Le terme de biodiversité est de plus en plus présent de nos jours. Mais qu’est-ce que la biodiversité ?
Selon l’Office Français de la Biodiversité (OFB), la biodiversité « désigne l’ensemble des êtres vivants ainsi que les écosystèmes dans lesquels ils vivent. Ce terme comprend également les interactions des espèces entre elles et avec leurs milieux ». La biodiversité englobe donc à la fois les espèces qui cohabitent dans la nature, mais aussi leurs habitats.
Cette biodiversité est indispensable à l’être humain. C’est grâce à elle que l’Homme dispose d’oxygène, d’eau potable et de nourriture. Autant dire, sans la biodiversité, aucune vie sur Terre n’est possible. Elle est une condition sine qua non à notre existence.
C’est aussi de la biodiversité que sont issues les plus grandes inventions de l’Homme, que ce soit dans le domaine médical, ou autre. Nous ne faisons que mimer et reproduire des mécanismes et des composants déjà présents dans la Nature. C’est le cas pour certains médicaments par exemple.
C’est pourquoi il est devenu primordial d’agir pour la préservation de la biodiversité. Nous avons malheureusement tendance à l’oublier, mais c’est grâce à elle que nous pouvons vivre et évoluer. idverde met tout en œuvre pour favoriser la biodiversité, en ville et partout ailleurs.
Quelles sont les principales menaces qui pèsent sur la biodiversité ?
Le réchauffement climatique
Pour comprendre en quoi le réchauffement climatique impacte la biodiversité, il faut comprendre le réchauffement climatique en lui-même et l’effet de serre.
Aujourd’hui, la Terre est entourée par une couche gazeuse que nous nommons atmosphère. Les gaz à effet de serre contenus dans l’atmosphère permettent de maintenir la température de la Terre autour de 15°C. Et ce, en captant les rayons du soleil, qui permettent de réchauffer l’air. Mais les activités de l’Homme, qui produisent trop de CO2, augmentent ces gaz à effet de serre et font donc augmenter significativement la température de la planète. Cela perturbe les grands équilibres écologiques et les conséquences sont visibles sur la biodiversité des espèces et des écosystèmes.
Aujourd’hui, de nombreuses espèces sont menacées (20 à 30 % des espèces recensées). Certaines ont déjà disparu, entre 10 et 1 000 fois plus vite que la normale. Cela est dû en partie à la destruction de leur habitat. C’est le cas notamment pour les glaciers, sur lesquels vivent les ours polaires, qui fondent à vue d’œil. Cette fonte des glaciers fait aussi monter le niveau des eaux, qui a terme, pourrait faire disparaître certaines îles et zones côtières. Zones qui sont aussi le refuge de nombreuses espèces…
L’impact du réchauffement climatique sur la biodiversité n’est aujourd’hui plus à démontrer, c’est pourquoi il faut agir pour inverser la tendance et réduire nos émissions de CO2.
La pollution sous toutes ses formes
Si les émissions de CO2 sont une des causes de la réduction de la biodiversité animale et végétale, elle n’est pas la seule. Il existe d’autres formes de pollutions qui sont tout aussi néfastes pour l’environnement.
La pollution plastique, par exemple. Vous avez certainement déjà entendu parler du 7ème continent, constitué exclusivement de déchets. Il représente aujourd’hui 1,6 millions de km². Situé au nord-est de l’océan pacifique, il est, lui aussi, responsable de la mort de plus d’un million d’oiseaux et de plus de 100 000 mammifères marins.
Ces mêmes océans et leurs biodiversités sont aussi impactés par la pollution de l’air. Les émissions de CO2 dont nous parlions, relâchées dans l’atmosphère par les activités industrielles, impactent également les milieux marins. En 40 ans, les océans ont capté entre 20 et 30 % du CO2 émis par l’Homme.
La pollution des sols a, elle aussi, un impact sur la biodiversité. C’est sans aucun doute dans la terre que l’on trouve la plus grande biodiversité. Pourtant, celle-ci est grandement menacée par les rejets industriels et domestiques, ainsi que par l’utilisation massive de produits phytosanitaires dans l’agriculture intensive. Ces mauvaises pratiques détériorent la microfaune, pourtant indispensable à un bon équilibre sur Terre. Aussi, à la fin du cycle de production, ce sont encore une fois les eaux qui terminent polluées, puisque dans 80 % des cas, la pollution marine est due à la pollution terrestre (source UNESCO).
Enfin, la pollution lumineuse, souvent oubliée. La pollution lumineuse a de nombreuses conséquences sur la biodiversité. La lumière artificielle nocturne possède en effet un pouvoir d’attraction ou de répulsion sur les animaux vivant la nuit. Ce phénomène impacte les populations et la répartition des espèces : certaines d’entre elles – insectes, oiseaux, jeunes tortues marines, etc. – attirées par les points lumineux, sont inévitablement désorientées vers des pièges écologiques. D’autres qui évitent la lumière – chauves-souris, mammifères terrestres, lucioles et vers luisants, etc. – voient leur habitat se dégrader ou disparaître.
L’éclairage artificiel peut ainsi former des zones infranchissables pour certains animaux et fragmenter les habitats naturels. Il apparaît donc indispensable de préserver et restaurer un réseau écologique propice à la vie nocturne : la Trame noire.
Les espèces exotiques envahissantes
Les Espèces Exotiques Envahissantes (EEE) sont des espèces importées par l’Homme et ses activités, volontairement ou involontairement. Elles vivent donc dans un habitat qui n’est pas leur habitat naturel. C’est le cas par exemple du frelon asiatique, qui s’est largement répandu en France, ou encore de la chenille processionnaire du pin, qui petit à petit, remonte vers le nord de la France. Et cela peut avoir des conséquences dramatiques sur l’écosystème ambiant.
Reprenons l’exemple des frelons asiatiques. Ils représentent un vrai danger pour nos abeilles. Ces dernières sont la nourriture principale du frelon asiatique. Ils s’attaquent donc à elles, réduisant ainsi considérablement leur population sur notre territoire. Pourtant, nous savons que les abeilles sont un trésor pour la biodiversité. Ce sont elles qui permettent la pollinisation des plantes et donc qui assurent leur survie. Leur disparition serait un vrai problème pour la biodiversité.
Si toutes les espèces exotiques ne sont pas envahissantes ou menaçantes, certaines sont néanmoins redoutables.
Dans les EEE on compte également les plantes comme la renouée du japon sur laquelle nous menons des actions particulières en leur présence. Espèce exogène (qui vient de l’extérieur) introduite, par erreur ou volontairement, dans un écosystème et qui peut engendrer des nuisances environnementale, économiques ou de santé humaine.
Préventions contre les EEE
Lors des chantiers idverde, nos experts agissent afin de mettre en place des préventions efficaces contre les EEE. Voici quelques exemples :
- Eviter de laisser des sols pionniers libres pour les plantes invasives
- Mettre en place le paillage des stocks et des délaissés
- Ne pas oublier la renaturation
Ces actions permettent d’éviter la colonisation par des populations proches ainsi que l’expression des graines présentes dans les stocks. Une attention particulière doit être apportée à la composition du paillage qui doit être « sain ».
A la fin des opérations sur une zone, même de petites surfaces, comme les bordures, les pieds d’arbres, délaissés, il est important de favoriser la cicatrisation du milieu. Cela s’anticipe, s’organise (technique et marché – semis listé dans CCTP), s’accompagne et se contrôle (fiche de validation semis + contrôles in situ).
La surexploitation des espèces sauvages
C’est un sujet de plus en plus médiatisé : la surexploitation des ressources naturelles et son impact sur l’environnement. Surexploiter, comme son nom l’indique, c’est exploiter de façon démesurée. Concrètement, cela signifie que le prélèvement des ressources naturelles que nous effectuons est plus important que leur capacité à se reconstituer. Ce n’est donc pas de l’exploitation durable.
Pour le milieu marin, nous appelons cela la surpêche, qui, peu à peu, vide les océans. Ce phénomène existe aussi pour la chasse, l’abattage des arbres, l’exploitation des terrains agricoles, ou encore pour l’eau.
Les conséquences ? La destruction de nombreux habitats naturels, notamment en Amazonie et en Afrique, mais aussi la disparition de nombreuses espèces.
La destruction des milieux naturels
Si la surexploitation entraîne la destruction des habitats naturels de nombreux êtres vivants, elle n’en est pas la seule cause. L’urbanisation et la bétonisation effectuée par l’Homme sont aussi responsables de la destruction de nombreux milieux naturels. Tout comme d’ailleurs, l’agriculture intensive, qui requiert des hectares et des hectares de terrain pour la culture.
Pendant de nombreuses années, l’Homme a construit et développé ses infrastructures sans se préoccuper de l’impact que cela pourrait avoir sur la biodiversité ambiante. Il est donc urgent de réintroduire la biodiversité en milieu urbain.
Le reboisement au cœur de la lutte contre le réchauffement climatique
Aménager et entretenir les espaces verts tout en préservant la biodiversité : un engagement idverde
Maîtriser l’empreinte carbone de nos chantiers
Nous l’avons expliqué précédemment, les émissions de gaz à effet de serre (CO2) ont un impact sur la biodiversité en ville, ou ailleurs. L’une des premières mesures mises en place par idverde a donc été de maîtriser les émissions de gaz à effet de serre des chantiers d’envergure.
Notre outil de quantification de Bilan carbone, issu de la méthode publiée par l’ADEME, permet en effet un audit complet de l’empreinte carbone du chantier en question. Ce bilan permet dès le démarrage du projet et jusqu’à la fin de l’intervention d’analyser tous les aspects environnementaux : déchets, possibles nuisances, risques de pollution des eaux, des sols et de l’air.
À terme, cela permet donc de construire des stratégies durables, afin de réduire les émissions carbones sur les chantiers idverde.
Pratiquer la gestion différenciée
Chez idverde, nous sommes convaincus que ce n’est pas la Nature qui doit s’adapter à l’Homme, mais l’Homme qui doit s’adapter à la Nature. C’est pourquoi nous pratiquons la gestion différenciée.
La gestion différenciée, c’est adapter la plantation et l’entretien, en prenant en compte les caractéristiques et l’usage qui sera fait des espaces verts. L’idée, c’est donc, par exemple, d’analyser la biodiversité déjà présente sur place et de la mettre à profit, afin de limiter l’utilisation de produits phytosanitaires. Cela peut être aussi de choisir les plantes les mieux adaptées pour réduire la consommation d’eau.
Nous appliquons ces pratiques sur tous nos chantiers. Que ce soit des espaces récréatifs, sportifs, ou encore tout simplement des espaces verts urbains. idverde sait adapter ses techniques pour valoriser, favoriser et pérenniser la biodiversité ambiante.
Des actions permanentes en faveur de la biodiversité
Si nous agissons concrètement au quotidien sur le terrain, il nous tient aussi à cœur de transmettre et partager nos valeurs. C’est pourquoi, chez idverde, former et sensibiliser nos collaborateurs à la protection de la biodiversité est indispensable.
Cela passe donc par de véritables formations sur le développement durable et la protection de l’environnement. Mais nous organisons aussi régulièrement avec nos agences, des petits dejs’ Bios, durant lesquels nos collaborateurs parlent de biodiversité et de gestion différenciée.
Aussi, nous mettons à disposition de tous nos managers, un manuel de la biodiversité. Cela leur permet de mieux comprendre nos engagements envers l’environnement et la biodiversité, et aussi, de mieux appliquer nos méthodes.
Enfin, la sensibilisation écologique chez idverde ne s’arrête pas qu’aux collaborateurs. Nous avons également à cœur d’investir nos clients dans ces démarches. C’est pourquoi, nous leur expliquons systématiquement quelles sont nos pratiques alternatives, plus respectueuses de l’environnement.
Un engagement qui se concrétise dans les réalisations idverde
Création d’une niche écologique sur le siège social du groupe Würth
Parce que les engagements idverde ne sont pas que des mots, nous pouvons d’ores et déjà vous montrer comment nous mettons en application nos valeurs au quotidien sur les chantiers.
Cela se passait en novembre dernier, dans le Bas Rhin. Nous avons œuvré pour la société Würth, à Erstein. Le groupe étant aussi concerné par la protection de la biodiversité, ils l’ont inclus dans leur nouvelle politique RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises).
Ils ont donc décidé d’implanter, juste devant leur siège social, une prairie fleurie. L’occasion d’offrir un abri écologique à de nombreuses espèces d’insectes. Nous avons d’ailleurs installé, en même temps, un hôtel à insectes, sur ladite prairie.
Nous en avions parlé dans nos réalisations du mois de novembre 2020. Retrouvez l’article et les photos ici.
idverde partenaire de l’association RSPB au Royaume Uni
Nous vous avons parlé de ce manuel de la biodiversité mis à disposition de nos équipes. C’est grâce à notre partenariat avec l’association RSPB du Royaume Uni que celui-ci a pu voir le jour.
L’association a pris part à la rédaction de ce manuel, d’ailleurs écrit en anglais, ce qui permet aussi de lui donner une dimension internationale. C’est parce que nous partageons les mêmes valeurs pour la protection de l’environnement et de la biodiversité, que ce guide a pu être rédigé.
Comme l’évoquait une collaboratrice idverde « nous collaborerons avec RSPB dans le futur, afin de mettre en place toujours plus de mesures en faveur de la protection de la biodiversité, sur tous nos chantiers, dans le monde entier ».
Conclusion
Protéger la biodiversité et favoriser son développement, c’est un véritable leitmotiv pour idverde et toutes ses équipes, que ce soit en France, ou ailleurs.
Car celle-ci n’est que trop menacée par les différentes activités de l’Homme. La pollution, la surexploitation des ressources, l’importation d’espèces exotiques ou encore la destruction des milieux naturels… Tous ces facteurs représentent une menace bien réelle pour notre biodiversité. La conséquence est d’ailleurs visible : des espèces en voie de disparition, d’autres qui migrent vers des territoires qu’elles n’habitaient pas avant… La nature est perturbée et déséquilibrée.
C’est pourquoi, grâce à ses engagements et à ses actions, idverde souhaite que la nature retrouve sa place ! Cela passe par la réduction des émissions de gaz à effet de serre, mais aussi par la mise en place de pratiques plus respectueuses de l’environnement, comme la gestion différenciée, par exemple. Et cela se constate au quotidien dans les différentes réalisations idverde déjà effectuées.
Aussi, la transmission est l’une des clés de la préservation de la biodiversité. C’est pourquoi idverde s’engage à former et informer ses collaborateurs et ses clients sur ses pratiques.
Découvrir le langage des fleurs