeurs sont qualifiés (Certificat de spécialisation élagage) et suivent des formations régulières de Grimpeur Sauveteur Secouriste du Travail (GSST). Ce métier est un métier à haut risque de chutes et de blessures.
Mais les formations ne sont pas seulement tournées vers la gestion du danger. En effet, chez idverde, nous mettons un point d’honneur à former nos employés à la détection et au traitement des maladies de l’arbre.
Ainsi, les espaces sont entretenus et la végétation est surveillée afin de limiter la propagation des champignons et autres infections.
Les qualités
La principale qualité à posséder lorsque l’on souhaite devenir élagueur, c’est une bonne condition physique. En effet, l’entretien du patrimoine arboré nécessite une condition physique. Au quotidien, le corps est soumis à une activité intense, que ce soit pour grimper aux arbres ou pour soulever de lourdes charges comme des tronçonneuses ou des grosses branches. Les réflexes doivent également être affûtés. De plus, l’acuité visuelle se doit de rester parfaite. C’est grâce à elle que les élagueurs perçoivent les dangers.
Naturellement, il ne faut pas être sujet au vertige. Même si une partie du travail s’effectue au sol, l’élagueur passe également beaucoup de temps en hauteur. Il doit pouvoir travailler de la même manière, qu’il soit par terre ou à 20 mètres du sol.
Ce métier se pratique exclusivement en équipe. Il faut pouvoir faire confiance à ses collègues, savoir communiquer avec eux et faire preuve de patience et de compréhension pour réussir à mener à bien les chantiers.
Comme dans tout métier à risque, la rigueur et l’organisation sont indispensables. Il faut savoir analyser le chantier pour visualiser les espaces où il sera possible d’évoluer. Ensuite, l’élagueur doit agir dans le respect des consignes et des règles de sécurité. À chaque moment, il doit pouvoir identifier les potentiels dysfonctionnements de son équipement afin de ne pas mettre sa vie en danger, ni celle des membres de son équipe.
En conclusion, le métier d’élagueur demande de la polyvalence. Chaque chantier est unique et différent des précédents. Il faut savoir s’adapter aux circonstances géographiques et météorologiques.
Le reboisement au cœur de la lutte contre les changements climatiques
Retour sur le chantier d’élagage d’Argenteuil
Une intervention pour sécuriser les voies de fret