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16 mai 2025

Les bonnes nouvelles environnementales du mois

idverde a recensé le meilleur de l’actualité environnementale. Découvrez les initiatives et les bilans qui donnent envie d’agir pour notre planète.

Paris : une très nette amélioration de la qualité de l’air en 20 ans

Le dernier rapport de la surveillance de la qualité de l’air francilienne est encourageant : on respire bien mieux à Paris qu’il y a vingt ans.

Les mesures effectuées depuis 2005 montrent une diminution de 55 % de la concentration en particules fines (PM 2,5) et de 50 % en dioxyde d’azote. C’est ce qu’a annoncé en avril 2025 Airparif, l’association agréée en charge de la surveillance de la qualité de l’air en Île-de-France.

On doit cette amélioration de la qualité de l’air à la mise en place du Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA), mis en œuvre dans les grandes agglomérations comme Paris. Ce plan est renforcé par les différentes réglementations internationales, européennes et françaises, notamment en matière de chauffage et de mobilité.

Pour mieux comprendre les enjeux et les bénéfices au niveau des agglomérations, nous vous recommandons la lecture de cet article dédié à la réduction de la pollution de l’air en ville.

La qualité de l’air en ville est fortement améliorée par les aménagements en faveur de la biodiversité, avec le développement d’espaces verts. Ils contribuent au rafraîchissement de l’air en été et au renouvellement du dioxygène par la photosynthèse.

idverde, expert paysagiste en aménagement urbain, participe à reverdir Paris, avec pas moins de six sites implantés en Ile-de-France. Dans les chantiers réalisés par idverde, citons l’impressionnant mur végétal du quai Branly ou l’aménagement d’espaces verts, comme le parc des Chanteraines. Se mettre au vert à Paris, c’est possible.

Un projet d’autoroute annulé pour des raisons environnementales

Saisi par les associations environnementales, le tribunal administratif de Toulouse a pris sa décision le 27 février 2025 : le jugement annule le projet de création de l’autoroute A69 entre Toulouse et Castres. C’est la première fois qu’un chantier d’infrastructure d’une telle envergure est annulé sur une décision de justice pour des raisons écologiques et non par les pouvoirs politiques.

Alors que le chantier est déjà bien avancé, qu’est-ce qui a motivé le tribunal à prendre une telle décision ?

Dans leur délibéré, les juges estiment que les bénéfices sociopolitiques qu’apporterait la création d’une autoroute sont insuffisants pour que l’on déroge à l’objectif de conservation des habitats naturels, de la faune et de la flore sauvages.

En effet, la réalisation de ce projet entraînerait l’artificialisation de centaines d’hectares de terres naturelles, dont certaines en zone humide, la déviation d’une dizaine de cours d’eau et une hausse des gaz à effet de serre. Plusieurs espèces protégées, voire menacées, tant au niveau de la flore que de la faune, seraient touchées.

Déjà dans son rapport en 2022, l’Autorité environnementale — missionnée pour l’étude obligatoire pour de tels projets — précisait que les raisons impératives d’intérêt public avancées étaient limitées. Le dossier qualifie ce projet d’ anachronique au regard des enjeux et ambitions actuels de sobriété, de réduction des émissions de gaz à effet de serre”. L’Autorité environnementale s’appuie sur l’avis du Conseil national de protection de la nature qui replace les engagements nationaux en matière de lutte contre le changement climatique, de zéro artificialisation nette et de zéro perte nette de biodiversité.

Réduction des émissions de gaz à effet de serre : moins 20 % en sept ans

Le quatrième conseil de planification écologique s’est réuni le 31 mars dernier, autour du président Macron.

Le bilan est positif. Les objectifs annuels fixés sont atteints : les émissions de GES (gaz à effet de serre) ont diminué de 20 % en sept ans, en France.

La stratégie nationale bas-carbone (SNBC), signée en 2015, doit permettre d’aboutir à la neutralité carbone en 2050.

Les moyens mis en œuvre par la France s’articulent autour de la mobilité électrique, de la rénovation énergétique et de la préservation des espaces verts.

Au niveau industriel, les projets de décarbonation profonde des processus des secteurs les plus émetteurs portent leurs fruits.

Le gouvernement a contribué à la rénovation énergétique des logements des particuliers : plus de 2 millions de ménages ont ainsi bénéficié des aides à cet effet.

Enfin, de nombreuses réserves et parc nationaux ont été créés par les communes, grâce au financement du fonds vert.

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Un échevin dédié au bien-être animal dans 95 % des communes des Pays-Bas

Les Pays-Bas font figure d’exemple en matière de protection animale, avec un ministre du bien-être animal. Ben Weyts, actuellement en poste, est allé encore plus loin en demandant à chaque commune la nomination d’un adjoint consacré à cette cause.

Il vient d’annoncer avec satisfaction que 95 % des bourgs ont d’ores et déjà un échevin désigné pour le bien-être animal. Les quinze municipalités restantes sont priées de trouver leur adjoint dans l’année.

Dans sa dernière réunion avec les autorités locales néerlandaises, il a mis en avant les progrès réalisés à travers le pays concernant la cause animale. Il a également insisté sur l’impact de l’échevin. Avoir ce point de contact clair, permet de sensibiliser les habitants qui n’hésitent pas à dénoncer les éventuelles maltraitances. Mais cette personne est avant tout en charge de la communication, de l’éveil des consciences et de la mobilisation autour du respect animal.

Guadeloupe : restauration d’une mangrove mise à mal par un site industriel

La zone industrielle de Jarry, qui s’étend sur plus de 1 000 hectares, est considérée comme le poumon économique de la Guadeloupe. Il comporte notamment le port autonome de Pointe-à-Pitre. Malheureusement, ce site a été construit dans les années 1960 sur la mangrove, une zone humide dont l’intérêt environnemental est notable.

La zone industrielle empiète sur un tiers de la surface de la mangrove. Les deux tiers restants sont malmenés par la pollution et les divers remblais qui la coupent de l’apport en eaux douces, nécessaire à l’équilibre de cette zone humide. C’est précisément sur ce point que les actions de restauration des associations alertent les autorités.

Grâce à l’action du Conservatoire du littoral, le regard de la population s’éveille. En mars dernier, une opération de transplantation de palétuviers blancs a réuni des Guadeloupéens, soucieux de l’avenir de leur île. Ce rassemblement a permis de sensibiliser les locaux à l’intérêt écologique des zones humides et d’une mangrove en particulier.

Ainsi, ils ont pu apprendre que cette zone fait office de tampon lors des épisodes de fortes pluies. Cette forêt marécageuse détient aussi des capacités d’autoépuration fondamentales pour la sauvegarde de la biodiversité des récifs.

Quand on a une île aussi belle, on ne peut que se sentir concerné(e) par son bien-être environnemental.

Création de cinq nouveaux parcs naturels marins au Maroc

L’Agence nationale des eaux et forêts renforce la sauvegarde des écosystèmes marins en élargissant le réseau des aires protégées. Plus de 200 mille hectares ont été créés par décret le 20 février 2025. Ces cinq nouveaux parcs se répartissent sur la côte marocaine méditerranéenne et atlantique.

Ce statut permet la mise en place d’une gestion durable des ressources naturelles, sur les espaces reconnus comme sites d’intérêt biologique et écologique.

Depuis le sommet de Rio, en 1992, le Maroc a développé une stratégie de conservation des écosystèmes avec la création d’un réseau de parcs nationaux, qui ne cesse de s’accroître.

Ces parcs jouent un rôle écologique, mais aussi un rôle socio-économique. En effet, ce dispositif permet de débloquer les budgets permettant la mise en œuvre des mesures de sauvegarde, tout en renforçant l’attractivité des sites.

On décide de créer une aire protégée dès que sont identifiées des richesses naturelles exceptionnelles, ou des traditions humaines ancestrales à sauvegarder. Ainsi, chaque site bénéficie d’un intérêt touristique ou scientifique.

Languedoc : un domaine viticole certifié en agriculture régénérative

Dans le sud de la France, le domaine Lafage obtient une des premières certifications en viticulture régénérative dans le monde.

Les vignes, qu’on voit généralement avec le sol nu, se couvrent peu à peu d’un enherbement végétal nourricier. L’objectif de cette pratique agricole est de régénérer le sol en azote, le revitaliser, fixer l’humidité par paillage et filtrer les polluants.

Cette certification honore le fruit d’un travail d’une dizaine d’années, menée par une section de recherche et développement, accompagnée par un collectif environnemental. Il a fallu d’abord identifier les besoins de la terre et sélectionner les espèces appropriées. Antoine Lespes, responsable de la recherche, explique l’intérêt des différentes essences sélectionnées dans la reconstruction du sol. Les plantes crucifères comme la moutarde purifient le sol, les légumineuses apportent de l’azote et les céréales revitalisent la terre en biomasse.

Semées en automne entre les rangs de vigne, les herbes sont “scalpées” à la fin du printemps. Le mulch est laissé sur place pour pailler la terre, ce qui limite l’assèchement du sol et fait office de filtre. Au printemps, on voit même les moutons brouter entre les vignes. Un véritable travail d’équipe.

Le bilan est très positif. Les vignes sont plus résistantes face à la sécheresse, avec une humidité multipliée par deux sous le couvert végétal. Les fruits se gorgent de sucre et d’arômes intéressants.

Dans ce grand domaine, d’autres innovations sont en marche, comme le biochar, un fertilisant sous forme de charbon de bois. Une piste prometteuse qu’idverde va suivre avec intérêt.

Des subventions pour soutenir l’écologie humaine et environnementale dans le Lot-et-Garonne

La collectivité du Lot-et-Garonne soutient ses administrés en répartissant une dotation de 7 millions d’euros à des initiatives très diverses. 67 dossiers ont été étudiés, relevant de projets individuels, publics et associatifs. Le département a à cœur de soutenir la solidarité, l’aménagement durable et l’animation du territoire.

Parmi les actions soutenues, la construction de logements inclusifs, des hébergements touristiques durables, l’installation de jeunes agriculteurs, dont neuf en agriculture biologique, une association Agroécologique, des chantiers et entreprises d’insertion. L’écologie humaine est valorisée sous toutes ses formes, avec le soutien financier apporté à plusieurs associations d’aide à l’enfance, de gérontologie et de jeunes en situation de précarité, les bourses étudiantes. Les arts n’ont pas été oubliés, avec des subventions aux associations d’enseignement artistique et la diffusion de spectacles vivants ou de manifestations dédiées aux livres.

L’environnement a reçu bien entendu sa part via le Conservatoire d’Espaces naturels de Nouvelle-Aquitaine. Leur action pour la préservation de la biodiversité et la gestion des milieux naturels est fondamentale.

Une association dédiée à l’environnement au Tchad

L’Association pour la Protection Sociale, la Défense de l’Environnement et la Sauvegarde de la Biodiversité (APROSEBIO) a été reconnue officiellement par décret, en mars dernier. Pourtant constituée depuis 2022, cette organisation à but non lucratif, située dans la capitale du Tchad, peut maintenant lancer ses activités.

Ses missions portent sur la préservation de la nature et la valorisation des pratiques durables pour la gestion des ressources naturelles. Mais aussi sur la sensibilisation sociale et sanitaire de communautés vulnérables du pays. L’objectif, ambitieux, est de construire un avenir durable et équitable.

Côté écologie, cette association veut devenir un partenaire clé en sollicitant les médias et les ONG, tout en sensibilisant la population et en mobilisant les jeunes.

Les actions environnementales prévues sont de grande envergure. Des chantiers de reboisement et de lutte contre la coupe abusive des arbres. L’aménagement d’espaces verts, avec une sensibilisation autour de la biodiversité et du réchauffement climatique. De larges campagnes de nettoyage sont prévues, associées à l’éducation à la gestion des déchets.

Nous souhaitons de belles réussites à cette association, dans un pays où la conscience écologique n’était pas encore une priorité.

Conclusion

La planète foisonne de bonnes volontés et d’initiatives qui portent leurs fruits. Mobiliser positivement autour de nouvelles environnementales positives et encourageantes, c’est une des valeurs qui fait la force de notre entreprise idverde.

Un pays comme le Tchad, en souffrance sécuritaire et sanitaire, souhaite construire un avenir serein et écologique pour ses enfants. Un nouveau souffle donné à une mangrove, un élu dédié au bien-être animal aux Pays-Bas, un projet d’autoroute avorté pour préserver l’environnement, l’innovation au service de la régénération des sols, des jeunes agriculteurs soutenus dans leur installation en bio.

Chaque action, chaque petit pas, fédère pour plus grand. Chaque initiative mérite de passer sous les feux des projecteurs. L’équipe idverde est heureuse de participer à cette mise à l’honneur.

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